Une élimination en Coupe d’Algérie suivie de 2 défaites en championnat furent suffisantes pour que les relations entre Sandjak et les dirigeants se dégradent.
Désormais, le torchon brûle entre le coach kabyle et la direction. Pour preuve, les critiques ont commencé quelques minutes après la fin du match face au WAT, avant même que l’entraîneur en chef ne fasse sa première déclaration aux journalistes présents. En gros, certains dirigeants n’arrivaient pas à trouver des explications à cette défaite de trop. Ce qui préoccupe le plus, c’est de constater que l’équipe a perdu de sa combativité sur le terrain. C’est d’un air froid que les joueurs kabyles enchaînent leur match. Aux yeux de plusieurs observateurs, le fait que les choix tactiques de l’entraîneur sont remis en cause après chaque rencontre est révélateur de la relation tendue entre le coach et la direction.
Une rumeur sur sa démission a circulé dans la soirée de samedi
C’est dans la même soirée de samedi qu’une rumeur sur la démission de l’entraîneur en chef Nasser Sandjak a circulé. Certains ont laissé entendre que le coach a fait savoir à ses proches qu’il allait jeter l’éponge pour insuffisance de résultats. Toutefois, aucun dirigeant de club n’a pu nous confirmer l’information. Jusqu’à preuve du contraire, Nasser Sandjak est toujours l’entraîneur en chef et il devrait assurer la reprise des entraînements dès demain, à moins d’un revirement de situation de dernière minute.
Reprise tendue demain à 15h
Le moins que l’on puisse dire est que la reprise des entraînements de demain, à 15h, risque d’être tendue que ce soit pour les joueurs ou pour l’entraîneur. Rien n’indique que les supporters kabyles vont facilement digérer la défaite de leur équipe sur le score de 3 buts à 1. Ce qui est certain et qu’il sera vraiment difficile de retrouver le moral dans de telles conditions, à quelques jours du match face à la JS Saoura.
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Les arguments de Sandjak n’ont convaincu personne
Au coup de sifflet final de la rencontre perdue face au WAT, l’entraîneur kabyle n’a pas cessé de dire que la pelouse est bonne à tout sauf à la pratique du foot. Certes, son état laisse à désirer et les fortes pluies ont été pour beaucoup dans sa dégradation, néanmoins, cela ne peut justifier à la déroute des Canaris face à une équipe du WAT qui n’a pas démérité et qui a bien évolué sur la même pelouse. Quelques jours avant, Sandjak a même tenté de justifier la défaite face à l’USMH par l’état de la nouvelle pelouse du 1er-Novembre et que ses joueurs n’ont pas encore trouvé leurs repères alors que l’USMH a bien joué sur la même surface et produit du beau jeu. Les raisons invoquées par Sandjak pour justifier ses deux échecs coup sur coup sont loin de convaincre le public kabyle qui reste, il faut le dire, déçu, notamment en voyant son club se classer à deux points du premier relégable.
Pas de réserves après le match
Avant de quitter le terrain, l’entraîneur Sandjak a laissé entendre que des réserves allaient être formulées à la LFP concernant l’état de la pelouse. On croit savoir que jusqu’à hier après-midi, la direction kabyle n’a rien transmis à la LFP. Pour rappel, l’année dernière à cette même période, le WAT a bien joué à Tizi sur une pelouse pas gorgée d’eau, mais couverte de neige. Après la défaite des Widadis par le score de deux buts à zéro, aucun dirigeant du WAT n’a expliqué la défaite par le mauvais temps.
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A 2 points du premier relégable, bonjour les dégâts !
