JSMB : Amer : «Tiab est malhonnête, il n’a rien fait de professionnel»

JSMB : Amer : «Tiab est malhonnête, il n’a rien fait de professionnel»
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Réagissant aux déclarations du président Tiab, le jeune attaquant franco-algérien, Amer Massinissa, a décidé cette fois de parler afin d’apporter plus d’éclaircissements sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre cet été : «Tout le monde le sait, j’ai signé un contrat d’un an et demi au mois de décembre 2012 et qui s’étalera jusqu’au mois de juin 2013. Ils ont décidé de m’engager mais ils refusent de me rémunérer. Le président Tiab dit qu’il a négocié avec moi mais en réalité il n’a rien négocié du tout. Il m’a proposé une résiliation gratuitement. Tiab, il  faut dire qu’il est quelqu’un de professionnel mais je peux vous dire aussi que Tiab est malhonnête et n’a rien fait de professionnel avec moi.»

«Il disait qu’il ne me connaissait pas, alors que c’est lui qui a signé mon contrat»

«Le président affirme dans les journaux qu’il ne me connaît pas alors que c’est lui-même qui a signé mon contrat et il y a sa propre signature sur mon dossier. Je ne comprends pas comment il a pu dire ça. Lorsque je l’ai rencontré récemment je lui ai  montré le contrat et il m’a dit que ce n’est pas lui qui a signé ce papier et là, c’est encore plus grave. Un président qui ne sait même pas ce qui se passe dans son club ! Mais apparemment, je ne suis pas le seul dans cette situation car j’ai parlé avec certains autres joueurs qui m’ont dit qu’ils en sont à leur quatrième mois sans le moindre salaire et que d’autres ont vécu aussi la même situation.»

«Je ne suis pas pistonné car c’est moi en personne qui ai proposé mes services»

«Comment  puis-je être un joueur pistonné alors que je n’ai  été retenu qu’après avoir fait des tests sous la houlette du coach, Bouali ? S’il a entraîné la JSMB par le passé c’est que c’est un technicien sur  qui on peut compter aussi, non ? En plus je ne vous cache pas, moi je suis venu seul. Même pas un manager. J’ai envoyé mon CV à la direction et, au bout de quelques jours, Hakim Medane m’a envoyé un billet d’avion pour subir des tests à la JSMB. Je suis venu et ils ont validé mes tests et aujourd’hui, le président dit que je suis pistonné. Ce n’est pas normal !»

«Sous la menace, il m’a proposé trois mois de salaire, alors qu’au début il ne voulait même pas parler avec moi»

«J’ai demandé à rencontrer le président Tiab mais ce dernier a refusé au début. Il ne voulait même pas parler avec moi. J’ai insisté et il a fini par se libérer et m’a demandé de le rejoindre dans son bureau. Lors de cette réunion, Tiab a refusé de me donner le moindre sou. Ainsi, je lui ai dit que s’il ne me payait pas, je dévoilerais cette affaire à la presse. C’est à partir de ce moment  qu’il a accepté de négocier. Il m’a préposé trois mois de salaire et j’ai refusé catégoriquement. J’ai réclamé la totalité de mon argent, soit dix mois de salaire, sinon rien.»

«Je déposerai mon dossier cette semaine à la CRL»

«Ils ont décidé de me libérer donc la direction doit quand même honorer ses engagements. On doit me payer jusqu’au dernier centime. Pour le moment, le président refuse de me payer. Ainsi, j’ai décidé de saisir la CRL et cette semaine je vais me déplacer à Alger pour déposer mon dossier et je sais que je vais avoir  gain de cause car j’ai un contrat d’une année. Je ne voulais pas en arriver là mais, franchement, je n’ai plus rien à faire avec ce club. Ce n’est pas avec leur argent que je vais faire ma vie mais c’est mon droit, donc je défendrai mon honneur aussi.»

