Le président de la Commission consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Ccppdh), Farouk Ksentini, s’est expliqué dans une lettre qu’il a adressée à Hamid Grine, ministre de la Communication. Dans cette missive datée du 19 mars dernier, le président de la Ccppdh a exprimé ses profonds regrets quant à l’utilisation tendancieuse de ses déclarations dans certains titres de la presse nationale. Aussi, M.Ksentini a-t-il démenti catégoriquement les propos qui lui ont été attribués mettant fin à une polémique inutile et rétablit par la même la vérité des faits. «Je n’ai à aucun moment de l’entretien avec le journaliste, demandé le départ ou la démission du ministre de la Communication Hamid Grine.
Je n’ai pas évoqué cette question parce que ce n’est ni dans ma culture ni dans mes principes d’agresser des personnes, notamment des responsables en poste. Le journaliste m’a contacté pour un avis sur l’amendement du Code de l’information, notamment sur la suppression de l’autorité de régulation de la presse écrite. J’avais déclaré que c’était difficile parce que le législateur a mis du temps pour procéder à l’amendement», a-t-il affirmé dans une déclaration au confrère Horizon.