GRAND ANGLE «Indigènes» naturalisés français en 1870, ils ont massivement quitté la terre ancestrale en 1962. A Paris, une exposition explore, à la lumière d’archives familiales, le destin de la plus importante communauté juive de France.
L’appel a été lancé en 2011 sur le site du musée d’Art et d’histoire du judaïsme (Mahj) comme une bouteille à la mer. En prévision de sa première exposition sur les juifs d’Algérie, le musée invitait à proposer photos, objets rituels, vêtements, toutes choses conservées comme un souvenir de «là-bas» et du départ massif de la terre ancestrale en 1962, après les accords d’Evian. Sur les 900 000 Français qui ont alors quitté l’Algérie, 130 000 étaient juifs, héritiers d’une histoire singulière. Présents…