JSMB : Dur, l’apprentissage africain pour Béjaïa

JSMB : Dur, l’apprentissage africain pour Béjaïa

Obtenir le match nul. Concéder le match nul. Les joueurs de la JSMB méditeront sur cette différence, qui résume leur rencontre, vendredi dernier au stade de l’UMA, face à l’Ashante pour le compte du match aller des 16es de finale de la Ligue des champions. Les Béjaouis nourriront des regrets face à un adversaire à leur portée.

Ce ne sont, pourtant pas, les occasions de scorer qui ont manqué aux poulains de Solinas qui, bien qu’ayant dominé pratiquement toute la première partie, se contenteront de quelques tentatives seulement en seconde période. Les Béjaouis n’ont pas pu suivre le rythme. Après le coup de sifflet final, Mebarki, comme tous ses camarades, avait la tête de la défaite. Un état d’esprit qui résume aussi l’ambiance du groupe. Pour ce dernier match face à l’Ashante, la JSMB s’est montrée naïve. Pour le match retour en déplacement à Kumasi dans trois semaines, espérons que la leçon aura porté ses fruits ! Rendez-vous le 7 avril prochain pour le match retour afin de savoir si les regrets béjaouis resteront extrêmes ou pas.

L’attaque retombe dans ses travers

L’autre lacune constatée lors du dernier match, c’est la ligne d’attaque qui n’arrive plus à faire sensation. Depuis le début de l’exercice actuel, la formation de la JSMB n’a pas montré grand-chose au niveau de l’attaque aussi. En deçà de sa valeur, le compartiment offensif n’a pas eu le rendement souhaité. Malgré la bonne volonté de Derrag, Boussaha, Zerrara, Mebarki et les autres aussi, l’artillerie béjaouie n’a pas été en mesure de créer un équilibre avec le reste des compartiments. Certains incombent cet état au fait que l’effectif est dépourvu d’éléments efficaces. D’autres affirment que le départ de certains joueurs a laissé un grand vide. Mais les spécialistes diront que le rendement laisse à désirer. Ainsi, il est temps que cette ligne se réveille pour se mettre au service de l’équipe et des autres secteurs qui en ont grandement besoin.

Le maintien comme seul et  unique objectif

En tout état de cause, les Béjaouis, en concédant ce match nul sur leur terrain, ont presque grillé leurs chances de passer aux huitième de finale. Certes, il reste encore 90 minutes mais il faut dire aussi que ce sera très dur pour les joueurs de la JSMB de battre cette équipe sur son terrain alors qu’ils n’ont même pas pu inscrire le moindre but avant-hier. La Ligue des champions, comme disait le coach Solinas, n’a jamais été un objectif. Ayant fixé au moins une place sur le podium comme objectif au début de saison, les Béjaouis devront toutefois essayer maintenant d’assurer leur maintien en Ligue 1 qui devient de plus en plus difficile, surtout avec  le retour en force de certaines équipes menacées aussi et qui ont gagné leurs derniers matches.

Pas le temps de tergiverser, le CABBA c’est déjà demain !

Désormais, le compte à rebours est bien enclenché du côté de Béjaïa. A J-2 du match prochain contre le CABBA en championnat, les Béjaouis doivent impérativement mettre de côté la dernière rencontre face aux Ghanéens et penser à leur prochain match. Certes, avant-hier, l’heure était au bilan de la dernière rencontre qui doit être mise aux oubliettes. L’équipe a donc entamé sa préparation pour ce match. Un rendez-vous qui intervient malheureusement après une contre-performance, et le moins que l’on puisse dire, est que les Béjaouis auraient certainement préféré le jouer incessamment pour digérer au mois le dernier revers. Mais les gars de Yemma Gourara ne pourront pas l’éviter et seront contraints de le jouer et d’aller chercher un bon résultat à Bordj. Les Béjaouis se retrouvent au pied du mur et devront cravacher dur pour sauver leurs têtes.

Mebarki suspendu au match retour

Ayant écopé d’un second carton jaune lors de la rencontre qu’il a joué avant-hier contre l’équipe de l’Ashante Kotoko, l’attaquant de la JSMB, Bilel Mebarki, auteur d’un match à la hauteur, est désormais suspendu et  ne jouera pas le match retour prévu le 7 avril prochain à Kumasi. Encore un souci pour le coach Solinas qui devra se déplacer au Ghana avec un attaquant de moins. Le coach béjaoui, qui s’est retrouvé déjà dans une situation embarrassante avant-hier, car il n’a même pas trouvé 18 joueurs aptes, suite aux défections de plusieurs joueurs, sera contraint de composer encore une fois sans l’homme en forme du moment, Bilel Mebarki.

