La 6e édition du Salon professionnel international de l’industrie «Alger Industrie» a ouvert ses portes, hier, avec la participation de plus de 80 PME nationales et étrangères.
La 6e édition du Salon professionnel international de l’industrie «Alger Industrie» a ouvert ses portes, hier, avec la participation de plus de 80 PME nationales et étrangères.
Cette rencontre économique est spécifiquement réservée à l’ensemble des secteurs industriels, notamment ceux intéressant les équipements pour l’industrie, l’automatisme électronique, la sécurité industrielle, les machines outils, l’outillage et les services. Cette manifestation a pour objectif, selon ses organisateurs, de contribuer à une meilleure connaissance du potentiel industriel national, des innovations technologiques et des nouveaux produits, à une évaluation objective des efforts de développement national et à la densification des relations d’affaires entre partenaires algériens et étrangers.
«Elle constitue un rendez-vous privilégié d’occasions permettant aux industriels algériens et étrangers d’échanger leurs expériences et de développer des relations d’affaires mutuellement bénéfiques», a déclaré M. Raouf Stiti, directeur général adjoint de BATIMATEC. Ce rendez-vous de 4 jours vise à favoriser le développement de PME/PMI et de nouvelles synergies afin de promouvoir la création de nouveaux emplois.
«Le Salon regroupe ainsi des entreprises spécialisées dans les secteurs des équipements industriels, la sous-traitance, les services, la maintenance, l’éco-industrie et la sécurité», a-t-il ajouté. Il a souligné que pour cette 6e édition, «il y a 90 participants, dont une quarantaine d’étrangers représentant une majorité de sociétés françaises».
Aussi, comme le précise notre interlocuteur, «il y a en fait deux pays : la France et la Pologne, mais cette dernière est représentée par son ambassadeur, donc c’est une présence symbolique.
Mais, pour l’édition de 2013, on va multiplier les exposants». Organisé à l’initiative de la société BATIMATEC EXPO, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie Marseille Provence, conjointement avec la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), le Salon se tiendra du 8 au 11 octobre au palais des Expositions de la SAFEX, aux Pins-Maritimes. Cette rencontre est devenue, au fil des années, une plateforme idéale pour les opérateurs désirant faire connaître leurs procédés, produits et services dans le secteur industriel. En marge du Salon, des conférences techniques seront programmées sur deux journées, soit les 9 et 10 octobre.
Ayant pour thèmes des sujets d’actualité sur l’activité industrielle en Algérie, ainsi que sur les programmes d’investissements inscrits durant les prochaines années, ces rencontres seront animées par d’éminents spécialistes. Animée par l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME), la première réunion technique sera consacrée à un débat sur «La problématique de la compétitivité en Algérie», à la lumière des mesures particulières adoptées par le gouvernement dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, à l’image du Programme national de création d’un nouveau tissu de PME et de mise à niveau des entreprises.
La seconde journée technique offrira à l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) une occasion d’exposer le programme national de développement de nouvelles zones industrielles et de l’action gouvernementale, à même de donner de nouveaux ressorts à l’industrie algérienne.
Pour rappel, des mesures particulières ont été adoptées par le gouvernement, principalement à travers le plan quinquennal 2010-2014, pour appuyer le programme national de création d’un nouveau tissu de PME et de mise à niveau des entreprises. Avec un budget de 386 milliards de dinars, quelque 20.000 PME sont visées par cette opération à l’horizon 2014.
Par ailleurs, le programme gouvernemental prévoit la création de pas moins de 200.000 nouvelles PME, soit 30 PME pour 1.000 habitants, afin de mieux valoriser le potentiel existant et d’impulser une dynamique favorable à la promotion de nouveaux investissements industriels.
Sihem Oubraham