Kalusha Bwalya «Pour moi, le CHAN est une grande réussite»

Kalusha Bwalya «Pour moi, le CHAN est une grande réussite»
kalusha-bwalya-pour-moi-le-chan-est-une-grande-reussite.jpg

Quels sont vos premières conclusions après le premier tour ?

D’abord je voudrais rendre hommage au comité d’organisation soudanais. J’étais venu à Khartoum au milieu des années 80 avec l’équipe de Zambie. Le pays a énormément changé. Il n’est plus du tout ce qu’il était, mais les hommes sont restés les mêmes toujours aussi chaleureux et disponibles ».

Sur le terrain, la surprise est venue du Niger qui s’est qualifié pour les quarts de finale. Où s’arrêtera-t-il après avoir écarté le Nigeria lors des éliminatoires et battu l’Egypte il y a quelques mois lors des éliminatoires de la CAN Orange 2012 ?

Il continue de nous interpeller. Vous avez raison de parler du Niger qui a frappé plusieurs grands coups d’affilée et qui n’a peut-être pas fini de surprendre. Mais il n’est pas le seul à avoir pris l’ascenseur pour le haut du tableau. Il n’y a plus de petites équipes. Je dirai que sur un match tout le monde peut battre tout le monde et bousculer les hiérarchies qui semblaient les mieux installées. Les grands du football africain doivent rester aux aguets.

LG Algérie

Que pensez-vous de l’organisation du CHAN par le Soudan ?

Je pense que c’est une excellente occasion de montrer que le Soudan n’est pas ce que l’on en dit ou en écrit dans les médias. Le pays vient d’organiser une consultation politique très importante, cela ne l’a pas détourné de l’organisation du CHAN. D’autres auraient peut-être renoncé au dernier moment. Le Soudan a magnifiquement honoré son contrat. Il a envoyé un message de paix et il a aussi contribué à un renforcement des liens entre Soudanais.

Que pensez-vous de l’idée du CHAN ?

C’est  un merveilleux outil au service du football continental. Tous ceux qui y ont participé en 2009 comme en 2011, joueurs, entraîneurs et observateurs sont unanimement d’accord. Il doit favoriser le renforcement des compétitions dans chacun de nos pays. Il est déjà un objectif pour nos footballeurs, un peu trop délaissés à l’heure de l’établissement de la sélection nationale A. Certains vont peut-être y trouver la chance d’y trouver un engagement hors de notre continent comme j’ai eu la chance de le faire moi-même. Je suis un inconditionnel du CHAN. C’est un excellent concept et, pour ne rien gâcher, nous assistons depuis le coup d’envoi à un très bon spectacle de la part des seize équipes. Le niveau d’ensemble est de grande qualité. Le spectateur que je suis est très satisfait de ce qu’il a vu sur les terrains.

Aucun entraînement sur du synthétique

Les Sud-Africains à la découverte du stade Khartoum

Cette question, nous l’avons posée au sélectionneur sud-africain, dimanche, en conférence de presse après le match Afrique du Sud-Zimbabwe (2-1) : «Vous allez jouer au stade Khartoum face à l’Algérie, le tartan ne risque-t-il pas de s’avérer un handicap pour vous ?» La réponse de Ngomane fut toute simple : «On aura le temps d’y penser. Je pense qu’on va organiser quelques séances d’entraînement sur ce genre de surface. Cela devrait aider mes joueurs à s’y familiariser.» Mais il se trouve que depuis, aucune séance d’entraînement n’a été prévue sur du synthétique. Tous les créneaux effectués jusqu’ici ont eu lieu au stade Al Inghaz qui est doté d’une pelouse naturelle. Ce n’est qu’aujourd’hui, à l’heure du match (17h), que les Bafana Bafana vont faire connaissance avec la pelouse du stade de Khartoum. Le manager de cette sélection de l’Afrique du Sud ne voulait pas en parler, mais il semblait bien contrarié, hier, par l’annonce du lieu de l’entraînement du soir. On l’avait entendu vociférer au téléphone avec l’un des membres du comité d’organisation qui lui avait communiqué par sms le lieu de l’entraînement.

Cela pourrait paraître avantageux pour l’Algérie de voir que son adversaire n’a pas pu décrocher de créneaux d’entraînement sur du synthétique, mais cela reste aléatoire du moment que le match peut se jouer sur non pas un seul mais plusieurs détails comme avait tenu d’ailleurs à nous le signaler Ngomane, dimanche, en conférence de presse. Wait and see !