Karim Tabbou a considéré que «la démocratie et le changement ne s’improvisent pas». Pour lui, le le FFS n’est pas un parti qui dit : « On sort dans la rue, puis on verra».
La liberté et la démocratie sont des processus qui se construisent dans un cadre « pacifique », a affirmé hier à Alger le premier secrétaire national du parti du Front des forces socialistes (FFS), Karim Tabbou. «Un meeting populaire peut servir de tribune d’expression aux vraies forces du changement qui existent et qui essaient d’activer au sein de la société », a déclaré M. Tabbou. Le responsable du parti d’Aït Ahmed qui était l’invité d’un émission sur la Radio nationale Chaîne III « Politique » a considéré que «la démocratie et le changement ne s’improvisent pas».
Pour lui, le le FFS n’est pas un parti qui dit : «On sort dans la rue, puis on verra». «Il faut faire un effort important pour aller vers un changement pacifique et ordonné», a-t-il dit, relevant l’existence de «divergences de fond sur la méthode et la nature de ce changement» au niveau des organisations politiques et sociales. «Le pays a besoin d’une transformation politique sérieuse et la responsabilité incombe à la fois au pouvoir, à l’opposition et à l’élite du pays», a-t-il estimé, rappelant que son parti ne s’est jamais associé à la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) qui a appelé à des marches chaque samedi.
Le FFS avait, rappelons-le, organisé vendredi un meeting populaire à la salle Atlas, à Alger, en présence de nombreux militants du parti et de représentants de formations politiques de Tunisie et du Maroc ainsi que d’organisations de la société civile, sous le mot d’ordre de «Justice sociale, équité et solidarité».
I. A.
Par : Ines Amroude