Foued Kadir est soulagé, il vient de réaliser un vœu qui lui était très cher, à savoir vivre les moments d’une qualification à un Mondial, après avoir disputé une Coupe du monde, un peu grâce aux anciens joueurs qui sont allés chercher la victoire à Oum Dourmane un certain 18 novembre 2009.
Foued, une qualification au Mondial, c’est un rêve fou qui se réalise…
Aujourd’hui, je suis très fier, je n’ai pas les mots pour exprimer ma joie. C’est vraiment des moments agréables à vivre. C’est une qualification méritée, et un beau cadeau à offrir à notre peuple qui a été là pour nous, depuis toujours.
Vous avez toujours déclaré que vous étiez prêt à mourir pour assurer une qualification à l’Algérie après avoir bénéficié un peu du travail des autres en 2010 ?
C’est vrai, je me rappelle toujours de cette déclaration, et là Hamdoulilah, c’est fait, c’est extraordinaire. Je remercie tous les gens qui nous ont soutenus et surtout ces supporteurs qui ont été pour beaucoup dans cette qualification. Notre public mérite d’aller au Brésil
Que c’était dur à réaliser quand même, qu’est-ce qui remonte en surface maintenant ?
Beaucoup de souvenirs, mais surtout ce travail de longue haleine qu’on a commencé tous ensemble depuis presque 3 années maintenant. Le groupe a bien travaillé et n’a eu de cesse de progresser. Et là maintenant, c’est la délivrance !
Et que pensez-vous du match ?
C’était compliqué, on le savait, le coach nous avait prévenus. Il y avait en face de nous de bons joueurs techniquement et collectivement bien organisés. Après, je dirai que tout le monde doit être d’accord : notre qualification ne souffre aucune contestation tant on a mis les ingrédients pour réussir notre qualification.
Ça s’est joué à quoi aujourd’hui ?
Je pense que nous avons bien géré les moments forts du match. On s’est battus à fond, et on a su se montrer solidaires pour préserver notre avantage jusqu’au bout.