Khalida Toumi « Je ne me permettrais pas m’exprimer sur la montée des mouvements islamistes dans le monde arabe »

Khalida Toumi « Je ne me permettrais pas m’exprimer sur la montée des mouvements islamistes dans le monde arabe »
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L’invité du forum d’El Khabar, Mme. Khalida Toumi, la ministre de la Culture, a affirmé que la liberté d’expression et de création sont considérés comme des acquis en Algérie, ajoutant qu’elle n’a pas le droit en tant que citoyenne et militante de s’exprimer sur la montée des mouvements islamistes dans le monde arabe, à l’instar de la Tunisie, l’Egypte et la Libye.

« L’intervention de l’OTAN en Libye ne peut être qualifiée de révolution visant la libération des peuples », a-t-elle précisé, ajoutant que les manifestations culturelles, à l’instar de celle des « Journées du film engagé », ont pour but de nous faire changer les idées. « Nous ne voulons pas rester seulement des consommateurs d’idées », soutient-elle, soulignant que le commissariat de cette manifestation a voulu présenter une nouvelle conception de la résistance et de l’engagement. En ce qui est de la production du film cinématographique sur la personnalité de l’Emir Abdelkader, Mme. Toumi a justifié le retard mis dans son lancement par « la réunion de toutes les conditions artistiques et techniques permettant de produire un film correspondant au statut de cette Homme d’Etat ». A cet effet, elle a reconnu que la production d’un film de cette envergure nécessite des moyens et des expériences cinématographiques de haut niveau. S’agissant de l’acquisition des droits d’auteurs des ouvrages de Kateb Yacine, la même interlocutrice a indiqué que son département n’a pas réussi à racheter les droits d’auteur des ouvrages du grand romancier algérien, Kateb Yacine, possédés par des éditeurs français. Selon Mme. Toumi, les maisons d’édition françaises qui possèdent l’exclusivité des droits rejettent catégoriquement l’idée de céder lesdits droits, en dépit des différentes tentatives menées par les services du ministère.