Rencontré à l’occasion de la 3e édition du Salon des véhicules industriels et utilitaires, Kagan Duman, directeur régional de Ford Cargo, a bien voulu répondre à nos questions.
Comment se porte le camion Ford à l’international
Par rapport au marché algérien, la performance du camion Ford est en nette progression.
Sauf que sur l’international, nous avons connu une baisse, comme tous les constructeurs, due en grande partie à la crise économique. En Turquie, le marché a chuté d’un tiers alors qu’en Russie, l’un des plus gros marchés pour notre marque, il a baissé de 80%. Il faut dire que chaque marque a été touchée à des degrés différents et que cela peut arriver dans n’importe quelle économie. Mais nous misons sur le long terme. Ford Cargo est une marque centenaire et, de notre côté, nous regardons le futur avec optimisme.
Quelles sont vos appréciations par rapport au Salon ?
Nous avons remarqué que ce Salon est très professionnel. Le niveau, que ce soit de la marque Ford ou de ses concurrents, a nettement évolué et l’attitude devient de plus en plus professionnelle. Comme j’ai été en charge du marché algérien en 2005, j’ai constaté qu’il y a une nette amélioration alors que les concessionnaires se rapprochent de plus en plus du niveau européen.
Comment évaluez-vous le marché algérien en 2009 ?
J’ai remarqué que le marché a nettement progressé avec des chiffres assez intéressants. Par rapport à l’année 2005 où il n’y a eu que 3500 ventes avec, comme leader, la SNVI, les ventes de camions sur le marché algérien ont été multipliées par trois en l’espace de cinq années seulement. Nous avons remarqué que toutes les marques européennes et asiatiques sont présentes sur ce marché. C’est vraiment un marché très concurrentiel. Il y a également un changement d’attitude chez le client algérien qui appréhendait, il n’y a pas si longtemps, tout ce qui avait trait à la technologie et à l’électronique embarquées dans le camion. Aujourd’hui, ce même client n’a pas peur de toutes ces technologies.
Il fait confiance aux marques leaders.
Ford Cargo n’est pas dans le peloton de tête sur notre marché ?
Ford Cargo réalise des progressions d’année en année. Notre politique n’est pas réalisable dans le court terme mais dans le long terme. Nous visons, dans les années à venir, à être parmi les leaders du marché algérien surtout avec les nouveautés que nous allons introduire en 2010. Le numéro un actuel du marché possède une gamme assez riche, mais l’objectif d’Elscom demeure avant tout la satisfaction du client. Nous espérons voir le nombre de clients se multiplier dans les années à venir.
Dans cette période de gros projets, la gamme Ford demeure réduite. Y aura-t-il des nouveautés pour 2010 ?
Ford qui est l’un des plus grands constructeurs ne fait pas uniquement dans les poids lourds, au contraire de certains concessionnaires sur le marché algérien. Le budget du constructeur Ford est distribué sur plusieurs segments. Le camion qui est arrivé en dernier a connu un net développement ces cinq dernières années. Je ne veux pas rentrer dans les détails mais je peux vous assurer et assurer, par la même occasion, la clientèle qu’il y aura des surprises en 2010, surtout en ce qui concerne le tracteur routier et les camions de chantier. Tous les produits qui seront lancés en Europe seront introduits en Algérie, sauf ceux équipés de la motorisation Euro 5 parce que les exigences en termes d’émission de C02 en Europe ne sont pas les mêmes que celles en Algérie.
Comment voyez-vous la concurrence entre les marques européennes et asiatiques en Algérie ?
Les marques asiatiques sont déjà présentes dans certains marchés à l’exportation. C’est le cas de la Russie où ces marques sont beaucoup plus présentes dans les villes frontalières avec les pays asiatiques. Pour les grandes villes, ce sont les marques européennes qui dominent le marché parce qu’elles sont plus développées et plus équipées en termes de technologie. En ce qui concerne le marché algérien, les marques asiatiques doivent se développer si elles veulent survivre et perdurer sur ce marché. Elles doivent se développer même dans leur propre pays du moment que le camion est un achat réfléchi.
Vous venez de lancer un nouveau tracteur. Quel est l’objectif que vous vous êtes tracé ?
Ce nouveau tracteur vise à garantir le confort et la fiabilité en termes de puissance et de couple moteur. Il est une continuité de la politique de Ford qui vise à offrir l’agrément de conduite, la fiabilité et la durabilité. Le nouveau Cargo en Algérie sera profitable pour son utilisateur.
Des prévisions de ventes pour 2010 ?
Je ne peux pas vous donner des chiffres au niveau international du moment que beaucoup de pays sont en période de crise, alors que d’autres viennent d’y entrer. Ce qui est sûr, c’est que nous allons faire mieux qu’en 2009 en termes de vente. Pour l’Algérie, nous sommes quasiment sûrs que notre part de marché va augmenter en 2010. Même si les prix de la nouvelle gamme vont connaître une hausse, il y a une possibilité que cela ne touchera pas le marché algérien. Nous allons étudier cette question avec les responsables au niveau de notre groupe.
Le mot de la fin…
La position du marché algérien est très spéciale. C’est sur ce marché que nous avons lancé le Ford Cargo pour la première fois. C’est un marché différent en termes de professionnalisme et l’équipe d’Elsecom, qui constitue pour nous un exemple, est très professionnelle.
