Kaouane: « C’est la responsabilité des journalistes »

Kaouane: « C’est la responsabilité des journalistes »

«Les médias contribuent à la consolidation de la démocratie et des droits de l’homme», a affirmé le ministre.

«Le rôle des médias dans la consécration des valeurs du vivre ensemble en paix.» Tel a été le sujet dominant de la Conférence nationale présidée, jeudi, à Mostaganem, par le ministre de la Communication, Djamel Kaouane. Dans son intervention, le ministre a tenu un véritable plaidoyer par le biais duquel il a invité, les journalistes à agir et réagir interactivement en défendant le précepte du vivre ensemble.

Ainsi, il a estimé que «le vivre ensemble en paix est un mécanisme nouveau qui renforce les acquis par une approche participative de tous les acteurs, à leur tête les journalistes, dans une démarche positive se démarquant de la subversion et de l’incitation à l’hostilité et à la haine». Sur sa lancée, il a plaidé pour «la participation constructive des médias à la promotion des valeurs de l’humanité, de la culture de la paix et de la tolérance, à l’ère de la mondialisation et des technologies modernes». «Les médias contribuent à la consolidation de la démocratie, des droits de l’homme et à la concrétisation du développement durable», a-t-il ajouté tout en mettant l’accent sur ce qu’il a qualifié de «rôle d’intermédiaire que doit assumer la presse pour renforcer les valeurs de paix, de dialogue et du vivre ensemble».

Dans ce sillage, le ministre de la Communication n’a pas omis de souligner au passage que «la presse plurielle doit oeuvrer avec professionnalisme pour offrir des tribunes d’expression libre et de débat responsable, rapprocher les points de vue et jeter les ponts de la connaissance et de l’acceptation de l’Autre». Résumant le fond de sa pensée, le ministre soulignera ensuite, le fait qu’«un tel climat aide le journaliste à faire preuve d’esprit de responsabilité et de respect de l’éthique de la profession dans la recherche de la véracité de l’information en se démarquant de la propagande, de la rumeur, de la manipulation et des tendances qui favorisent la haine et la discorde».

Djamel Kaouane a rappelé que «la presse nationale a accompagné avec engagement et efficacité la démarche et le processus de paix initiés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et plébiscités par le peuple algérien». Cela, a-t-il ajouté, a «permis l’ouverture d’une nouvelle ère de réconciliation et de renforcement de la foi dans une Algérie stable qui prône cette valeur dans ses relations internationales». Lakhdar Ibrahimi, revenant sur le rôle de l’ONU dans la promotion du vivre ensemble, a, pour sa part «félicité l’Algérie pour le travail accompli jusqu’ici».

Il dira en marge de la conférence que «le vivre ensemble est le projet de toutes les sociétés et de la communauté internationale, notamment à travers les Nations unies créant, encourageant, favorisant les conditions permettant aux peuples, aux régimes différents et aux sociétés de coexister ensemble». «C’est l’objectif suprême. Ce n’est qu’un début», a-t-il souligné. Idem pour Khaled Bentounes qui a, pour sa part, affirmé que «c’est une réalité qui se réalise». Plus on avance dans le temps, plus cette réalité du vivre ensemble s’impose». «Tout le monde voit l’importance de ce thème», a-t-il ajouté.

Cette Conférence nationale a été organisée à l’initiative du ministère de la Communication dans le cadre des festivités de la Journée nationale de la presse célébrée le 22 octobre de chaque année. Elle a été marquée par la participation de spécialistes, de professionnels de la presse et d’universitaires, en présence de Lakhdar Brahimi, du directeur général de la Radio nationale et du président de l’association mondiale soufie Alaouie, cheikh Khaled Bentounes.