Les redresseurs du FLN préfèrent la désignation d’une personnalité faisant l’unanimité, comme l’a indiqué El-Hadi Khaldi, qui a réitéré, hier, en marge de l’ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation, son refus du recours aux urnes.
Selon lui, le mouvement de redressement du FLN a défini les critères que doit réunir le nouveau secrétaire général du parti, pour succéder à Abdelaziz Belkhadem, destitué le 31 janvier dernier. «Le nouveau secrétaire général doit avoir plus de 60 ans. On ne veut pas un SG de la nouvelle génération qui ne comprend rien à la politique et n’a pas d’expérience. On a essayé des personnes de la nouvelle génération au sein du parti et ça n’a rien donné», dira Khaldi. On se demande quand est-ce que l’ex-parti unique a connu un responsable faisant partie de cette nouvelle génération, et si ce ne sont pas précisément les gens de plus de 60 ans qui se trouvent aujourd’hui à l’origine de ce blocage total…
L. A. R.