Youcef Khodja, l’attaquant de la JSK, reconnaît la difficulté du match de demain après-midi face à l’ESS. Après deux semaines de dur labeur, il affirme que l’équipe est prête pour la reprise et tous les joueurs sont conscients de la mission qui les attend au stade du 8-Mai-1945. Sur le plan personnel, Khodja promet de faire de son mieux pour marquer et permettre aux Canaris de revenir avec la victoire.
À 24 heures du match de l’ESS, comment trouvez-vous l’ambiance au sein du groupe ?
Nous avons bien profité de cette trêve pour corriger plusieurs choses. Nous avons travaillé et donné le meilleur pour reprendre la compétition avec un bon résultat. Il nous reste encore deux séances (entretien réalisé hier) pour finaliser notre préparation et j’estime que d’ici à mardi, nous serons prêts. L’ambiance qui a régné pendant toute cette période est positive, nous avons travaillé dans la sérénité loin de toute forme de pression. Nous misons sur un bon résultat et nous tâcherons de le concrétiser.
La JSK n’a pas encore assuré son maintien, d’où l’obligation d’un résultat face à l’ESS. Ressentez-vous une pression supplémentaire sur vos épaules?
Je reconnais que la dernière défaite face au MCA nous a fait du mal. Honnêtement, nous l’avons difficilement digérée et jusqu’à présent elle continue de creuser au plus profond de nous. La pression existe au quotidien mais nous la gérons du mieux que nous le pouvons. Toute la saison est difficile pour nous, pas que cette dernière ligne droite. Cependant, nous savons que nous n’avons pas le droit de céder. On doit tous rester solidaires pour sauver le club. On n’aura pas face à l’ESS d’autre choix que de remporter les trois points.
Est-ce que le fait de n’avoir pas pu disputer des matchs amicaux pendant la trêve risque de rendre votre reprise de la compétition délicate ?
On aurait aimé jouer des matchs amicaux pendant ces deux semaines. C’est dommage que la rencontre de Bouira ait été interrompue suite à l’incident dont a été victime Doukha. On s’est rattrapés avec une rencontre amicale entre nous, les joueurs, à Tizi. Elle a été intense et avec beaucoup d’engagement. Je ne pense pas que le retour à la compétition sera difficile.
L’ESS, qui vient d’être éliminée de la coupe, jouera le tout pour le tout afin de décrocher le titre de champion tandis que la JSK se bat pour son maintien. Selon vous, comment se présente ce choc ?
Les rencontres entre la JSK et l’ESS ont de tout temps été intenses. Dommage que cette confrontation intervienne dans une conjoncture un peu particulière. L’ESS cherche à se racheter devant son public après son élimination tandis que nous, nous tâcherons de gagner et nous éloigner de la zone rouge. Les deux équipes partent avec des objectifs diamétralement opposés. Le match sera serré.
L’entraîneur Wallemme attend beaucoup de vous, notamment des attaquants…
Tout le monde doit donner tout ce qu’il a dans ses tripes pour sauver le club. Pas seulement les attaquants mais les trois compartiments doivent bien fonctionner lors des six derniers matchs. Nous concernant, en attaque, il est clair qu’on doit se réveiller et marquer le plus grand nombre de buts possible. Il ne faut plus céder de points, l’idéal est de tout assurer lors des deux prochaines journées et ne pas laisser le suspense jusqu’au bout.
Sur le plan personnel, êtes-vous prêt à prendre votre place ?
Oui, je me suis bien préparé pendant ces deux semaines de trêve et je me sens en super forme. Je suis prêt à prendre ma place et ma mission sur le terrain est claire. Je tâcherai de marquer dès la première occasion qui se présentera.
Il vous reste encore six matchs. Comment comptez-vous les aborder ?
Ce sont des matchs de coupe qui nous restent à jouer. Notre tâche est difficile mais nous restons optimistes. Les joueurs sont déterminés à sauver le club. On ne va pas rester les bras croisés devant cette situation. Tous les matchs qui restent sont importants.
