Khelil: « Si j’avais joué au football avec Toufik, j’aurais évité tous ces problèmes »

Khelil: « Si j’avais joué au football avec Toufik, j’aurais évité tous ces problèmes »

IMG_9495_ph_khiro_5_109025230_754275635.jpgL’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, a confirmé avoir rencontré le général à la retraite Toufik quatre fois lorsqu’il était ministre : « On m’a dit que si j’avais joué le football avec Toufik, j’aurais évité tous ces problèmes ».

Une de ses rencontres était lors de la présentation du projet controversé de loi sur les hydrocarbures, que Toufik n’avait pas refusé, émettant uniquement des réserves sur la réalisation du siège du ministère de l’Energie à Ben Aknoun.

M. Khelil a démenti, lors d’un entretien à Ennahar TV, tous les propos de l’ancien procureur général Zeghmati, les qualifiant de propos mensongers infondés, ajoutant que la seule fois où il a eu affaire à la justice était sa réponse à une correspondance de la police judiciaire, en présentant un certificat médical portant mention du médecin qui certifie son incapacité à voyager.

L’ancien ministre de l’Energie confirme avoir rencontré Farid Bedjaoui à Paris : « J’ai rencontré Farid Bedjaoui à Paris. Il s’était présenté comme le conseiller du directeur de Saipem. Je rencontrais souvent les dirigeants de compagnies étrangères et des ministres à Paris, Washington et Genève. C’était tout à fait normal. Et ça s’est répercuté positivement sur l’économie nationale », a-t-il déclaré.

Saâdani et Ouyahia pratiquent le populisme

Lors de cet entretien à Ennahar TV, Chakib Khelil n’a pas manqué de critiquer le chef de cabinet de la présidence, Ahmed Ouyahia et le SG du FLN Amar Saâdani, qui, selon lui « pratiquent le populisme.

Concernant ses biens, Chakib affirme avoir 1 million de dinars dans son compte en Algérie et 900 000 euros en Suisse. Il a déclaré posséder une maison à Washington qu’il a louée et un petit appartement qu’il occupe actuellement.

Chakib Khelil critique aussi la France qui, selon lui cherche le gain facile. Les entreprises françaises « cherchent le gain facile et rapide», a-t-il dit, ajoutant que ces dernières ne cherchent pas à investir dans des projets importants dans notre pays.