L’Association des présidents de clubs professionnels, fraîchement réactivée avec Abdelkrim Yahla à sa tête, ne trouve pas grâce aux yeux de Mahfoud Kerbadj qui dit ne «pas reconnaître cette association tant qu’elle n’a bénéficié de l’agrément du MJS», a explicitement dit le président de la Ligue de football professionnel. Ce dernier ira loin en refusant carrément que ladite APCP se réunisse au siège de la LFP. Bien évidemment, Mahfoud Kerbadj ne joue nullement les va-t-en-guerre, réitérant même son soutien pour Abdelkrim Yahla, élu président de l’association, mais ne lui ouvre pas pour autant les portes de la Ligue. «Je ne suis pas contre cette association, mais je ne la reconnais pas. Nuance ! Pour être honnête avec vous, je ne vois même pas son utilité. Lorsque nous avions créé cette association, les clubs de la première division d’alors n’avaient pas de représentants à la LNF, ce qui fait qu’on avait jugé utile de s’organiser autour d’une association pour faire valoir les droits de nos clubs. Mais aujourd’hui, le conseil général de la LFP compte six présidents de clubs professionnels mandatés par leurs pairs. A partir de là, je ne vois pas l’utilité de revenir à l’APCP aujourd’hui», a précisé Mahfoud Kerbadj, qui ira loin en ne reconnaissant ni l’association dont il était président à une époque récente ni ses revendications. Ça va faire jaser.
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Yahla : «Advienne que pourra !»
Abdelkrim Yahla, fraîchement nommé à la tête de l’Association des présidents des clubs professionnels, ne semble nullement froissé par les propos tenus par Mahfoud Kerbadj qui dit ne pas reconnaître la légitimité de ladite association. «On ne veut entrer en conflit avec personne. Nous avons émis l’idée de nous retrouver une seconde fois au siège de la Ligue pour débattre de certains points, mais puisqu’on me dit que Kerbadj en est contre, il n’y a aucun problème. Cela ne nous dérange pas du tout. L’Association continuera à œuvre dans le but pour lequel elle a été créée, et advienne que pourra. Ce n’est pas parce que Kerbadj dit ne pas la reconnaître qu’il faudra tout abandonner», a dit le président du WAT qui a été élu par ses pairs à la tête de la APCP. Un bras de fer est engagé.
