Le centre culturel algérien à Paris a procédé, dernièrement, à la publication du onzième numéro de la revue «Kalila». Cette dernière traite de différents sujets ayant trait à l’actualité algérienne, plus précisément à l’Histoire algérienne à l’instar du 17 Octobre 1961 avec la représentation des spécificités de l’artisanat algérien avec une exposition « L’artisanat d’Algérie : voyage à travers l’Europe ». La revue aborde ces thèmes de manière bien particulière.
Nous voyons bien le lien indélébile entre ces événements historiques et leur impact sur la vie quotidienne des artistes qui transparaît d‘ailleurs à travers leurs œuvres, que cela soit des œuvres romanesques, des œuvres picturales ou même des textes dramatiques.
D‘ailleurs de prime abord, une épigraphe qui a déjà été publié dans le neuvième numéro nous montre la volonté de faire de la revue Kalila un outil certes d‘informations, mais également un support de libre débat et de contributions diverses. «Kalila s‘inscrit dans cette volonté de nous ouvrir les uns aux autres, de dépoussiérer les ponts censés nous rapprocher dans un monde souvent intolérant et injuste».
Ce numéro est donc une véritable opportunité d‘échanges entre notamment les universitaires et les chercheurs, à l‘instar de la contribution d‘écrivains, d‘enseignants spécialistes, ou encore de femme et d‘homme des différents arts.
Avec ce nouveau numéro, l‘éditorial rédigé par Mouloud Mimoun, nous explique que cette revue est consacré à mettre en valeur la programmation des différents événements culturels du CCA de paris. Ainsi,« le Centre culturel algérien invite ses habitués à butiner dans un programme très éclectique qui fait la part belle à l‘artiste honoré dans sa discipline de
prédilection. »
Selon l‘éditorialiste, une diversité culturelle sera au rendez-vous pour égayer les après-midis et les soirées des spectateurs. Une affiche haute en musique, en théâtre, en arts plastiques et en conférences-débats pour donner une Algérie en couleurs. « Raï, chaabi et arabo-andalou exprimeront leurs différentes couleurs musicales tandis que l‘artisanat algérien exposera ses mille facettes ancrées dans la culture ancestrale. L‘art théâtral, lui, commémora les massacres du 17 octobre 1961, dont c‘est le cinquantième anniversaire, à partir des écrits de Abdelmalek Sayad et Jean-Luc Einaudi, dans une mise en scène de Aziz Chouaki. C‘est avec une grande fierté que l‘Agence nationale de l‘artisanat traditionnel (Anart) expose cet automne au Centre culturel algérien à Paris. Les œuvres des artisans algériens illustrent la richesse, la créativité et l‘excellence du savoir-faire d‘une culture ancestrale ancrée dans la profondeur de l‘histoire algérienne », annonce Mouloud Mimoun.
Enfin, Madame F. Barchiche, directrice générale de l‘Anart, a contribué dans ce nouveau numéro de Kalila à expliquer que sa participation est précieuse car cela présentera « la multitude des styles, symboles et genres de produits artisanaux qui véhiculent un ensemble de valeurs n‘est pas chose aisée. C‘est cependant l‘ambition de cette exposition à travers laquelle l‘Anart rend hommage aux artisanes et artisans qui ont su allier les exigences des métiers ancestraux et des matériaux nobles tout en s‘inscrivant dans une démarche créative et innovante.»
Par : Kahina Hammoudi