Comme l’a annoncé le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi, sur le plateau de Berbère TV, la vente des actions est lancée dès aujourd’hui. Elle s’étalera du 20 janvier au 20 février prochains.
Le président Hannachi, qui s’est réuni avec les membres de l’assemblée vers la fin du mois de novembre dernier pour présenter les bilans moral et financier de l’exercice précèdent, a retardé cette opération jusqu’au mois de janvier. D’après certains, le club souffre de quelques problèmes financiers en ce mercato hivernal. Normal, lorsqu’on voit les dépenses auxquelles ont été confrontés les responsables de la JSK depuis le mois de février dernier.
Au total, 7 déplacements en Afrique (Gambie, Tunisie, Angola, Egypte (2), RDC et le Nigeria) sans compter les deux stages de préparation effectués au Maroc et à Marseille. Le pire dans tout ça, c’est que les pouvoirs publics ainsi que le MJS font la sourde oreille. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, la direction n’a toujours pas reçu l’argent des précédentes participations en Coupe d’Afrique qui dépasse les 6 milliards de centimes. Même si la situation n’est pas critique, les responsables kabyles ont besoin de remplir les caisses notamment avec la question du recrutement, du stage hivernal et des prochaines échéances qui attendent le club, avec une participation en Coupe de la CAF dès le mois de mars prochain.
Avec le passage au professionnalisme, le club se doit de mettre en vente les actions. D’après la même source d’information, on parle d’un actionnaire majoritaire qui bénéficiera de 51 % des actions. Il sera le nouveau patron aux côtés des autres actionnaires minoritaires. Même si son nom n’a toujours pas été dévoilé, on parle d’un grand industriel qui aurait accepté l’idée de s’investir à la JSK. Affaire à suivre.
Réglementation des étrangers
Le ras-le-bol
A 10 jours de la clôture du marché des transferts, la question du nombre de joueurs étrangers intrigue plusieurs présidents de club de Ligue 1, qui ne savent plus où donner de la tête. Mais si la question a été posée en ce mercato hivernal, ce n’est pas le cas pour les dirigeants de la JSK qui depuis une année crient à l’injustice. Durant toute une saison, le club, qui comptait deux étrangers dans son effectif, s’est contenté de faire jouer un seul, en l’occurrence Idrissa Coulibaly. Mais par la suite, et en sachant que notre football passera au statut professionnel, les responsables du club du Djurdjura ont pris leur mal en patience, en espérant que les clubs pourront recruté trois étrangers au même titre des autres championnats professionnels, mais en vain. En effet, après plus de cinq mois du passage au professionnalisme, les hauts responsables de notre football n’en font qu’à leur tête. Pourtant, la JSK, au même titre que l’ESS, joue chaque saison une compétition africaine, avec tout ce que ça implique comme déconvenues.
Les plus grands clubs à l’échelle africaine ont au minimum deux étrangers dans leur effectif tels que l’Espérance et Al Ahly, alors que d’autres, à l’image du TP Mazembe, possèdent jusqu’à huit joueurs étrangers. La question qui doit être posée aujourd’hui, c’est de savoir si les clubs algériens sont capables de jouer une compétition de haut niveau telle que la Ligue des champions avec un seul joueur étranger ? Sans remettre en question le niveau du joueur local, la présence de deux ou trois éléments étrangers est plus que nécessaire.
D’autre part, un club serait-il capable de payer deux étrangers au prix d’un comme l’ont fait Haddad ou Hannachi ? L’ensemble des clubs de l’élite refuserait bien évidemment de le faire, du moment qu’ils ne sont pas concernés par la compétition africaine. Ce qui nous fait dire que cette réglementation insensée des responsables de notre football ne vise que les clubs engagés en compétition africaine. D’après les observateurs, l’ensemble des présidents de club doit revenir à la charge pour espérer un changement.
Hamrouni proposé
Nous avons appris par le biais d’un proche de la maison kabyle que le meneur de jeu du WA Boufarik, Mohamed Amine Hamrouni, a été proposé à la JSK hier. Ayant fait toutes ses classes au MCA, il aurait reçu plusieurs contacts des clubs de Ligue 1. Mais son club qui joue l’accession préfère temporiser afin d’avoir une offre concrète.