Le président de la commission nationale consultative de promotion et de protection des Droits de l’Homme, M. Farouk Ksentini, a indiqué que si les pouvoirs publics, n’interviennent pas pour mettre un terme à la bureaucratie de nos administrations, et les soumettre à la force de la justice, nous n’arriverons jamais à instaurer un Etat de Droit. Ajoutant que certains responsables à la tête de certaines administrations agissent comme des caïds de l’époque coloniale, comme s’ils géraient un bien privé.
Dans sa déclaration, hier, à El Khabar, Maitre Farouk Ksentini a expliqué qu’une commission de son département reçoit chaque année des milliers de plaintes contre des responsables de l’administration algérienne, leur reprochant dans la plupart des temps des licenciements abusifs d’employés et fonctionnaires, « le nombre de ces plaintes que la commission a reçu depuis le début de cette année reste élevé puisqu’il a dépassé le seuil de 20 mille plaintes, portant essentiellement sur des licenciement abusifs qu’elle n’a pas pu résoudre à cause des responsables qui tiennent à leurs positions en infraction au règlement, d’une part et de l’absence des mécanismes légaux en mesure de faire pression sur l’administration pour l’obliger à revoir ses positions, d’autre part ».