Outre les joueurs en fin de contrat avec la JSMB, l’attaquant Mohamed Derrag, qui a déjà entamé les négociations en vue d’un renouvellement de son contrat avec le club phare de la Soummam, devra les poursuivre juste après le retour de l’équipe de Tunisie. N’ayant pas trouvé un accord lors du premier round des négociations, le joueur nous a fait savoir qu’il est quand même prêt à attendre encore un peu avant de rencontrer les dirigeants de la JSMB afin de négocier un nouveau contrat. Pour rappel, le joueur qui s’est déplacé au début de la semaine à Béjaïa, n’a pas voulu parler d’un nouveau contrat avec la JSMB avant qu’on lui verse ses arriérés. À signaler que ce dernier réclame pas moins de six salaires de la saison qui vient de s’écouler.
Son renouvellement est tributaire de sa régularisation
Pour le moment c’est le statu quo, mais d’après nos informations, les choses vont s’accélérer dès le retour de l’équipe au pays ce lundi. S’agissant des nouvelles recrues ou bien les cadres, la direction compte en finir avec tout le monde le plus vite possible. Derrag, lui, compte bien rester à la JSMB, mais tout dépendra aussi de la perception de son argent. Si la direction le régularise, le joueur pourrait bien signer sur place un nouveau contrat comme il nous l’a fait savoir, mais dans le cas contraire il sera contraint d’aller négocier avec les clubs qui l’ont sollicité, ces derniers jours, à l’image du Mouloudia.
La balle est dans le camp des dirigeants
Devant cette situation qui va certainement se répercuter négativement sur le club la saison prochaine, les responsables de la JSMB sont tenus d’agir très rapidement afin d’éviter le départ de Derrag, et de Zerrara aussi. Car en plus de ces deux joueurs, l’administration béjaouie doit dans un premier temps régulariser l’ensemble des joueurs au centime près avant de passer aux négociations quant à leur avenir. En tout cas, la mission des dirigeants s’annonce ardue, et seule l’intervention des amoureux du club pourrait stopper la saignée.
« Prêt à rester, mais d’abord ils doivent me payer »
Joint pas nos soins, Mohamed Derrag nous a fait savoir encore une fois qu’il donnait sa priorité à son club employeur. Il se dit même prêt à renouveler son bail à la JSMB si on le paye dès son retour au pays lundi prochain. «Comme je l’ai déjà dit, je donne toujours la priorité à mon club. J’ai reçu plusieurs offres ces derniers jours, mais je n’ai pas voulu entamer les négociations avec ces clubs car je n’ai pas encore rencontré les dirigeants béjaouis et surtout que je suis aussi très concentré sur le match de mon équipe. Lors de ma première discussion avec Rachid Redjradj, je lui ai fait savoir que je suis prêt à rester mais qu’ils doivent d’abord me régulariser. Ainsi, les choses sont très claires, si on me paye ces jours-ci, je n’hésiterai pas à signer un nouveau contrat avec la JSMB. Pour vous dire, je suis même prêt à faire des concessions sur mon salaire de la saison prochaine.»
« Je ne veux pas partir car je reconnais que c’est grâce à la JSMB que j’ai pu retrouver mon niveau »
«Franchement, je veux rester à la JSMB. J’ai joué dans plusieurs clubs, mais ici c’est différent. Je m’y sens très l’aise. On est une famille maintenant. En plus de tout cela, il ne faut pas oublier que c’est grâce aussi à cette équipe que j’ai pu retrouver mon niveau et l’équipe nationale, après les moments difficiles que j’ai vécus après ma blessure au Mouloudia. Je ne peux pas oublier tout cela et ça me ferait vraiment très mal au cœur de quitter la JSMB d’une telle manière, surtout après tout ce que ce club m’a donné. Cela sans oublier aussi les supporters de la JSMB qui m’ont vraiment soutenu durant ces deux dernières années. Je veux vraiment rester, mais ça ne dépend pas que de moi. La direction doit faire un geste aussi car le football est mon gagne-pain.»
« Djebarat me manque terriblement, je n’ai pas arrêté de pleurer depuis son incarcération »
Derrag qui est le coéquipier et surtout le meilleur ami de Yacine Djebarat, actuellement emprisonné, n’arrive pas à supporter son absence surtout lors de ce déplacement en Tunisie. «C’est la première fois que je fais un déplacement sans lui et j’avoue que ce n’est pas la même chose. Il me manque terriblement et, pour votre information, je n’ai pas arrêté de pleurer depuis que j’ai appris cette mauvaise nouvelle. C’est quelqu’un de très gentil et qui ne mérite pas ce qu’il lui arrive. J’espère seulement qu’il sera libéré dans les toutes prochaines heures. De notre part, on fera de notre mieux pour lui offrir une qualification.»
