L’ensemble des lignes ferroviaires algériennes seront électrifiées

L’ensemble des lignes ferroviaires algériennes seront électrifiées

Clipboard01.jpgL’opération d’électrification des lignes ferroviaires réalisée dans les régions du nord du pays se poursuivra pour s’étendre et englober l’ensemble du territoire national.

C’est ce qu’a affirmé M. Amar Tou, ministre des Transports, en réponse aux questions orales des membres du Conseil de la nation.

Précisant que cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de développement du secteur ferroviaire engagé par l’Etat depuis 1992 pour la modernisation et la maintenance des lignes existantes et la réalisation d’autres à travers les différentes régions du pays, y compris les Hauts Plateaux et le Sud, le ministre a indiqué que ce programme se poursuivra dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, vu son importance et son rôle dans le développement économique et le désenclavement des régions éloignées.

Saisissant cette opportunité et rappelant la décennie noire, durant laquelle le secteur a connu «un véritable effondrement», notamment du fait des actes de sabotage perpétrés par les groupes terroristes, il a salué les efforts consentis par l’Etat ces dernières années pour la relance du transport ferroviaire.

512 actes de sabotage ont touché le matériel, les voies ferrées et les gares ferroviaires durant cette période, a-t-il rappelé, ajoutant que les dettes des transports ferroviaires ont été estimées à 54 milliards de dinars en 2008.

Il a également évoqué les efforts de l’Etat dans le renforcement de l’Entreprise nationale des transports ferroviaires (SNTF), en citant, à titre d’exemple, les crédits accordés pour l’acquisition de nouveaux trains, remboursables sur 40 ans et avec un taux d’intérêt de 1% seulement, la prise en charge des salaires des agents chargés de la sécurité dans les trains et au niveau des gares ferroviaires.

Il a en outre indiqué que le découvert financier de la SNTF, estimé à 13,6 milliards de dinars en 2008, a été gelé en contrepartie d’un engagement à rattraper les lacunes enregistrées dans le passé, avant d’ajouter que ce déficit «pourrait être effacé définitivement au cas où l’entreprise réaliserait les objectifs escomptés».

Nabila Belbachir