La 1re voiture Algérienne le 10 novembre prochain, Le pari du « made in Algeria »

La 1re voiture Algérienne le 10 novembre prochain, Le pari du « made in Algeria »

La première voiture algérienne sera au rendez-vous le 10 novembre prochain. Les premiers essais des prototypes à vendre sont concluants. L’Algérie pourra enfin avoir son début dans l’industrie automobile.

Selon une source de Renault Algérie Production, la nouvelle « Symbol » sortira de l’usine de Oued Tlelat à Oran le 10 novembre prochain date retenue pour l’inauguration de la nouvelle usine de production.

Le P.-DG de RAP, Bernard Sonilhak, avait annoncé il y a quelques semaines que « les premiers prototypes de voitures sortiront prochainement des chaînes de montage de l’usine d’Oran. Ils seront expédiés en Roumanie pour subir les essais techniques et de roulage ». Une bonne nouvelle pour les Algériens qui attendent avec impatience le « made in Algeria » depuis des années.

Et comme pour bien préciser l’état d’avancement du projet, le premier responsable de l’usine de production souligne que « l’usine Renault de Roumanie dispose de moyens et d’équipements permettant de mesurer les performances et le niveau de fiabilité de la nouvelle Symbol, fabriquée en Algérie », ajoutant que « ces essais sont essentiels et prévus dans le processus du lancement de l’industrie d’automobiles suivant les standards internationaux ».

L’usine Renault de Oued Tlelat est en effet une entreprise qui dotée d’équipements sophistiqués pour le montage de véhicules de haute gamme car son investissement est le deuxième en Afrique après celui du Maroc. Pour le cas algérien, des estimations donnent une cadence de 75.000 voitures par an avec une possibilité d’augmenter la production pour l’exportation vers d’autres pays africains.

Le P.-DG de l’usine met en confiance les consommateurs algériens sur la fiabilité du modèle à vendre avec des prix selon les options choisis par les clients. La « Nouvelle Symbole Made in Algérie est une version différente de celle fabriquée en Roumanie, car le véhicule fabriqué à Oran est de haute gamme » affirme Bernard Solinhak. La préparation de ce véhicule qui sera le premier modèle en attendant d’autres a nécessité selon un responsable de la SGP industrie « un tissu de sous-traitance autour de cet important investissement qui est en développement progressif ».

D’autres opérateurs algériens vont compléter ce réseau par l’apport dans leurs domaines de spécialisations à savoir le verre, la pneumatique et d’autres accessoires utiles pour le véhicule. Rappelons que le contrat signé entre le groupe Renault et la partie algérienne est régi sur la base de la règle 51/49 auquel la SNVI détient 34 % avec 17 % détenus par le Fond national d’investissement et les 49 % sont détenus par le constructeur français. Pour l’heure, l’usine qui fait travailler 200 ouvriers algériens continuera le recrutement pour l’encadrement technique parmi les diplômés des écoles algériennes et la formation continue sera appliquée telle que l’une des clauses du contrat le stipule.

Fayçal Abdelghani