Ksentini propose de réduire le délai d’interdiction des activistes du FIS de retour à la vie politique

Ksentini propose de réduire le délai d’interdiction des activistes du FIS de retour à la vie politique

M. Farouk Ksentini, président de la commission nationale consultative pour la protection et la promotion des Droits de l’Homme, a appelé à déterminer le délai de sanction des interdits d’exercer la politique, notamment, des activistes du parti du Front Islamique du Salut dissous. Il a, également, appelé à ce que les peines soient individuelles et non pas collectives, tels que stipulé dans la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Dans ce cadre, il n’a pas manqué de préciser que la politique de réconciliation a réussi d’empêcher des milliers de personnes de rejoindre les fiefs terroristes.

Dans un débat organisé, jeudi, au siège du quotidien El Moudjahid à Alger, sur les résultats de la réconciliation nationale, M. Farouk Ksentini a expliqué qu’en abordant ce sujet, il est nécessaire de signaler le nombre de repentis qui ont abandonné les fiefs terroristes, toutefois, a-t-il ajouté la vraie réussite c’est le fait d’empêcher les milliers de jeunes de rejoindre ces fiefs.



Le président de la commission nationale consultative pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme, attachée à la présidence, a expliqué que la réconciliation a atteints ses objectifs escomptés, chose dont nous devons nous en féliciter. A propos d’une éventuelle amnistie générale au profit des personnes armés et à laquelle le président de la République a précédemment fait allusion, le président de la CNCPPDH a expliqué qu’il s’agit d’une décision politique que personne ne puisse prendre à l’exception du président Bouteflika. Avant d’ajouter : » j’ai dit mon avis à ce propos, qui est que plusieurs pays ont traversé ce genre de périodes et ont opté pour l’Amnistie pour résoudre leurs crises, pourquoi pas l’Algérie ?