JSK : On parle d’Aït Djoudi !

JSK : On parle d’Aït Djoudi  !

semaines après l’ouverture du marché estival, seuls les noms d’entraîneurs étrangers sont annoncés à la JSK. Selon une source de la direction, les dirigeants n’écartent pas la possibilité de nommer un entraîneur local, dans le cas où les négociations avec les étrangers n’aboutissent pas à un accord. Dans le même contexte, on a appris qu’un entraîneur local est pressenti pour prendre les destinées de la barre technique des Canaris la saison prochaine. Il s’agit, selon une source de la direction kabyle, de Azzedine Aït Djoudi qui vient de terminer sa saison au Maroc, avec le Maghreb de Fès plus précisément. Présent depuis quelques jours en Algérie, Aït Djoudi aurait été, selon notre source, approché par un dirigeant du club kabyle qui lui a fait la proposition de revenir à la JSK. Pour l’instant, aucun détail n’a filtré sur cette nouvelle piste.

Hannachi favorable à son retour

Il est vrai que l’information du retour d’Aït Djoudi à la barre technique pourrait étonner plus d’un, sachant qu’entre lui et le premier responsable du club, les relations sont des plus tendues depuis quelques années, notamment après la fameuse histoire de la caravane initiée par d’anciens joueurs et autres dirigeants pour le départ de l’actuel président et toute sa direction. Or, selon un dirigeant influent dans la direction actuelle, le président Hannachi est favorable au retour d’Aït Djoudi et ne trouve aucun inconvénient à le nommer entraîneur en chef de la JSK. Selon notre source, les relations entre les deux hommes se seraient normalisées.

Ses résultats avec le Moghreb de Fès plaident pour lui

Autre paramètre qui a incité les responsables de la JSK à songer sérieusement au retour d’Aït Djoudi, ses résultats réalisés dans le championnat Marocain, avec le Moghreb de Fès. Les proches du club kabyle sont également intéressés par le retour de l’enfant du club et espèrent voir la JSK revenir très vite sur la scène nationale, après trois années consécutives qui a vu les Canaris jouer pour le maintien.

Hannachi a rencontré le manager de Manuel Amoros lundi soir

Concernant toujours le dossier du nouvel entraîneur, on a appris que le président Hannachi s’est longuement entretenu avec le manager du technicien français, Manuel Amoros, le sélectionneur du Bénin, dans la soirée de Lundi. Le président Hannachi voulait connaître exactement les intentions de l’entraîneur pisté, autrement dit s’il sera disponible pour répondre à l’offre de la JSK.  Le manager Makhlouf Zoubir a informé Hannachi qu’il va falloir patienter jusqu’après le match Bénin-Mali, ce qui confirme toujours la position affichée par Amoros lui-même qui a révélé, après la défaite face aux Verts dimanche dernier, que son avenir sera plus clair, après le match contre le Mali. Ainsi, la désignation d’un nouvel entraîneur à la JSK est le dossier qui laisse planer le suspense, alors qu’il ne reste que deux semaines seulement avant la reprise des entraînements.

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Des joueurs refusent Alain Michel

Au moment où certains dirigeants l’ont proposé à Hannachi, la piste du technicien français Alain Michel risque de coincer, alors que les négociations n’ont même pas été entamées. Et pour cause, une source très proche de la maison kabyle nous a confié que certains joueurs ont fait savoir aux dirigeants que la venue d’Alain Michel risque d’installer un climat malsain au vestiaire kabyle. On l’aura donc compris, certains cadres de l’équipe font le forcing pour ne pas faire appel à Michel. Cette nouvelle n’a surpris personne, surtout lorsqu’on connaît les nombreux problèmes qu’a eus Michel avec Maroci et Maïza à la JSMB. Sans accuser personne, les deux joueurs kabyles pourraient persuader leurs partenaires de faire à leur tour le forcing pour éviter que Michel n’atterrisse à la JSK. Aux yeux des observateurs, les joueurs n’ont ni le droit ni le pourvoir de s’immiscer dans ce genre d’affaire. Cependant,  ils peuvent dissuader les dirigeants. Ce n’est jamais une bonne chose que les joueurs se plaignent d’un entraîneur, du moment que c’est le responsable du staff technique qui sera le premier sacrifié, en cas de mauvais résultats. La réaction de certains cadres à l’annonce de la piste d’Alain Michel risque de faire changer les choses.

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Les dirigeants ne perdent pas espoir de convaincre Karaoui

Les pourparlers avec le milieu de terrain Karaoui se poursuivent toujours. C’est du moins ce que nous a confié une source proche de la maison Kabyle. Le président Mohand Cherif Hannachi a chargé ses proches de rester en contact permanent avec le joueur, afin de le convaincre d’opter pour la JSK cet été. Au moment où nous mettons sous presse, Karaoui n’a toujours pas choisi sa prochaine destination. D’après les proches du joueur, c’est l’histoire de son passeport qui le rend anxieux. Karaoui ne sait plus où donner de la tête, du moment que chaque club qui l’invite à la table des négociations lui promet de régler son problème avec la justice algérienne. Or, en réalité, le joueur sait pertinemment que son cas est complexe, car son dossier est actuellement au niveau de la cours suprême. Karaoui a confié à ses proches qu’il signera pour le club qui lui réglera son problème avec la justice, chose qui est loin d’être une mince affaire. En attendant, c’est l’agent du joueur qui poursuit les négociations avec les dirigeants kabyles. Pour rappel, la JSK a offert un salaire de 180 millions par mois, tandis que le joueur réclame 200 millions.

