Le jeune boughdiri, agé de 30 ans, marchand ambulant, s’est rendu au siège de la sûreté de wilaya pour voir les responsables afin qu’on lui rende sa marchandise, des olives emballés dans des cartons, saisie quelques heure plutôt. Il s’était, au préalable, aspergé d’essence avant de rentrer dans les locaux de la police.
Devant le refus des responsables de le recevoir, il a alors mis le feu à ses vêtements au commissariat même. Il sera transféré brûlé jusqu’au 3ème degré selon un policier qui s’est confié à Algérie1. Le siège de la sûreté de wilaya sera d’ailleurs fermé au public le lendemain pour les besoins de l’enquête et du nettoyage.
La nouvelle de cette immolation a mis en émoi toute la ville de Khenchela. Son frère s’est présenté avec une bonbonne de gaz dans une tentative de la faire exploser, en vain heureusement. Des pneus ont été incendiés alors que, dans un premier temps, la police s’était faite discrète, certainement pour ne pas envenimer les choses.
C’est la protection civile qui a subi les assauts des protestataires qui ont lancé des pierres sur les sapeurs pompiers. Le lendemain c’est a dire le 22 vers 23h 30 des attroupement se sont formés prés de Dar Thakafa et delà les jeunes voulaient faire une marche mais la police est intervenue et une vingtaine de jeunes seront arrêtés. C’est ensuite que la situation s’est envenimée pour se transformer en émeutes.
Toujours en vie
Notons que la direction régionale de la sûreté de Constantine a dépêché une commission pour faire une enquête. A l’heure où nous mettons en ligne, les jeunes appréhendés n’ont toujours pas pas été relâchés .
Selon des fonctionnaires de la santé contactés par Algérie1, la victime est gravement brûlée au 3ème degré mais encore en vie au CHU Touhami Benflis de Batna alors que le 22 juillet à 23 h la nouvelle de sa mort est parvenue à sa famille et s’est propagée dans toute la ville de Khenchela qui s’est embrasée.