Justice : 4 ans de prison ferme à l’encontre d’un ex-fonctionnaire de police pour trafic de munitions

Justice : 4 ans de prison ferme à l’encontre d’un ex-fonctionnaire de police pour trafic de munitions
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Le tribunal criminel près la Cour d’Alger a condamné aujourd’hui à une peine de 4 ans de prison ferme le mis cause Fliti Maamar ex-fonctionnaire de police chargé d’un dépôt de munitions au niveau de la Sûreté de wilaya d’Alger, sous l’inculpation de  » trafic de munitions de fusils de chasse et de détournement de biens publics « .

Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à 2010 lorsqu’il a été constaté, après constitution au niveau de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), d’une commission de contrôle pour recenser les armes et les munitions se trouvant dans le dépôt de munitions appartenant à la DGSN, la disparition de 400 cartouches de calibre 12.

L’enquête a révélé que l’accusé Fliti Maamar, était bel et bien en charge du dépôt au moment de la remise de 4 fusils à pompe à une brigade mobile de la police judiciaire de Staouéli, mais n’a pas livré les 400 cartouches qui devaient accompagner les fusils. La commission de contrôle a trouvé les bons de livraison des fusils à pompe mais pas les bons de livraison des cartouches.

Durant le procès, l’accusé a prétendu que les cartouches ont été remises à certains cadres de la DGSN alors qu’un témoin, l’actuel responsable du dépôt de munitions, a déclaré que les cartouches, objet de enquête, constituaient le lot qui revenait à la brigade mobile de la police judiciaire de Staouéli, et qu’il était impossible qu’elles soient en aucun remises à quelqu’un d’autre. Il s’est avéré par la suite que l’accusé avait vendu les cartouches à des tierces personnes contre de l’argent.

L’accusé avait été jugé en 2007 par le tribunal criminel d’Alger en compagnie d’autres fonctionnaires de police dans une autre affaire, sous l’inculpation de  » constitution de bande de malfaiteurs et de trafic d’armes à feu  » et condamné à l’époque à 10 ans de prison ferme. Auparavant, le ministère public avait requis une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre de l’accusé vu la gravité des faits qu’il a commis.

(APS)