Khenchela vit depuis jeudi jusqu’au mercredi 23 novembre des moments forts à l’occasion de l’ouverture du 4e festival culturel local de la musique et la chanson chaouies . Ce festival a débuté par un défilé des troupes folkloriques participantes venues des régions de Tlemcen, Tamanrasset, Ghardaïa, Tizi-Ouzou, Biskra, Batna, Tébessa, Souk Ahras et Oum El Bouaghi qui ont ravi le nombreux public Khencheli.
Le spectacle d’ouverture s’est déroulé sur la vaste place jouxtant la nouvelle cinémathèque de la ville qui abritera tous les concerts de ce festival organisé sous l’égide du ministère de la Culture et placé, cette année, sous le thème : » Sonorités des aïeuls dans la mémoire des descendants « .
L’ouverture a été faite par Abdelhamid Bouzaher, le chantre de la chanson chaouie et adepte de feu Aissa djermouni El harkarti aux côtés des » stars » de ce genre musical à l’image de Nasreddine Horra, Aziz Chaoui, Hassane Dadi ainsi que les orchestres de l’Institut régional de musique de Batna, en plus de la troupe de musique andalouse de Tlemcen.
Le premier concert a été en fait un hommage au chanteur Hassan Nemer alité à la suite d’une maladie et à l’artiste Tayeb Merrir âgé de 92 ans, célèbre pour sa chanson » Nouna » (prénom de femme chaouie), » Trig Lekhroub » (la route d’El Khroub) et » Hobbi Lawel » (mon premier amour) sont les plus connues et sont encore à ce jour reprises par de jeunes chanteurs. Merrir qui conserve une excellente mémoire affirme avoir entretenu de très bonnes relations avec les artistes Ali El Khencheli, Beggar Hadda, Cheikh Bouregaâ et le flûtiste Brahim Ben Debbache.
les organisateurs ont affirmé à AlgériePlus que les troupes qui remporteront les trois premières places du festival seront qualifiées pour le festival national de la musique et la chanson Amazigh qui se tiendra en décembre prochain à Tamanrasset.
Des concerts sont également animés par plusieurs artistes dont Farida Chaouia, Massinissa et des troupes de danses chaouie, mozabite, targuie et kabyle. En somme le public a eu à admirer la culture du vaste terroir qu’est l’Algérie, riche par ses potentialités multiples, ses particularités, ses hommes et ses femmes.
Sur le plan de la communication et des conférences, cinq interventions portant sur la chanson et le patrimoine populaire sont programmées en marge de cette manifestation destinée, selon les organisateurs, à promouvoir la musique traditionnelle dans sa dimension nationale.
