Dans des propos rapportés par le site Algérie Patriotique, le général à la retraite, Khaled Nezzar, a tenu à répondre aux critiques émises à son encontre par l’ancien moudjahid Amar Benaouda.«Je ne suis pas tellement surpris par la déclaration faite à El-Tarf par le colonel Benaouda. D’autres avant lui, qui font de Chadli Bendjedid leur champion, ont eu à le déclarer», a indiqué le général Khaled Nezzar.
«Malgré les multiples déclarations de Chadli qui a affirmé qu’il avait démissionné de son propre gré, et bien que ces déclarations ont été rapportées par les journaux à l’époque, puis consignées dans ses mémoires pour être portées à la connaissance de tous les Algériens, voilà qu’un triste individu, qui pour des raisons que nous deux seuls connaissons, déblatère.» Pour le général Nezzar, le colonel Benaouda «croit pouvoir faire oublier le préjudice qu’il a occasionné à l’Algérie lorsqu’il était attaché militaire au Caire en 1965 et que j’ai eu à mettre à nu malgré moi». En parlant de préjudice, l’ancien ministre de la Défense fait état d’une lettre signée par le colonel Benaouda, alors détaché auprès de l’ambassade d’Algérie en Égypte, dans laquelle il était dit que le président Ben Bella mettait à la disposition des Égyptiens l’armement et les munitions de l’ALN entreposés dans ce pays arabe. Selon le général Nezzar, en signant cette lettre de façon unilatérale, le colonel Benaouda a fait perdre à l’Algérie «une quantité d’armes qui nous aurait permis d’équiper une bonne partie de nos unités d’infanterie et d’artillerie de l’époque».