Kits SKD débloqués : prévisions à la hausse des prix des véhicules

Kits SKD débloqués : prévisions à la hausse des prix des véhicules

Des quantités de kits de montage automobile bloqués pour plus d’une année ont été débloquées et des unités de montage devront reprendre activité dans la mesure des stocks des kits disponibles. Les interrogations sur les prix des véhicules qui seront produits enflamment déjà le marché.

Des rumeurs ont largement été relayée la semaine dernière sur une éventuelle reprise de la vente de deux modèles Renault. Des prix ont été même avancés à savoir le modèle Clio à 2.149.000 DA et Symbol 1.639.000 DA. Une information qui a été vite démentie par des concessionnaires niant la disponibilité d’offre pour le moment.

Il s’agit donc de prix qui datent de 2019 et qui figuraient sur d’anciennes publications de Renault Algérie. Ceci dit, l’information a été largement relayée d’autant que ces supposés prix sont plutôt attractifs comparativement à la situation actuelle du marché. Il faut noter que si le dédouanement des kits SKD de la marque Renault semble se confirmer, notamment au niveau de l’usine d’Oued Tlélat à Oran, les autres opérateurs sont confrontés à des problèmes plus complexes.

Les groupes concernés et dont les patrons sont actuellement en prison et/ou poursuivis dans des affaires de corruption, devront attendre les jugements définitifs pour avoir enfin la possibilité de régularisation de leurs kits d’assemblage encore bloqués. Il s’agit donc du groupe Tahkout Manufacturing Company (TMC) et du groupe SOVAC.

Les prix connaitre d’importantes hausses. Quelles en sont les raisons ?

Selon ce qu’a rapporté ce dimanche le quotidien le Soir d’Algérie, citant de bonne source, les prix des véhicules qui seront produits prochainement par les kits débloqués devront connaitre d’importantes hausses. Ces augmentations seront d’ordre de « 20 à 30% par rapport au prix hors taxe initial », indique-t-on.

Pour ce qui est des raisons qui entraineront ces hausses considérables, l’on cite en premier lieu « la TVA (19%) » qui devra être prise en compte par les opérateurs d’autant que la période de grâce accordée dans le cadre de leurs investissements est arrivée à expiration. À rappeler qu’il s’agit d’une période de cinq ans d’exonération de paiement des droits et taxes.

Le droit de douane est également cité comme raison pouvant amener à la hausse des prix des véhicules. À noter que ce droit varie en fonction du pays d’origine et est à 5% pour l’Europe et 15% pour les autres pays.

Autre facteur à prendre en considération, selon la même source, c’est les frais liés à la longue période de stockage dans les ports du pays, seront sans doute particulièrement élevés au grand dam du client qui n’arrive plus à se permettre un moyen de locomotion propre à lui.