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Solinas «Rien n’est encore fini, je crois toujours à la qualif’»

A la fin de la rencontre d’avant-hier qui a mis aux prises la JSMB  à l’Ashante Kotoko et comme ce fut le cas à chaque fin de match, on s’est rapproché de l’entraîneur béjaoui, Gianni Solinas, afin de nous faire part de ses impressions sur le match et aussi nous parler de l’avenir de son équipe en Ligue des champions et en championnat national. Pour commencer, le technicien italien s’est arrêté sur le déroulement de la rencontre face aux Ghanéens. Il estime que ses joueurs ont réalisé un très bon match devant l’une des grandes équipes en Afrique, donc il reste très satisfait : «Au lieu de les blâmer, moi je préférer féliciter mes jeunes joueurs pour ce qu’ils ont fait aujourd’hui. On a dominé notre adversaire de bout en bout. Avec un peu plus de chance, on aurait pu remporter cette rencontre, mais dommage, le foot est ainsi fait et on doit accepter. Je tiens à vous dire que rien n’est encore joué. Nous allons jouer notre dernière carte chez eux à Kumasi. Je crois toujours en mes joueurs et à la qualification.»

«Il ne faut pas oublier qu’on a joué avec un effectif amoindri»

«Je suis vraiment fier de mes joueurs et je les remercie pour leur prestation d’aujourd’hui. Malgré le manque d’expérience, ils ont répondu présents sur le terrain et joué leur jeu habituel. Je les considère comme de vrais combattants. Ils ont une volonté énorme, et c’est ce qui me plaît vraiment dans cette équipe. Il faut dire qu’on a joué ce grand match avec un effectif amoindri. Les absences de certains joueurs cadres de l’équipe ont eu un impact sur le rendement du groupe. Je parle de Zafour, Megatli, Hadji, Coulibaly, Bangoura et les autres. Ajoutez à cela que l’adversaire du jour n’est pas facile à manier et ne nous a pas facilité la tâche.»

«L’équipe est toujours en phase de construction»

«Je l’ai dit auparavant et je le répète toujours : la JSMB est en phase de construction. Tout le monde se souvient comment j’ai trouvé le club à mon arrivée. Une équipe sans âme, sans discipline tactique et sans objectif. Malgré cela, et avec le travail de tout un chacun, on a pu redonner de l’âme au club et redonner de la confiance aux supporters. Les joueurs ont adopté une manière de jouer propre à eux et ils commencent à appliquer les tactiques mises en place par le staff technique, une chose que je n’ai pas constatée au début de mon travail. Ainsi, je peux dire que l’équipe a réalisé d’énormes progrès.»

«Ce n’est pas un mensonge, mais le maintien demeure notre premier souci»

«On aurait aimé gagner ce match et même se qualifier dès maintenant pour le prochain tour. Toutefois, je tiens à vous dire que la Ligue des champions n’a jamais été notre objectif. C’est une réalité. Le club doit d’abord assurer son maintien, donc, la LDC ne sera qu’un bonus pour nous. Beaucoup de travail reste à faire et un énorme chantier nous attend. On n’a pas encore atteint cet objectif. Je suis persuadé que seul le travail paie. Donc, tout le monde doit savoir que si on veut se maintenir, il faudra se sacrifier. Les joueurs sont appelés à redoubler d’efforts et rester concentrés sur leur sujet.»

«Désormais, on doit se concentrer sur le match face à Bordj»

«Maintenant, on doit mettre de côté ce match face aux Ghanéens. Ce sera difficile de s’en remettre, après ce match nul amer, mais on doit quand même se remettre au travail et préparer notre match de championnat face au CABBA. C’est un  match très important pour nous devant une équipe qui aspire à se maintenir en Ligue 1, comme nous d’ailleurs. Inutile de vous dire que ce sera un match très difficile. Toutefois, on doit quand même aller chercher un bon résultat afin de se maintenir le vite possible.»

