Un Egyptien de 33 ans, reconnu coupable du rapt et du viol de 17 enfants de moins de 10 ans, a été exécuté par pendaison ce mardi matin au Koweït. Hajjaj al-Saadi, surnommé le «monstre de Hawalli», du nom du quartier résidentiel où il sévissait, avait été condamné cinq fois à la peine de mort. Peu avant sa pendaison, le supplicié s’était plaint de ne pas avoir été assisté par les autorités de son pays, a indiqué un témoin.
Saadi avait rejeté devant les tribunaux les charges retenues contre lui, qui avaient choqué l’opinion publique. Il avait affirmé que ses aveux avaient été obtenus sous la contrainte. L’homme avait été arrêté en juillet 2007 alors qu’il était sur le point d’embarquer dans un avion pour Louxor en Egypte. Il avait reconnu, selon les autorités, avoir violé 17 enfants dans le quartier résidentiel de Hawalli, à 12 km au sud de la capitale koweïtienne. Il avait été accusé de commettre ses crimes en attirant ses victimes, des garçons comme des filles de moins de 10 ans, sur les toits des résidences de ce quartier habité principalement par des travailleurs étrangers. Un deuxième Égyptien, Ahmad Abdelsalam al-Baili, a été également exécuté ce mardi matin après avoir été reconnu coupable d’avoir provoqué la mort d’un couple asiatique en mettant le feu à leur appartement et d’avoir tenté de tuer un couple égyptien de la même manière, selon le parquet. Il s’agit des deuxièmes exécutions annoncées cette année dans le riche émirat pétrolier du Golfe, qui avait observé un moratoire de six ans. En avril, dernier, un Saoudien, un Pakistanais et un apatride, condamnés à mort pour meurtre, ont été exécutés au Koweït.