«La direction n’a même pas pris la peine de faire mon maillot, cela veut tout dire aussi»

«Le comble, c’est qu’après avoir effectué le stage au Maroc avec l’équipe, on a regagné le pays mais la direction n’a même pas pris la peine de faire mon maillot alors d’autres joueurs recrutés au même titre que moi lors de la même période ont eu leur maillot. Je n’ai même pas de maillot alors que je n’arrêtais pas de le demander. C’est pour dire seulement que j’ai subi une pression terrible mais je n’ai rien voulu dire pour préserver la sérénité du groupe. Maintenant, je n’ai plus rien à perdre, je suis vraiment dégoûté.»

«Ils ne veulent pas même pas payer mon loyer»

«Alors que tous les joueurs ont eu leur appartement, moi je n’ai rien reçu. J’étais contraint donc de faire des aller-retour durant les premiers mois, Béjaïa-Sidi Aïch, pour m’entraîner deux fois par jour et je ne vous cache pas que c’était vraiment pénible, surtout durant l’hiver. J’ai une attestation d’hébergement durant les six derniers mois mais la direction refuse aussi de payer aussi. C’est quoi ça au juste ? C’est ça le professionnalisme dont parlait le président ? Non, je suis vraiment désolé. Même en amateur en France, je n’ai pas vécu cela. C’est grave. Ils refusent aussi de me donner un billet pour retourner en France. C’est mon droit mais il refuse même de l’admettre. J’ai tout perdu ici mais je laisse ces gens avec leur conscience.»

«J’ai failli signer au CABBA mais un entraîneur de la JSMB a tout fait pour dissuader les dirigeants»

«J’ai décidé ensuite de tenter ma chance ailleurs. J’ai effectué des tests au CABBA et après quelques jours seulement, le coach a donné le feu vert à la direction de me recruter mais les dirigeants de ce club ont changé d’avis juste après leur discussion avec un entraîneur de la JSMB qui a tout fait pour les dissuader. Il a dit que j’étais limité sur le plan technique, notamment sans ballon. Je ne comprends plus rien. Ils m’ont chassé de leur club et là ils ne veulent même pas que je réussisse ailleurs ! Mais c’est quoi ça ! J’ai parlé avec Michel et il m’a dit que ce n’est pas lui. Je ne sais pas si c’était Achouri ou une autre personne mais je peux vous dire que cet individu n’a pas agi en homme.»

«S’ils veulent me libérer, ils auraient dû me le dire bien avant, pas maintenant»

«Ce que je ne comprends pas vraiment, c’est  pourquoi attendre tout ce temps  pour me le dire maintenant. S’ils voulaient vraiment me libérer, ils auraient dû me le dire bien avant et pas maintenant. C’est vraiment du n’importe quoi tout cela. En tout cas moi, je suis un joueur professionnel, la preuve j’étais là dès la première séance, je m’entraîne régulièrement. Cela veut tout dire. J’ai un contrat à honorer mais le malheur, c’est que la direction ne veut pas honorer ses engagements. Je vais déposer mon dossier et je vais retourner en France pour aller au PSG, mon ancien club. Jouer en amateur avec le PSG, c’est mieux que de rester ici.»

«Des joueurs venus en vacances ont signé à la JSMB»

«Je vais peut-être vous étonner maintenant. Des joueurs sont venus à Béjaïa pour passer leurs vacances d’été et ils ont profité de cette occasion pour proposer leurs services à la JSMB. La direction les a acceptés et ils ont même réussi à décrocher un contrat professionnel avec Béjaïa. Je me souviens lors des premiers jours de la préparation, on s’est retrouvés avec presque 40 joueurs, voire plus, à l’entraînement, dont 17 seulement la saison écoulée. C’est quoi ca ? C’est vraiment du n’importe quoi !»

