1- La titularisation d’Asuka «J’ai joué de malchance» 2- La blessure de Coulibaly «J’en ai pleuré comme un gosse» 3- Le but raté d’Aoudia 4- L’expulsion de Naïli «Je demande pardon» 5- Le coaching de Geiger «C’est la faute à pas de chance»
La JSK a sombré hier devant un adversaire moins fort que le Ahly du Caire et l’Ismaïly.
Sans accuser personne, on dira qu’il y a plusieurs paramètres qui ont provoqué cette élimination très amère des Canaris avant-hier. On en retient 5.
1-La titularisation d’Asuka
Tout le monde s’attendait à la titularisation de Yahia Chérif. Son parcours lors de ces éliminatoires de la Champions League plaidait en sa faveur. L’objectif était surtout de marquer le maximum de buts, faire jouer ses atouts offensifs était plus que nécessaire lors de ce match, on ne laisse pas un Yahia Chérif sur le banc lors d’un rendez-vous pareil, surtout qu’on sait que la JSK n’a pas vraiment un effectif riche pour se permettre le luxe d’alterner ou de tenter des choses lors d’une demi-finale de la Ligue des champions africaine.
2-Le but raté d’Aoudia
Il était très important lors de ce match de marquer en première mi-temps. Ça aurait mis de la pression sur l’adversaire et libéré les Kabyles. Après deux actions ratées par Nessakh et Aoudia, ce dernier s’est retrouvé quelques minutes plus tard seul face à un seul défenseur, au lieu de faire une passe pour Nessakh qui se trouvait seul, il a préféré tenter un crochet et tirer, mais cela s’est avéré un très mauvais choix. S’il avait seulement fait preuve de moins d’égoïsme, la JSK aurait marqué ce petit but libérateur, qui aurait certainement changé toute la physionomie du match.
3-La blessure de Coulibaly
Déjà sans Belkalem, les choses se présentaient très mal. Avec la blessure de Coulibaly, ça s’est compliqué davantage. La JSK a perdu son meilleur élément, qui a causé un grand déséquilibre, elle a aussi perdu un changement. Si Idrissa ne s’était pas blessé, Geiger aurait fait entrer Hamiti, Yalaoui et Yahia Chérif. Avec ces trois attaquants, la JSK aurait eu plus de chances de marquer et plus de cartes à faire valoir.
4-L’expulsion de Naïli
La situation était déjà assez compliquée pour les poulains de Geiger. L’expulsion d’un joueur était la pire chose qui pouvait arriver à la JSK avant-hier, mais c’est ce qui est arrivé. Billal Naïli, le milieu récupérateur de la JSK et à la suite d’un geste stupide, s’est fait expulser par Damon, il a laissé ses coéquipiers à 10 à un moment très crucial de la rencontre. Sa sortie a complètement anéanti les chances de la JSK de marquer deux buts. Douicher, qui était émoussé en fin de match, s’est retrouvé seul à faire tout le travail. Le vide laissé par Naïli en milieu de terrain a obligé les défenseurs à dégager le ballon n’importe comment, ce qui faisait le bonheur des défenseurs congolais.
5-Le coaching de Geiger
On n’avait rien à reprocher au coach Suisse, jusque-là il a fait de l’excellent travail en amenant cette jeune équipe jusqu’aux demi-finales de la C1. Seulement, lors du dernier match, on estime qu’il a fait quelques mauvais choix : la titularisation d’Asuka et le fait d’avoir attendu beaucoup pour faire entrer Yahia Chérif. La JSK devait marquer deux buts en 45 minutes, alors le risque de remplacer Coulibaly par un attaquant était justifié. Le placement de Tedjar sur le terrain ne lui était pas familier. Et enfin, on pense que c’était Oussalah qui devait sortir à la fin et non Nessakh. Bien sûr, le coach Geiger peut expliquer ses choix et donner des arguments à chacun d’entre eux, mais quels que soient ses dires, on pense que le Suisse pouvait mieux faire