Ksentini:Le combat pour les droits de l’homme, un « effort de tous les instants »

Ksentini:Le combat pour les droits de l’homme, un « effort de tous les instants »

Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a indiqué mercredi que le combat pour les droits de l’homme est un « effort de tous les instants » et « incite éternellement à plus de labeur ».

Intervenant à l’ouverture de l’atelier sur le Protocole facultatif à la convention des Nations-Unies contre la torture, M. Ksentini a fait observer que le combat pour les droits de l’homme « reste un effort de tous les instants et incite éternellement à plus de labeur », exprimant le souhait de voir disparaître ce « supplice atroce des âges révolus ».

Il a également fait remarquer que l’Algérie n’éprouvait « aucune gêne » à évoquer le sujet de la torture, mettant l’accent sur la détermination des autorités algériennes à « aller de l’avant sur la voie de la liberté et la dignité ».

Evoquant cet atelier, le président de la CNCPPDH a souligné l’importance du thème retenu, précisant que la tenue de cette rencontre en Algérie découle essentiellement des prérogatives de la Commission conformément à son mandat.

Il a estimé que les contributions des intervenants, lors de cet atelier, permettront d’appréhender la problématique liée à ce thème, « de façon optimale et dans ses multiples dimensions ».

« Par l’échange de vos expériences et vos débats, nous aspirons à mûrir une réflexion responsable et rationnelle et aboutir à des propositions utiles et perspicaces sur ce Protocole », a ajouté M. Ksentini.

Le Protocole facultatif à la convention des Nations-Unies contre la torture (OPCAT) est un nouveau genre de traités internationaux des droits de l’homme, fondé sur une approche préventive.

Il a été adopté par l’Assemblée générale de l’ONU en 2002 et entré en vigueur en 2006.

L’objectif de cet atelier est de donner l’opportunité aux pouvoirs publics et autres parties prenantes de se familiariser avec le texte et les organes de l’OPCAT pour « mieux appréhender la manière dont le Protocole contribue à protéger la dignité humaine dans les lieux de privation de liberté », a-t-on ajouté.