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Solinas : «On est bien installés, maintenant on doit se concentrer sur notre sujet»
Interrogé sur les conditions d’hébergement et l’état mental de son groupe, à quelques encablures seulement du match de demain contre l’Etoile, le coach Gianni Solinas nous a fait cette déclaration : «On s’attendait à un tel accueil de la part des Tunisiens. Je peux vous dire que dans l’ensemble on est vraiment bien installés. Après le voyage harassant, les joueurs ont pu quand même récupérer un peu. Maintenant on doit se concentrer sur notre match. Une mission difficile nous attend, donc on doit faire preuve d’une grande volonté».
«Malgré ses deux dernières défaites en championnat, l’Etoile reste une équipe redoutable»
«Je sais que l’Etoile du Sahel n’a pas gagné ses deux derniers matches du Play-off contre le CS Sfaxien et l’ES Tunis, mercredi dernier. Mais cela ne veut rien dire pour moi. Le championnat ne ressemble pas à la compétition africaine. L’ES Sahel est une très bonne équipe. Elle nous a posé beaucoup de problèmes au match aller. En plus, après ce ratage en championnat je pense que ses joueurs vont faire de leur mieux pour se racheter. De notre part, on n’a rien à perdre et on doit quand même défendre nos chances jusqu’au bout.»
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Accueil chaleureux des Tunisiens
La délégation béjaouie, qui s’est envolée pour la Tunisie, a été accueillie avec des fleurs à son arrivée hier après-midi à Tunis. Les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants ont reçu une rose chacun. Les hôtes ont renvoyé l’ascenseur à leurs homologues béjaouis qui leur avaient réservé un accueil chaleureux lors du match aller qui s’est déroulée il y a de cela deux semaines à Béjaïa. Ce qui a réjoui les joueurs et le staff technique. A l’aéroport de Tunis-Carthage, on a noté la présence de plusieurs autres dirigeants de l’ES Sahel qui se sont déplacés pour accueillir la délégation algérienne. Il faut dire que jusqu’à maintenant, les Béjaouis n’ont pas eu à se plaindre : accueil à la hauteur des attentes, déplacement sous haute surveillance et un hôtel 5 étoiles qui offre toutes les commodités pour un bon séjour.
20 minutes de formalités administratives
A leur arrivée à l’aéroport de Tunis, les membres de la délégation béjaouie ont passé environ une vingtaine de minutes au niveau de la PAF afin de régler toutes les formalités administratives. Les responsables du club de l’Etoile et le représentant de l’ambassadeur étaient eux aussi présents pour leur faciliter la tâche.
Deux heures pour atteindre la ville de Sousse
Après en avoir terminé avec les formalités administratives des joueurs et des autres membres de la délégation, les responsables du club tunisien qui étaient à l’accueil ont décidé d’acheminer les Béjaouis par route à bord d’un bus luxueux à destination de la ville de Sousse, où se déroulera la rencontre de ce dimanche. Il aura fallu donc un peu plus de deux heures de route avant d’atteindre cette ville qui se situe dans l’ouest du pays, à 135 kilomètres environ de la capitale.
Petit déjeuner hier à 9h
C’est à 9h du matin que les joueurs de la JSMB se sont rendus au restaurant de l’hôtel pour prendre leur petit déjeuner. L’heure était à la détente avant que les choses sérieuses ne commencent avec une autre séance très chargée programmée par le coach Solinas, l’après-midi à 16h30, au stade annexe.
Premier entraînement hier à 16h30
Afin de poursuivre sa préparation pour le match de demain contre l’Etoile du Sahel, au stade olympique de Sousse, le staff technique de la JSMB a programmé une première séance de travail hier après-midi à 16h 30, après avoir accordé aux joueurs quelques heures de repos. Il est utile donc de signaler que le coach a basé son travail sur la remise en forme de ses joueurs et le travail psychologique.
Zerrara et Mekhaldi sont arrivés hier à Sousse
Comme annoncé par nos soins, les deux joueurs franco-algériens de la JSMB, Toufik Zerrara et Rachid Mekhaldi, qui avaient rejoint leur domicile en France, pour se reposer, n’ont pas fait le déplacement avec le groupe. En effet, les joueurs en question ont rallié directement la Tunisie en provenance de Paris, hier matin. D’après le staff technique, ils seront de la partie demain face à l’Etoile.