«Michel n’avait même pas le courage de me donner une chance»

«Par ailleurs, tout cela ne m’intéresse pas. Ce n’est pas mon problème. La seule chose que je n’arrive pas à comprendre, c’est pourquoi je n’ai pas joué la moindre minute durant toute cette période. Même en amical, je n’ai participé qu’un petit quart d’heure ici à Béjaïa et j’ai réussi quand même à marquer un but. Michel n’a pas eu le courage de m’aligner et de me donner ma chance. Même après l’exclusion de cinq joueurs et l’absence de plusieurs autres, ce dernier a fait appel aux espoirs et moi il m’a laissé dans la tribune. Même pas sur le banc de touche. Je pense que j’ai vécu tout cela, car j’ai été trop gentil avec eux…»

La direction de l’OPOW entame les travaux de la clôture intérieure

L’enceinte sera prête pour le match du CRB

Même s’il ne reste encore que quelques jours avant l’entame de la saison, la direction de l’OPOW, à sa tête le directeur, Nadjib Zerrari, affirme que le stade de l’Unité-Maghrébine sera prêt pour abriter la première rencontre de la JSMB à Béjaïa cette saison, contre le CRB, le 22 septembre prochain, du fait que la JSMB se déplacera deux fois de suite en début de saison. Pour rappel, une commission de la CAF est attendue au courant du mois pour inspection.

La clôture extérieure sera achevée dans les délais

En plus des travaux qui concernent surtout l’intérieur de l’enceinte, la direction de l’OPOW a déjà chargé depuis presque un mois maintenant un entrepreneur pour une clôture extérieure en béton du stade. Les travaux sont déjà entamés et, selon le directeur, la clôture sera achevée dans les délais. En plus de cela, la direction de Zerrari devra aussi régler quelques détails au niveau des tribunes, à l’image des caméras télésurveillance, avant l’arrivée de la commission de la CAF.

Benzerga en France

Le milieu de terrain de la JSMB, Omar Benzerga, n’a pas été concerné par le match amical d’hier contre la JSMB à Tizi Ouzou. En effet, l’ex-joueur du FC Nantes devait regagner son domicile en France hier dans l’après-midi. D’après le coach béjaoui, Alain Michel, le joueur en question doit régler quelques affaires  d’ordre administratif. A quelques jours seulement du lancement de la compétition, on ignore toujours la date de retour de Benzerga.

L’équipe est arrivée à 13h30 à Tizi Ouzou

Contrairement au programme des dernières journées, la formation béjaouie ne s’est pas entraînée hier dans la matinée. La délégation a pris la route à 10h du matin pour rejoindre Tizi Ouzou à bord du bus personnel pour disputer un match amical contre l’équipe locale de la JSK, ce qui n’a pas permis au coach béjaoui de programmer une séance de travail dans la matinée comme c’était le cas lors des dernières journées. La délégation est arrivée à Tizi-Ouzou hier à 13h30 après presque trois heures de route.

Déjeuner, puis sieste à Itourar

Une fois sur place, la délégation béjaouie s’est dirigée directement à l’hôtel Itourar où elle a pris le déjeuner vers 14h. Juste après, les joueurs ont regagné leurs chambres pour une petite insiste. Histoire de récupérer du voyage avant de reprendre la route à 17h 30 pour se rendre au stade du 1er-Novembre et affronter la JSK à 19h. Concernant le retour, les Béjaouis ont regagné la ville de Béjaïa après le match et juste après avoir dîné dans le même hôtel.

Boukmacha et Boussaha avec le groupe

Le jeune Boukmacha, qui souffre d’une élongation, a été du voyage hier avec le groupe qui a fait le déplacement à Tizi Ouzou. Toutefois, le joueur devait s’entraîner encore en solo car, selon Michel, il n’est pas encore prêt. Concernant l’autre joueur, Boussaha, il a été retenu pour le match d’hier. L’attaquant béjaoui devait faire son entrée à l’heure de jeu.

3,5 milliards bientôt dans les caisses

Les caisses de la JSMB attendent d’être renflouées par une somme très conséquente ces jours-ci. Comme annoncé par nos soins, l’APC a décidé de débloquer, à partir de cette semaine, la somme de 2,5 milliards de centimes   dans le cadre des subventions consacrées aux équipes professionnelles de Ligue une et deux. En plus de cela, le club devra percevoir sa part de la subvention qui représente le fonds de wilaya qui a été fixé à 1 milliard. Une somme très importante pour les dirigeants qui peuvent s’en servir pour régler quelques dépenses de la direction.