La 3G ne reconnaît pas les numéros de téléphone actuels des abonnés!

La 3G ne reconnaît pas les numéros de téléphone actuels des abonnés!

Les millions d’Algériens seront privés d’accès aux services de la 3e génération via leurs numéros de téléphone actuels « SIM », et ne pourront y accéder que par des cartes à puces Universal Subscriber Identity Module « USIM ».

Selon de sources bien informées, l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) œuvre à interdire aux opérateurs de téléphonie mobile activant dans le pays de donner accès aux abonnés aux services de la 3G à travers leurs numéros actuels. Ceci dit, il serait impossible aux abonnés d’acquérir des cartes à puces USIM portant les mêmes numéros qu’ils utilisaient auparavant.



Pour y accéder à ces nouveaux services, dont le lancement de la 3G devrait avoir lieu à partir du 1er décembre prochain dans les wilayas d’Alger,de Constantine, d’Oran et de Ouargla, les abonnés devraient acquérir des cartes USIM non sans présenter une copie d’une pièce d’identité à l’opérateur.

S’agissant de ces procédures, le spécialiste en Technologies, Farid Farah, a dit qu’elles s’inscrivent dans le cadre de la sécurité et de contrôle d’identité d’utilisateur de ces cartes disponibles chez Mobilis. D’après Farid Farah, cette disposition ne fait pas les affaires aussi bien des opérateurs sur le plan marketing que les abonnés qui ne peuvent y accéder à cette nouvelle technologie que via des téléphones portables multimédias.

Selon toujours le spécialiste, en plus du transfert haut débit des données qu’elle (3G) assure, Son, Vidéo, SMS, elle permet également la navigation à travers les différents sites électroniques et le téléchargement de données.

Il convient de noter que le retrait du projet de loi sur la Poste et les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) du parlement, permettant à l’abonné de changer d’opérateur de téléphonie tout en gardant le même numéro, serait à l’origine de la privation de millions d’abonnés de leurs anciens numéros.