Kayserispor ne sait plus quoi inventer pour justifier sa plainte envoyée à la FIFA contre Karim Ziani qu’il accuse de s’être engagé à être transféré définitivement vers le club, avant de se rétracter. Après que le manager du club eut invoqué le refus du joueur algérien de ramener de Wolfsburg les documents de son transfert, alors qu’il aurait promis de le faire, l’entraîneur Shota Arveladze est venu mettre son grain de sel dans l’affaire en tirant lui aussi sur Ziani, mais aussi et surtout sur sa famille.
Arveladze : «La scolarisation des enfants n’est qu’un prétexte»
S’exprimant à l’agence de presse turque Anatolie, Arveladze a donné sa version sur la «volte-face» -suivant le raisonnement de Kayserispor- de Ziani. Ainsi, il estime que c’est la scolarisation des enfants du joueur qui a été brandie pour justifier le changement de cap : «Avant la fin de la saison, la petite famille de Ziani l’a rejoint à Kayseri, mais son père s’est excusé par la suite de l’impossibilité qu’elle puisse rester. Si c’est ça le réel souci des Ziani, ce n’est vraiment pas un problème puisqu’il existe même des écoles pour les enfants étrangers et personne ne s’en est jamais plaint. Ziani a évoqué la scolarisation de ses enfants comme prétexte pour renier son engagement», a-t-il avancé.
«J’ai des joueurs étrangers qui n’ont jamais évoqué la scolarisation

Allant plus loin dans ses attaques contre l’international algérien, Arveladze a assuré : «J’ai des joueurs étrangers qui se donnent à fond sur le terrain et qui n’ont jamais évoqué la scolarisation de leurs enfants ni justifié leurs décisions avec un tel argument, mais il y a malheureusement d’autres qui le font.» Une manière de laisser entendre que Ziani est un tricheur qui invoque de faux prétextes pour se défiler, appelant la direction du club à recruter des joueurs qui auront, selon lui, davantage de respect envers le club. C’est à ce titre que sera recruté un jeune milieu de terrain argentin de 17 ans.
Kayserispor enchaîne les arguments farfelus
A travers les propos de l’entraîneur de Kayserispor, il apparaît clairement que le club est dans le désarroi, au point d’évoquer chaque jour une explication différente au refus de Karim Ziani de prolonger l’aventure avec le club. Après l’argument farfelu de la parole donnée, puis celui encore plus farfelu de l’engagement du joueur de ramener lui-même les documents de son transfert –ce qui ne convainc personne, puisque les joueurs ne s’occupent pas personnellement de la paperasse de leurs transferts dans les clubs qui se respectent, surtout pas en Allemagne-, voilà donc que c’est à présent la faute au papa de Ziani et à ses enfants. Autant dire que, si la plainte envoyée à la FIFA est motivée par de tels arguments, elle a très peu de chances d’aboutir.