Les observateurs de la situation sécuritaire au Sahel justifient la série des opérations de rapt de ressortissants étrangers par l’absence d’un corps de sécurité au Mali, capable de faire face aux menaces des groupes d’AQMI.
En effet, les deux opérations de kidnappings ayant eu lieu au nord du Mali suscitent moult interrogations, notamment celles liées aux capacités de Bamako à faire face à AQMI.
Cependant, AQMI, à travers ces deux opérations de rapt à Tombouctou, a envoyé un message fort à la coalition antiterroriste, présidée par l’Algérie. Selon les observateurs, la manière dont les ressortissants étrangers ont été enlevés dénote d’un développement dans les méthodes jusque-là adoptées par AQMI. A relever que les dernières opérations remettent en cause la capacité des pays du Sahel à assurer la sécurité même au sein de leurs villes. Tout en étant conscient que les opérations de kidnapping sont souvent menées par AQMI entre le mois de septembre et février de chaque année. Bien qu’elle n’ait pas encore adopté les deux dernières opérations, au moins 14 otages sont toujours retenus par AQMI, et ce depuis le début de l’année en cours.