Par Nadir Kerri
Comment se porte le camion Ford à l’international
Par rapport au marché algérien, la performance du camion Ford est en nette progression. Sauf que sur l’international, nous avons connu une baisse, comme tous les constructeurs, due en grande partie à la crise économique. En Turquie, le marché a chuté d’un tiers alors qu’en Russie, l’un des plus gros marchés pour notre marque, il a baissé de 80%. Il faut dire que chaque marque a été touchée à des degrés différents et que cela peut arriver dans n’importe quelle économie. Mais nous misons sur le long terme. Ford Cargo est une marque centenaire et, de notre côté, nous regardons le futur avec optimisme.
Quelles sont vos appréciations par rapport au Salon ? Nous avons remarqué que ce Salon est très professionnel. Le niveau, que ce soit de la marque Ford ou de ses concurrents, a nettement évolué et l’attitude devient de plus en plus professionnelle. Comme j’ai été en charge du marché algérien en 2005, j’ai constaté qu’il y a une nette amélioration alors que les concessionnaires se rapprochent de plus en plus du niveau européen.
Comment évaluez-vous le marché algérien en 2009 ?
J’ai remarqué que le marché a nettement progressé avec des chiffres assez intéressants. Par rapport à l’année 2005 où il n’y a eu que 3500 ventes avec, comme leader, la SNVI, les ventes de camions sur le marché algérien ont été multipliées par trois en l’espace de cinq années seulement. Nous avons remarqué que toutes les marques européennes et asiatiques sont présentes sur ce marché. C’est vraiment un marché très concurrentiel. Il y a également un changement d’attitude chez le client algérien qui appréhendait, il n’y a pas si longtemps, tout ce qui avait trait à la technologie et à l’électronique embarquées dans le camion. Aujourd’hui, ce même client n’a pas peur de toutes ces technologies. Il fait confiance aux marques leaders.
Ford Cargo n’est pas dans le peloton de tête sur notre marché ?
Ford Cargo réalise des progressions d’année en année. Notre politique n’est pas réalisable dans le court terme mais dans le long terme. Nous visons, dans les années à venir, à être parmi les leaders du marché algérien surtout avec les nouveautés que nous allons introduire en 2010. Le numéro un actuel du marché possède une gamme assez riche, mais l’objectif d’Elscom demeure avant tout la satisfaction du client. Nous espérons voir le nombre de clients se multiplier dans les années à venir.
Dans cette période de gros projets, la gamme Ford demeure réduite. Y aura-t-il des nouveautés pour 2010 ?
Ford qui est l’un des plus grands constructeurs ne fait pas uniquement dans les poids lourds, au contraire de certains concessionnaires sur le marché algérien. Le budget du constructeur Ford est distribué sur plusieurs segments. Le camion qui est arrivé en dernier a connu un net développement ces cinq dernières années. Je ne veux pas rentrer dans les détails mais je peux vous assurer et assurer, par la même occasion, la clientèle qu’il y aura des surprises en 2010, surtout en ce qui concerne le tracteur routier et les camions de chantier. Tous les produits qui seront lancés en Europe seront introduits en Algérie, sauf ceux équipés de la motorisation Euro 5 parce que les exigences en termes d’émission de C02 en Europe ne sont pas les mêmes que celles en Algérie.
Comment voyez-vous la concurrence entre les marques européennes et asiatiques en Algérie ?
Les marques asiatiques sont déjà présentes dans certains marchés à l’exportation. C’est le cas de la Russie où ces marques sont beaucoup plus présentes dans les villes frontalières avec les pays asiatiques. Pour les grandes villes, ce sont les marques européennes qui dominent le marché parce qu’elles sont plus développées et plus équipées en termes de technologie. En ce qui concerne le marché algérien, les marques asiatiques doivent se développer si elles veulent survivre et perdurer sur ce marché. Elles doivent se développer même dans leur propre pays du moment que le camion est un achat réfléchi.
Vous venez de lancer un nouveau tracteur. Quel est l’objectif que vous vous êtes tracé ?
Ce nouveau tracteur vise à garantir le confort et la fiabilité en termes de puissance et de couple moteur. Il est une continuité de la politique de Ford qui vise à offrir l’agrément de conduite, la fiabilité et la durabilité. Le nouveau Cargo en Algérie sera profitable pour son utilisateur.
Des prévisions de ventes pour 2010 ?
Je ne peux pas vous donner des chiffres au niveau international du moment que beaucoup de pays sont en période de crise, alors que d’autres viennent d’y entrer. Ce qui est sûr, c’est que nous allons faire mieux qu’en 2009 en termes de vente. Pour l’Algérie, nous sommes quasiment sûrs que notre part de marché va augmenter en 2010. Même si les prix de la nouvelle gamme vont connaître une hausse, il y a une possibilité que cela ne touchera pas le marché algérien. Nous allons étudier cette question avec les responsables au niveau de notre groupe.
Le mot de la fin…
La position du marché algérien est très spéciale. C’est sur ce marché que nous avons lancé le Ford Cargo pour la première fois. C’est un marché différent en termes de professionnalisme et l’équipe d’Elsecom, qui constitue pour nous un exemple, est très professionnelle.
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