Les saisons se suivent et se ressemblent pour la JSK. Après une élimination en Coupe d’Algérie face au MCA, voilà que l’équipe vient d’essuyer sa seconde défaite de suite en championnat après celle de l’USMH. Désormais, le club kabyle se trouve dans une situation difficile pour ne pas dire critique. Et pour cause, la JSK n’est qu’à 2 points des 2 premiers relégables au classement, en l’occurrence le WAT et le MCO (18 points chacun). On n’a pas besoin de rappeler les scénarios des deux dernières saisons où les Kabyles ont assuré leur maintien en Ligue 1 dans les dernières journées. En voyant le classement des Kabyles avec seulement 20 points et à 13 journées de la fin du championnat, on craint de nouveaux dégâts dans les prochaines semaines. Maintenant que l’objectif du podium est anéanti, la JSK se voit jouer sa survie en Ligue 1. Même si de nombreux observateurs sont persuadés que la JSK a largement les moyens d’assurer son maintien, il faut néanmoins savoir que la relégation, ça n’arrive pas qu’aux autres ! Les Kabyles feraient mieux de réagir avant qu’il ne soit trop tard, car aujourd’hui, c’est déjà la crise !
Une régression inquiétante
Loin des prétextes de Nasser Sandjak, il faut reconnaître que les joueurs sont passés complètement à côté, lors des 20 premières minutes du match. Et pour cause, en seulement 18 minutes de jeu, la JSK a encaissé 2 buts. Les supporters kabyles présents avaient du mal à comprendre ce qui se passait sous leurs yeux. Ce qu’on peut constater depuis le match de coupe face au MCA est que le niveau des joueurs a nettement régressé. C’est à ce niveau que réside la plus grande inquiétude au sein des joueurs, qui n’arrivent plus à trouver le moral.
Jamais l’équipe n’a encaissé 3 buts dans un match
En l’absence des deux axiaux kabyles, la JSK souffre énormément dans le compartiment défensif. Pour preuve, jamais l’équipe n’a encaissé 3 buts dans un seul match. Mais aux yeux de plusieurs observateurs, le compartiment défensif n’est pas le seul point noir, puisque même l’attaque ne marque pas. Maintenant, il est intéressant de savoir quelle sera la réaction du staff pour aider les joueurs à remonter la pente, d’autant plus que la plupart d’entre eux sont plongés dans le doute.
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Les nouvelles recrues n’ont pas encore apporté le plus attendu
Le vrai test face à la JS Saoura
Au cours du mercato hivernal dernier, la JSK, comme le reste des clubs, a connu des départs et des arrivées. Juste après l’amère élimination en Coupe d’Algérie, la direction kabyle a commencé à communiquer les noms des joueurs à libérer et le premier à en faire les frais est Hadiouche. Quelques jours après, son partenaire en attaque a récupéré ses papiers pour signer à l’USMA, ceci sans parler du jeune Lamhène, produit du cru qui a opté pour l’ASMO. Pour ce qui est des arrivées, la direction kabyle a opté pour les pistes locales, les deux attaquants du CAB, Boulaïnceur, Bouchouk, l’attaquant de l’ESS, Chalali, et enfin l’axial de l’USMA Maïza. De retour à la compétition, l’entraîneur Sandjak a aligné les trois premiers signataires avec la JSK, le constat est que les joueurs concernés ont montré qu’ils accusent un retard sur le plan physique et qu’ils ont encore du travail à faire, non sans citer l’aspect de la cohésion qui doit être travaillé. Avant-hier, c’était au tour de l’ex-Ententiste, l’attaquant Chalali, de faire son apparition pour la première fois sous le maillot de la JSK. Le moins que l’on puisse dire des nouvelles recrues est que pour l’instant, elles n’ont pas encore apporté le plus attendu. Après deux matches en ce début de la phase retour, il subsiste encore des lacunes tant sur le plan offensif qu’en défense. En deux matches, le bilan est loin de rassurer, un seul but marqué sur penalty, et quatre buts encaissés. Selon les observateurs, les nouvelles recrues sont condamnées à réagir et vite, et le vrai test est attendu pour le week-end prochain face à la JSS, un match qui s’annonce déjà difficile pour les Canaris.