JSK/ Rial crie son ras-le-bol : «Je ne suis pas un KHELLAT !»

JSK/ Rial crie son ras-le-bol  : «Je ne suis pas un KHELLAT !»
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Votre sortie du terrain avant le coup de sifflet final du dernier match amical face à l’OMR fait l’actualité, comment l’expliquez-vous ?

Effectivement, je n’ai pu tenir jusqu’à la fin du match à cause de toutes ces insultes et accusations gratuites contre moi par un groupe de supporters qui m’ont pris pour cible depuis l’entame du match. Sincèrement, je ne pouvais résister à tout ça. N’importe quel autre joueur aurait fait la même chose, et j’étais sous l’effet de la colère suite à ces insultes, accusations gratuites et même ma mère n’a pas échappé au comportement hostile de ces personnes. Donc, la solution était de sortir car ça devenait vraiment insupportable.

A votre avis, qu’est-ce qui a incité ces personnes à se comporter de la sorte avec vous ?

La franche vérité, j’ignore les raisons qui les ont poussés à cet agissement. Nous avons entamé la rencontre le plus normalement du monde. Nous concernant les joueurs, nous faisons de notre mieux pour tirer la JSK vers le haut. Nous subissons une grosse pression et en contrepartie, certains supporters ne trouvent mieux que de nous insulter.

LG Algérie

Selon des écrits, vous auriez déclaré que vous n’allez plus revenir à Tizi, quelle est votre réaction ?

Jamais je n’ai accordé de déclarations après le match et je n’ai jamais dit que je ne reviendrai pas à Tizi. Je suis un joueur honnête et je ne prendrai jamais une telle décision. Certes, j’étais sous l’effet de la colère en quittant le terrain le moral à plat. Je n’ai pas songé à quitter le club, je suis un homme de principe, je suis lié par un contrat avec la JSK.

A votre avis, la grosse pression n’était-elle pas derrière votre sortie du terrain avant la fin de la parte ?

La JSK subit une grosse pression, surtout avec cette crise de résultats et le fait de n’avoir marqué aucun but et enregistré aucune victoire a accentué la pression. Nous comprenons la déception de notre public et on considère que nous sommes responsables et on a une dette envers eux. Néanmoins, nous avons besoin de leur soutien et non se retourner de la sorte contre leur propre équipe car cela n’est pas la solution.

Une frange de supporters vous accuse d’être derrière le départ de certains joueurs l’été dernier, notamment Mekkaoui et Benlamri, quel est votre avis ?

Je n’ai jamais fait de mal à personne, je suis un fils de bonne famille et je n’ai jamais causé le départ d’un joueur. Vous n’avez qu’à poser la question à tous les joueurs qui sont partis pour qu’ils vous parlent de ma conduite avec eux. Ils vous diront que je ne suis pas un fauteur de troubles au sein du groupe.

La déception est visible sur votre visage…

N’importe quel joueur à ma place aurait agi de la sorte. Ce qui m’a le plus fait mal, c’est que je fais beaucoup de sacrifices pour la JSK et au retour, je ne reçois que des insultes de la part d’une frange de supporters. J’ai consenti d’énormes sacrifices et jamais je n’ai triché ni rechigné sur les efforts. Il y a aussi un détail sur lequel je voudrais insister.

Allez-y…

Je souhaite préciser que ce groupe de personnes  qui s’est déplacé au stade spécialement pour me déstabiliser ne représente pas les véritables supporters de l’équipe. Je ne suis pas nouveau, je connais les fidèles de ce club, ceux qui sont attachés avec amour à la JSK, ils connaissent ma valeur et ne se permettent pas ce genre de comportement.

Comment allez-vous gérer cette étape, surtout que vous allez préparer un match important ?

Nous sommes conscients de ce qui nous attend. On fera tout pour gérer cette étape intelligemment et éviter de remuer le couteau dans la plaie pour sortir de la zone d’ombre. Nous reprendrons le chemin des entraînements lundi soir en prévision du match face au CRB, un bon résultat évacuera la pression et libérera le groupe.

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Benlamri et Mekkaoui rejettent en bloc les accusations portées contre Rial !

