Karim Djoudi évoque la possibilité d’un retour vers le crédit de consommation

Karim Djoudi évoque la possibilité d’un retour vers le crédit de consommation

D’après les déclarations du ministre des Finances, Karim Djoudi, lequel s’est exprimé, lundi à Oran, en marge d’un colloque sur le thème “Organisation de l’administration fiscale et performance, il est fort probable d’autoriser le retour au crédit à la consommation. Cela dit, il faut pour cela que ce crédit soit orienté «vers l’achat de produits nationaux».

Dans ce sens, le ministre a déclaré à la presse que “mon souhait est qu’à un moment donné nous puissions orienter le crédit de consommation vers l’achat de produis nationaux y compris les véhicules”. Conditionnant le retour au crédit à la consommation pour l’acquisition de véhicules par l’émergence d’une industrie automobile nationale, Karim Djoudi a rappelé que l’arrêt de ce crédit, décidé par la loi de finances complémentaire de 2009 (LFC 2009), avait été pris dans un contexte marqué par “un emballement des importations de véhicules, l’endettement des ménages et la création d’emplois et de richesses ailleurs qu’en Algérie”.

Répondant à une question relative à une probable annulation du crédit documentaire (Credoc), le ministre que la loi de finances complémentaire, présentée à l’APN “n’a pas abordé, pour le moment ce point de l’annulation du Credoc, ceci dit une réunion avec les opérateurs est prévue en fin du mois en cours pour discuter davantage de ce point, mais aussi d’autres points tels les problèmes que vivent les opérateurs et les administrations de contrôle et de régulation”, a indiqué le ministre.

Par le passé, a souligné dans ce contexte Karim Djoudi, “il y a eu une place de plus en plus importante des transferts libres et de simples factures de l’ordre de 50% pour les opérations sur biens et 90% pour les services, alors que les opérations sur transfert libre ne donnent pas des éléments de traçabilité, de transparence et de sécurité pour l’économie algérienne”. C’est pour cette raison, a-t-il argumenté, “que nous avons opté pour un mode de financement, à savoir le crédit documentaire qui existe mais qui devient le mode unique”.

RAF avec APS