Rabah Saâdane parti, la question de sa succession a été mise sur le tapis. Jusqu’ici, cinq noms circulent avec force insistance dont celui de l’ancien stoppeur, Noredine Kourichi.
Sitôt Rabah Saâdane parti, la question de sa succession a été mise sur le tapis. Jusqu’ici, cinq noms circulent avec force insistance dont celui de l’ancien stoppeur, Noredine Kourichi. Ce dernier, que nous avons joint hier après-midi au téléphone, dit être candidat, pour peu qu’on veuille l’engager. Autrement dit, il attend un signe de la FAF.
Noredine Kourichi, comment avez-vous accueilli la nouvelle de la démission du sélectionneur national ?
Avec surprise. Oui, j’étais quelque peu surpris de le voir s’en aller à ce moment précis.
Pour moi, son départ ne s’envisageait pas dès lors qu’il a été reconduit après le Mondial. A cette époque, tout le monde croyait que c’en était fini pour lui, mais il a été, contre toute attente, reconduit. Donc pour moi, son départ a été une réelle surprise.
Même après les deux échecs à domicile ?
Bah, oui ! Cela fait partie du jeu. Si l’on revoit les bilans, cela fait longtemps que cette situation perdure. On ne gagne plus depuis le quart de finale de la CAN face à la Côte d’Ivoire
Les carottes étaient tout de même cuites pour lui après le faux pas face à la Tanzanie, une équipe quand même à notre portée ?
Sincèrement, je n’ai pas vu tout le match. J’étais au Stade de France pour France – Biélorussie. Je n’ai vu que la deuxième mi-temps de Algérie – Tanzanie. J’ai été frappé par le nombre d’occasions ratées. J’ai découvert avec une déception certaine qu’on continuait à tourner en rond devant. Tenez Abdoun, il avait une chance sur 100 de buter sur le gardien, tellement les buts étaient ouverts, mais il l’a fait quand même !
Depuis hier, (entretien réalisé hier, ndlr), votre nom revient avec insistance parmi les techniciens susceptibles de succéder à Rabah Saâdane, qu’en est-il au juste ?
Rien pour le moment. Là, il y a un sélectionneur qui vient à peine de s’en aller, je crois qu’il faudra laisser le temps à tout le monde de digérer ça. Il y a des responsables en place à qui il faut laisser le temps d’établir le profil, entre guillemets, parfait du futur sélectionneur.
Vous nous avez déclaré lors de votre récente visite au Buteur que vous seriez candidat à la succession de Saâdane en 2012, le hasard a voulu que celui-ci parte plus tôt, maintenez-vous toujours ce projet ?
Absolument. Je crois que ma passion pour cette Equipe nationale est de notoriété publique. J’ai toujours dit qu’elle me ressemblait et que j’étais disponible, car je crois sincèrement que je peux apporter un plus. C’est vrai qu’on parle souvent de moi à chaque fois qu’il est question de renforcer le staff de la sélection, mais comme je l’ai dit, on est dans une période transitoire où les dirigeants ont plutôt besoin de tranquillité pour réfléchir à la décision à prendre.
Dites-nous sincèrement si vous comptez débarquer à la FAF avec un projet et une lettre de candidature ?
Oui, mais il faudrait d’abord un signe des dirigeants. Un intérêt pour le technicien que je suis. C’est comme ça que cela se passe. On verra bien.
On parle aussi d’un éventuel duo Sandjak-Kourichi, vous pensez que c’est possible ?
Tout est possible, pour peu qu’il y ait une réelle envie de travailler ensemble. Mais attendons encore pour voir.