L’attitude de certains pseudo-supporters, samedi soir, lors du match amical JSK-OMR, qui prenaient à partie le capitaine de leur équipe depuis le coup d’envoi du match, n’a pas été du goût de certains joueurs qui sont passés la saison dernière dans le club et qui ont été cadres de l’équipe, à l’image de Mekkaoui et Benlamri. Ces deux derniers ont tenu à s’exprimer, surtout que leurs noms ont été cités par ces révoltés, qui accusaient directement Rial de leur départ de la JSK l’été dernier. Que ce soit pour Benlamri, actuellement à l’ESS, ou Mekkaoui qui évolue au CSC, les deux ex-joueurs kabyles rejettent en bloc les accusations portées à l’encontre de leur ex-capitaine et avouent qu’il n’est pas responsable de leur départ et qu’ils n’ont aucun problème avec lui. Bien au contraire, les deux éléments éprouvent du respect pour le joueur qui, selon eux, ne mérite pas ce genre de traitement lui qui a consenti d’énormes sacrifices pour que la JSK sauve sa saison l’année dernière.

Benlamri : «Rial est attaché à la JSK et il a consenti d’énormes sacrifices»

Joint par nos soins dans la matinée d’hier, Benlamri s’est dit choqué par ce qui est arrivé la veille à leur ex-partenaire : «Franchement, je regrette ce qui est arrivé à Rial, qui est attaché à la JSK et ne peut nuire au club après toutes ces années qu’il a passées à Tizi. Tout le monde peut témoigner de sa bonne foi et de son honnêteté. Je rejette catégoriquement les accusations portées à son encontre, c’est un joueur exemplaire.»

«Il n’est pas responsable de mon départ de la JSK»

Et d’ajouter : «Je voudrais par la même occasion apporter certaines précisions que je considère importantes et qui doivent être portées à la connaissance des amoureux de la JSK, que Rial n’est nullement responsable de mon départ du club l’été dernier, la direction m’a informé de ma libération la veille du déplacement de la JSK en Tunisie pour effectuer son premier stage estival. J’entretiens de bonnes relations avec Rial et je suis en contact permanent avec lui. Je suis trop affecté par tout ce qui lui arrive et je peux dire aussi qu’il ne mérite pas un tel traitement car il a toujours mouillé son maillot et jamais il a triché ni rechigné sur les efforts.»

Mekkaoui : «Rial a beaucoup contribué au maintien de l’équipe en Ligue 1 Mobilis»

Pour sa part, l’actuel latéral gauche du CSC a aussi pris la défense de son ex-partenaire et capitaine d’équipe Ali Rial en déclarant ceci : «Je l’ai dit et je le répète, Rial n’est pas la cause de mon départ de la JSK. D’autres raisons sont derrière mon départ et tout ce que je peux dire sur mon ex-partenaire de la JSK, Rial, c’est qu’il a beaucoup aidé ce club dans les moments difficiles et il est même pour beaucoup dans le maintien du club en Ligue 1 Mobilis.»

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Les joueurs soutiennent leur capitaine

Visiblement touchés par les insultes qui ont visé leur capitaine Ali Rial, les joueurs de la JSK ont tenu à exprimer leur entière solidarité avec leur partenaire et affirment que leur coéquipier ne mérite pas un tel comportement de ces personnes qui n’ont rien à voir avec les véritables supporters, qui aiment le club. Plusieurs joueurs avec qui nous nous sommes entretenus hier soir ont tenu à condamner ces agissements ignobles qui ne font que nuire à l’image du vrai supporter, qui reste derrière son équipe dans les moments difficiles et qui protège les joueurs. Plusieurs supporters ont dénoncé aussi les insultes qui ont visé non seulement Rial mais une bonne partie des joueurs et se démarquent en rassurant le groupe de Bijotat de leur entière solidarité dans ces moments difficiles.

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Zafour :  «L’équipe souffre, elle n’a pas besoin d’insultes»

Déçu par l’attitude de certains fans, le manager général Zafour, qui était pour beaucoup dans l’ouverture des portes du stade alors que le match allait se jouer à huis clos, a dénoncé  ce comportement : «Sincèrement, je suis dépité par une telle réaction qui n’avait pas lieu d’être. Les joueurs ont besoin d’être soutenus dans ces moments critiques. L’équipe souffre et elle a besoin de gens qui la soutiennent et non de ceux qui viennent insulter les joueurs jeunes qui essayent de faire sortir la JSK de la zone de crise. Honnêtement, ce qui est arrivé ce soir est condamnable».