M. Farouk Ksentini, président du Commission nationale consultative des Droits de l’Homme a déclaré à El Khabar que l’ex détenu algérien libéré de Guantanamo, Naji Abdelaziz est interrogé par les services de sécurité algériens.
Il a expliqué que l’interrogatoire qu’il subit par les services de sécurité en est une procédure de routine que subissent tous les ex détenus libérés de la prison de Guantanamo.
M. Farouk Ksentini a expliqué que certaines personnalités de l’opposition, notamment celles installées à l’étranger veulent ternir l’image de l’Algérie en voulant amplifier l’affaire Naji.
Le responsable de la commission nationale consultative des Droits de l’Homme a refusé de citer les noms de ces personnalités et s’est juste contenté d’indiquer qu’elles appartiennent à l’opposition. Dans une déclaration à El Khabar, il a indiqué qu’il connaît les personnes qui ont donné des informations erronées à l’organisation américaine des Droits de l’Homme qui, à son tour, demande de révéler le sort de cet ex détenu.
Il a également expliqué que la loi de la lutte antiterroriste stipule la mise sous interrogatoire de toute personnes suspectée de terrorisme pendant une période de 12 jours, pour ensuite la libérer, dans le cas où l’on prouve son innocence ou la traduire en justice dans le cas où l’on prouve son implication dans des actes terroristes.
Tous les ex détenus de Guantanamo ont été interrogés et libérés à l’exception d’un seul ex détenu qui a été transféré en justice et condamné à 10 ans de prison pour son implication dans des affaires de terrorisme, a-t-il conclu.