Avant-hier, Foued Kadir a signé sa première titularisation de la saison en championnat de Ligue 1 française à l’occasion du déplacement de son équipe, Valenciennes FC, à Brest. Les camarades de Kadir, omniprésent dans ce match, avaient pourtant réalisé l’essentiel en parvenant à rejoindre les vestiaires à la mi-temps avec une avance d’un but au tableau d’affichage. Seulement, après avoir été contraints de jouer à dix contre onze suite à l’expulsion du joueur valenciennois, Gil, ils se sont inclinés finalement sur le score de deux buts à un. Foued qui a été bon en première période notamment a joué 80’ avant de céder sa place à son camarade Traoré.
Isimat (international espoir français) : «Traîner avec Kadir me fait avancer»
Foued Kadir est une personne très sensible, humble et généreuse. C’est ce qu’un joueur du centre de formation de Valenciennes nous avait déclaré lorsque nous lui avons demandé de nous décrire l’international algérien, lors de notre visite au nord de la France, il y a quelques mois. Des propos confirmés cette fois par un international espoir français, en l’occurrence Nicolas Isimat, son jeune équipier à VA. Dans une interview accordée à un journal régional français, Isimat présente Foued comme un grand frère et ne tarit pas d’éloges sur les qualités humaines et sportives de l’Algérien.
«Foued est le premier pro qui m’ait offert une paire de chaussures à crampons»
Revenant sur ses premiers pas en professionnel, Isimat raconte une anecdote qui vient résumer parfaitement la personnalité du milieu offensif de l’Equipe nationale, estimé et respecté de tous à Valenciennes, notamment par les jeunes footballeurs d’origine algériennes du centre de formation du VAFC : «Foued est le premier pro qui m’ait offert une paire de chaussures à crampons. Membre du centre de formation, je m’entraînais, parfois, avec les pros en récompense à mes bons matchs avec l’équipe réserve. Du coup, un autre gamin du centre, d’origine algérienne, m’avait demandé de voir Foued pour qu’il lui donne des chaussures de foot. Foued avait donné deux paires : une pour l’autre gamin et une pour moi. Dès mes premières apparitions en pro, on a partagé la même chambre lors des mises au vert. Par la suite, il nous est arrivé d’être séparés, mais on s’est toujours remis ensemble. Ça s’est fait tout seul.»
«Sa discipline et sa concentration m’ont frappé»
Nicolas Isimat a aussi évoqué sa relation avec l’international algérien et sa complicité avec, sur et en dehors du terrain : «Foued a le rôle du grand frère, rigoureux. Par exemple, la chambre doit être clean : il fait passer cette idée-là sans hausser le ton. Traîner avec lui me fait avancer. Au centre de formation, on nous explique que le foot est un milieu fermé, qu’il ne faut pas faire confiance aux gens : un discours protecteur que ma rencontre avec Foued a contredit. Sa discipline et sa concentration m’ont frappé. Foued n’a connu la Ligue 1 qu’à 25 ans. Avant ça, il était en CFA, en National, en Ligue 2… On sait tous qu’il faut tomber au bon moment, sinon… Moi, j’ai eu une trajectoire plus linéaire. Foued me dit de prendre conscience de ma chance, de profiter des infrastructures du club et de ne pas me fixer de limite.»
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Ghilas souffre d’une élongation au mollet
C’est un début de saison difficile sur le plan sportif qu’est en train de vivre l’Algérien du Stade de Reims, Kamel Fethi Ghilas. En effet, en plus de sa mise à l’écart du onze de départ d’Hubert Fournier, le natif de Marseille souffre d’une élongation au niveau du mollet. Une blessure qui l’avait rendu forfait pour le compte de la rencontre, gagnée par son équipe à domicile, face à Nancy sur le score de deux buts à zéro. Son absence n’est pas encore connue mais il est clair qu’il doit absolument redoubler d’efforts pour retrouver sa place de titulaire surtout que son concurrent direct dans son poste, Courtet, a frappé en marquant de nouveau en championnat.
