Kenza, une lycéenne algérienne qui risque d’être expulsée de France

Kenza, une lycéenne algérienne qui risque d’être expulsée de France

Kenza est une adolescente Algérienne scolarisée dans un lycée en France. Cette lycéenne devrait passer son bac cette année, mais au lieu du soutien qu’elle aurait dû trouver, elle s’est heurtée à une vive inquiétude après avoir rendu compte qu’elle risquait d’etre expulsée du territoire Français.

La jeune fille est inscrite au lycée des Bruyères (Sotteville-lès-Rouen) en dernière année. Habitant la Normandie, Kenza avait récemment reçu une lettre stipulant qu’elle devrait quitter le territoire français, ce qui l’avait plongé dans une grande inquiétude quant à son avenir, mais ce qui avait également suscité un grand élan de solidarité avec cette jeune lycéenne.

Une élève studieuse qui veut faire Sciences Po

Kenza est décrite par son entourage comme étant une élève modèle. En effet, ses collègues ainsi que ses enseignants, affirment que la jeune algérienne est une élève studieuse et ambitieuse. Tous s’accordent à dire qu’il s’agit de quelqu’un qui est parfaitement intégré, et qui mériterait donc son droit à la scolarisation.

L’adolescente algérienne qui est scolarisée en France, et en plus du bac qu’elle prépare, est également inscrite pour un concours de Sciences-Po Paris. Kenza du haut de ses 19 ans, est inquiète que toute cette situation influence négativement sur ces résultats et sur son avenir.

Une pétition été lancée le 24 décembre 2021 pour soutenir la jeune Kenza. Cet élan de solidarité a pu collecter plus de 2000 signatures au bout de deux jours seulement.

Une action en justice

Kenza, la lycéenne algérienne inscrite dans un lycée en France, affirme que quand elle avait 18 ans, elle et ses parents ont essayé de régulariser sa situation. Un appel aux services d’un avocat a également été fait, sachant que cette procédure ne sera pas facile.

Kenza précise que ses parents sont actuellement en Algérie, et qu’ils sont très stressés à propos de la situation de leur fille. Cette dernière estime enfin que la préfecture pourrait annuler son obligation de quitter le territoire français comme elle l’avait fait pour un boulanger guinéen à Besançon.