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Lamhene toujours pas fixé

Prêté en janvier dernier à l’ASMO, le jeune milieu de terrain kabyle, Mokhtar Lamhene, est revenu en fin de saison à la JSK. Lié par un contrat jusqu’en 2014, le joueur est appelé à  réintégrer le groupe, après une brève expérience en division inférieure. Mais comme la saison est terminée, le joueur s’attend à être définitivement fixé sur son cas. Pour l’instant, il n’a reçu aucun signe de la direction, même si certains affirment qu’il sera probablement prêté à nouveau. Reste à savoir si cette formule arrangera le joueur ou pas. D’après les proches de la direction, tout sera plus clair, une fois que le joueur sera rappelé par Hannachi, car c’est à lui de faire part de cette proposition au joueur. De son côté, Lamhene est beaucoup plus intéressé par un club qui lui donnera la chance d’augmenter son temps de jeu et de rester compétitif. Si la JSK lui offre cette chance, il sera maintenu dans l’effectif.

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Chalali, ça coince toujours !

Le moins que l’on puisse dire est que la direction de la JSK et l’attaquant Mohamed Chalali ne trouveront pas un arrangement de si tôt ! Au moment où les dirigeants étaient sur le point de faire une nouvelle offre au joueur, un nouveau revirement de situation s’est produit. D’après certaines indiscrétions, Chalali, qui n’a pas touché ses trois mois de salaire, aurait pris la décision de quitter le club en fin de saison. Du côté de la direction, on annonce que Chalali a bel et bien été mis sur la liste des libérés, avant d’être repêché à nouveau. Certains membres du conseil d’administration ont fait savoir à Hannachi qu’il était préférable d’augmenter le salaire de Chalali, car le joueur peut être utile à l’équipe la saison prochaine. Aussi, le fait que l’opération recrutement tergiverse pourrait jouer de mauvais tours au club. La solution la plus sage aux yeux des membres du conseil est d’augmenter le salaire du joueur à 180 voire 200 millions, afin de clore le dossier. Sauf que pour l’instant, les choses ne se passent pas comme prévu, après que Chalali ait confié à son entourage qu’il souhaiterait partir. A l’heure actuelle, c’est l’agent de Chalali qui reste le seul intermédiaire entre la direction et le joueur. Même si les choses sont quelque peu complexes, l’agent en question cherche la solution la plus plausible qui satisferait les deux parties. La première raison est que le joueur est toujours lié à la JSK. La seconde est que son joueur n’a pas encaissé son dû. On espère donc une solution à l’amiable qui remettra les deux parties sur le bon chemin. C’est d’ailleurs ce que les supporters souhaitent, car personne ne veut voir partir Chalali qui a su conquérir le cœur des supporters, après 5 mois seulement passés à la JSK.

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Hamroun Jugurtha proposé

Toujours dans le cadre de l’opération recrutement, on croit savoir que le jeune attaquant algérien Hamroun Jugurtha, qui évolue au Kardemir Krabukspor (Turquie), a été proposé à la JSK. Notre source nous a confié que Hamroun est depuis quelques jours en Algérie, plus précisément à dans la région de Bouzeguène (Tizi Ouzou), où il passe quelques jours de vacances avec sa famille. Ce fut l’occasion pour les dirigeants de prendre attache avec lui. Pour rappel,  Hamroun a été déjà sélectionné en Equipe nationale olympique sous la houlette d’Aït Djoudi, également annoncé de retour à la JSK.

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Hannachi prendra part à la réunion des présidents de club

Le président de la SSPA/JSK, Mohand Cherif Hannachi, prendra part, ce matin, à la réunion des présidents de club. D’après nos sources, l’objet de la réunion est de dénoncer le deux poids deux mesures qu’applique l’Etat envers les clubs professionnels des Ligues 1 et 2. Les présidents vont crier à l’injustice, du moment que seuls deux grands clubs sont entrains de recruter cet été à coups de milliards, à savoir le MCA et le CSC. Excepté l’USMA, tous les autres clubs ont du mal à remplir les caisses du club. D’ailleurs, Hannachi a dénoncé à plusieurs reprises ce déséquilibre sur le marché. Normal, lorsqu’on voit que la JSK n’a recruté que deux joueurs, trois semaines après la fin de saison. Dans une intervention récente à la radio, Hannachi a clairement déclaré : «L’Etat doit être clair à ce sujet. Soit on aide tous les clubs, soit on nous explique les critères de sélection pour le rachat des clubs professionnels par les sociétés nationales. A Tizi, excepté ENIEM, il n’y a aucune autre grande société nationale capable de prendre le club. Nous sommes vraiment dans une impasse !» Ce qui révèle, une fois de plus, les grandes difficultés financières que vit la JSK, un club qui a fait honneur à l’Algérie dans les moments les plus difficiles.