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Aït Fergane arrière droit, l’étrange choix du coach

En l’absence de Megatli, toujours en convalescence après sa dernière intervention qu’il a subie la semaine dernière, le coach Solinas a décidé de faire appel au jeune milieu offensif, Nabil Aït Fergane, qui n’a pas vraiment l’habitude de jouer dans ce poste. En tous les cas, c’est ce qu’il nous a fait savoir le joueur qui n’a jamais eu l’occasion de jouer dans ce même poste. Même si le club possède en son sein un véritable arrière droit, à savoir Ahmed Chehaïma, Solinas lui a préféré quand même Aït Fergane qui n’a pas vraiment brillé comme d’habitude. Cela a été logique du moment que ce dernier n’a pas vraiment l’habitude d’évoluer dans ce poste. Un choix qui semblait vraiment étrange du moment que Chehaïma, qui a réalisé un grand match face à Sétif, était apte à jouer.

Solinas : «Nabil pourrait faire une grande carrière comme arrière droit»

Pour expliquer son choix lors du dernier match face à l’Ashante, le coach Solinas nous a fait cette déclaration : « Ecoutez. Aït Fergane est un très bon joueur sur le plan défensif. Il a montré ses capacités de défendre et de récupérer le ballon lors des dernières rencontres. Comme offensif, ce joueur ne pourra pas faire la déférence et c’est pour cette raison que je lui ai attribué un nouveau poste dans ce match. Comme arrière droit, Nabil pourrait bien faire une grande carrière. Il pourrait même se permettre une place en sélection nationale. Cela ne veut pas dire aussi que Chehaïma était mauvais car il a fait un bon match face à l’ESS, mais c’est un choix tactique que je devais essayer.»

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Décrassage, hier, dans la matinée à Aokas

Après la dernière rencontre qu’a livrée son équipe avant-hier face aux Ghanéens à domicile, le staff technique béjaoui n’a pas accordé une journée de repos pour ses capés. Les camarades de Mebarakou ont repris le chemin des entraînements, hier, à 10h à Aokas. Les Béjaouis ont repris  du service avec un moral à plat suite au dernier revers. Mais ils doivent se retrousser les manches pour apporter certains correctifs nécessaires avant la rencontre de ce mardi face au CABBA en championnat. Pour cette séance, le  staff technique n’a pas voulu trop forcer les joueurs qui étaient fatigués après avoir joué une rencontre la veille.

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Solinas secoue ses joueurs

Le driver béjaoui  s’est réuni, hier, avec ses joueurs avant l’entame de la séance afin des les mettre en garde contre un éventuel faux pas lors de la prochaine rencontre devant le CABBA. Le premier responsable technique a tenu à parler à ses capés pour leur demander d’oublier cette contre-performance. Bien qu’il soit déçu par le résultat final, le coach de la JSMB a tenté de réconforter ses capés en leur affirmant que ce n’est pas la fin du monde. « Je sais que vous avez tout fait pour remporter cette rencontre. Malheureusement, la chance n’a pas été de votre côté. Il faut vite oublier ce match et ne penser qu’au présent et l’avenir. Il faut faire le maximum lors des prochaines journées en championnat Il faut se ressaisir face à Bordj», leur a-t-il affirmé.

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L’Ashante a quitté Béjaïa, hier

Après avoir passé trois nuitées à Béjaïa, les joueurs de l’Ashante et les autres membres de la délégation ghanéenne ont rallié Alger, hier, dans la matinée par route afin de regagner le Ghana dans l’après-midi suivant le même itinéraire que l’aller. C’est-a-dire, les poulains de Didier Dramani devront faire une escale au Caire avant de poursuivre leur chemin dans la soirée pour atteindre la capitale Accra.

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Le match retour, les 5, 6 ou 7 avril

Pour son match retour de ce second tour de la Ligue des champions, les Béjaouis, qui ont joué ce vendredi le match aller chez eux, devront se déplacer dans 21 jours à Kumasi pour affronter l’Ashante Kotoko. D’après nos infirmations, la direction a déjà entamé les préparatifs pour ce déplacement. Pour le moment, les Ghanéens n’ont pas encore communiqué la date de la rencontre mais tout à porte croire qu’elle va se dérouler les 5, 6 ou 7 avril prochain. C’est dire que les Béjaouis pourraient bien se déplacer le 3 avril prochain.