Kidnappings, harcèlements et violences à l’égard des enfants ,La vie des enfants en état d’alerte

Kidnappings, harcèlements et violences à l’égard des enfants ,La vie des enfants en état d’alerte
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D’après le réseau Nada pour la défense des droits de l’enfant, plus de 1 000 rapts sont signalés par an. La Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche médicale (Forem) qui a récemment établi un bilan annuel des violences faites aux enfants, recense près de 50 000 cas de maltraitance chaque année.

En effet, le ministère de la Solidarité national, de la Famille et de la Condition de la femme avait organisé une rencontre nationale des cadres du ministère de deux jours dans la wilaya de Tipasa.

Une réunion qui a porté sur plusieurs axes sur «l’octroi des aides sociales dans les délais fixés», «l’amélioration des relations entre le ministère et les structures décentralisées» et enfin «la cohésion entre les différents intervenants locaux» en vue «d’assurer une intervention rapide dans les cas urgents». Cette rencontre a été sanctionnée par un accord sur la décentralisation de plusieurs programmes et activités du secteur.

De ce fait, la ministre a estimé que cette rencontre a été «fructueuse », soulignant l’importance de l’action sociale commune dans la réussite des programmes de solidarité nationale et d’action sociale.

LG Algérie

La réunion a vu la participation des directeurs de l’action sociale au niveau national et des directeurs généraux des agences du développement social et de la gestion du microcrédit. Mme Bendjaballah a précisé que la tenue de cette rencontre vise à «réorganiser l’action des différentes structures au niveau local» à travers «le renforcement de la coordination».

Elle a rappelé que des propositions ont été formulées sur «la création d’un guichet unique décentralisé au niveau de la wilaya». Dans le but d’améliorer les relations entre l’administration centrale et ses structures locales, il a été proposé l’élaboration d’un calendrier d’évaluation périodique. La ministre a souligné, dans ce sens, l’importance de renforcer la coordination entre les différents intervenants locaux.

En outre, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati, a plaidé pour le rétablissement de la peine de mort dans les cas graves qui touchent les enfants.

«Nous sommes parmi les gens qui disent qu’en cas d’enlèvements d’enfants suivis d’agressions sexuelles et d’assassinats, la peine de mort doit être rétablie, car dans ce genre de situations, c’est la société qui est ébranlée et ce sont ses fondements qui sont touchés», a estimé Khiati, ouvrant ainsi le débat sur la peine de mort.

A. H.