Khaled Sid Mohand, journaliste algérien arrêté et détenu en Syrie depuis 6 jours

Khaled Sid Mohand, journaliste algérien arrêté et détenu en Syrie depuis 6 jours
khaled-sid-mohand-journaliste-algerien-arrete-et-detenu-en-syrie-depuis-6-jours.jpg

Khaled Sid Mohand, un reporter freelance travaillant pour le compte France Culture, a été arrêté en Syrie, le 9 avril 2011 à Damas, annonce Reporters sans frontières (RSF). De nationalité algérienne, le journaliste se trouvait en Syrie pour couvrir les contestations au régime en place et réalisait des documentaires pour l’émission « Sur les docks » de France culture.

Khaled Si Mohand, 40 ans, originaire de la région d’Ain El Hammam, en Kabylie, collaborait également pour le journal Le Monde de manière occasionnelle.

D’après les informations recueillies par RSF, il serait incarcéré dans une prison à Damas. « Depuis le début du mouvement de contestation, les exactions contre les professionnels des médias se sont multipliées en Syrie », dénonce RSF dans un communiqué.

Toujours selon l’organisation, « des journalistes étrangers ont été arrêtés et expulsés, et de nombreux journalistes et blogueurs syriens ont également été arrêtés. En outre, « le pouvoir de Damas empêche les journalistes, qu’ils soient syriens ou étrangers, de couvrir les manifestations, leur interdisant de se rendre sur place ».

RSF dénonce « un black-out médiatique sur les manifestations et les exactions commises par les forces de l’ordre pour mâter la contestation », et appelle « les autorités syriennes à libérer tous journalistes et net-citoyens, qu’ils soient étrangers ou syriens, ainsi que les prisonniers d’opinion actuellement détenus en Syrie ».

Depuis le début du mouvement de contestation, les exactions contre les professionnels des médias se sont multipliées, affirme le site spécialisé Category.net. Des journalistes étrangers, notamment travaillant pour les agences de presse AP et Reuters, ont été arrêtés et expulsés.

De nombreux journalistes et blogueurs syriens ont également été arrêtés. En outre, le pouvoir de Damas empêche les journalistes, qu’ils soient syriens ou étrangers, de couvrir les manifestations, leur interdisant de se rendre sur place.