Arrivés jeudi soir à Luanda, les Fennecs se sont mis, dès le lendemain, au travail. L’ailier droit Karim Matmour (Borussia Mönchengladbach) nous livre ses premières impressions et revient sur la semaine de préparation effectuée dans le Sud de la France.
Karim, quelques heures après son arrivée à Luanda, comment va l’équipe algérienne ?
Et bien je dirais qu’elle va bien. Nous avons fait un bon voyage et avons reçu un bon accueil. L’ambiance dans le groupe est toujours aussi sereine, c’est notre force ! A présent, il s’agira pour nous de peaufiner la préparation et de nous adapter au climat. Nous sommes dans la dernière ligne droite.
Justement, votre préparation au Castellet a été critiquée par une grande partie de la presse locale, notamment au sujet du climat. Quel bilan pouvez-vous nous dresser de ce stage ?
En fait, nous avons beaucoup travaillé le foncier, avec des séances d’entraînement d’une durée de deux heures. Des séances exigeantes sur le plan physique. C’est pour cela que le staff technique a choisi un stage dans un pays au climat tempéré Autrement, on n’aurait pas pu faire des séances de plus d’une heure et demie. Au final, je dirais qu’on a bien bossé. Il ne reste plus que la dernière phase où il s’agira de s’habituer à la chaleur avant de rentrer dans le vif du sujet contre le Malawi.
Sur le plan tactique, faudra-t-il s’attendre à des changements notables dans la façon d’évoluer des Fennecs ?
Non, je ne pense pas qu’il y aura beaucoup de changements. Jusque-là on a joué dans un système qui nous a bien réussi. Et comme on dit qu’il ne faut pas changer une équipe qui gagne… Maintenant, je pense que c’est à l’entraîneur de trouver une solution en fonction des joueurs blessés afin de présenter lundi l’équipe la plus performante possible.
Question blessures, où en est le groupe? On croit savoir que plusieurs titulaires sont concernés : Yahia, Meghni, Saïfi et Chaouchi. Vous confirmez ?
Pour Chaouchi, tout va bien. Concernant les autres, on en saura un peu plus à partir de demain (samedi). Je ne pense pas qu’on puisse déjà se prononcer sur leur participation ou pas contre le Malawi. De toute façon, je pense qu’on dispose d’un groupe bien étoffé. Nous avons de multiples solutions à chaque poste, et l’on peut combler d’éventuelles absences. On reste positifs dans tous les cas !
Avec son statut de mondialiste, l’Algérie figure parmi les favoris pour le sacre final. Quels sont les objectifs réels de votre équipe?
On préfère ne pas faire trop de calculs, afin d’éviter de nous mettre une pression inutile. Nous avions pour habitude de prendre les choses match par match et nous n’allons pas changer de méthode. Le premier objectif sera de passer le premier tour.
Propos recueillis à Luanda par Réda Zinédine (Rédaction Football 365/FootSud)
