Le milieu de terrain Bilel Naïli nous a fait savoir qu’il n’arrivait toujours pas à donner une explication valable à ce qui est arrivé à son équipe face au MCS. Il estime aussi que cette minitrêve permettra aux joueurs de retrousser leurs manches et de se ressaisir au plus vite.
Etes-vous remis de votre défaite face au MCS ?
Pas encore. Je ne vous cache que je n’ai vraiment pas le moral. On a raté notre match. C’est décevant, car on croyait que le déclic a été provoqué après avoir gagné par 3 buts à 0 face au WAT. C’est dommage. Nous avons raté une belle opportunité de reprendre notre place dans le haut du tableau, car notre position actuelle ne sied pas au standing de la JSK.
Que s’est-il passé ?
J’ai vraiment du mal à donner une explication à cette contre-performance. Pourtant, nous avons bien débuté la première mi-temps. Mais en seconde période, je n’ai rien compris à ce qui nous est arrivé. Nous avions les jambes lourdes. Nous étions vraiment en manque de confiance. Je suis complètement déboussolé rien que d’y penser.
Pensez-vous que les attaquants ont une grande responsabilité ?
Non. Il est vrai que les attaquants n’ont pas réussi à marquer alors que la défense adverse était prenable, mais nous sommes tous responsable de cette défaite. Chacun de nous est conscient de cela. C’est à nous seuls de redresser la barre. Nous n’avons plus le choix.
Le président Hannachi vous a-t-il parlé à la fin de la rencontre ?
Non. Il s’est entretenu avec nous à la mi-temps. Il a affiché clairement son mécontentement à notre rendement. Mais à la fin du match, personne ne s’est entretenu avec nous. Toutefois, nous avons senti que le président était hors de lui. Le staff, les dirigeants et les supporters ont le droit d’être furieux, car nous n’avons rien fait pour gagner. Je suis très déçu, car on ne mérite pas ce parcours après notre belle prestation en Ligue des champions.
Comment voyez-vous la JSK pour le reste de cette phase aller de la Ligue 1 ?
Très difficile. Mais face à une telle situation, il nous faut absolument gagner dès le prochain match. Il nous reste encore 5 matchs avant la fin de la phase aller et nous sommes à 7 points du leader. J’estime que nous devons rester optimistes. Nous avons les moyens de remonter en puissance. Il faut se racheter au plus vite et ne plus trop y réfléchir.
Donc, cette minitrêve tombe à pic…
Oui. On pourra travailler dans le calme, mais surtout de prendre le temps de réfléchir à tout ce qui s’est passé. En 10 jours, on aura le temps de travailler le double volet physique et tactique, en prévision du prochain match. On va retrousser nos manches et repartir sur de bonnes bases, car cela ne servira à rien de se lamenter sur notre sort.