Quelle amère défaite que celle enregistrée dimanche par les camarades de Yahia-Chérif. Ces derniers seraient rentrés à la maison avec une victoire, personne n’aurait trouvé à redire.
En effet, sur l’ensemble de la partie, les poulains d’Alain Geiger méritaient bien le gain du match. Ils ont fourni une belle prestation qui en dit long sur leurs réelles capacités d’aller au bout de cette belle aventure de la Ligue des champions africaine. Avant cela, ils devront être en mesure d’inscrire deux buts sans en encaisser lors du match retour qui s’annonce d’ores et déjà fort intense et palpitant.
Si l’entame de la rencontre fut catastrophique pour la JSK, qui s’est fait malencontreusement surprendre dès la 6’ suite à une série d’erreurs défensives, la suite sera bien meilleure, avec un onze kabyle qui prenait progressivement les choses en main, en développant un jeu plaisant qui bousculera sérieusement cette équipe du TP Mazembe, qui ne faisait que reculer sous les coups de boutoir d’une équipe kabyle, comme touchée dans son orgueil et qui a su réagir pour tenter d’inverser la donne.
Que d’occasions manquées !
Tel a été le cas avec un nombre incalculable d’occasions que les camarades de l’excellent El-Orfi ont réussi à se créer. Ainsi, tour à tour, Aoudia (11’), Yahia-Chérif (12’, 27’ et 28’), Coulibaly (24’), Nessakh (25’et 35’) ont manqué de peu de remettre les pendules à l’heure. Mais ce n’était que partie remise, puisqu’en seconde
période les Jaune et Vert parviennent, après de nombreuses tentatives, à revenir à la marque grâce à l’inamovible Yalaoui, qui a inscrit un très joli but suite à un excellent travail de Nessakh, l’un des meilleurs Kabyles sur le terrain (67’). La JSK a réussi à prendre le match à son compte, en développant un jeu plaisant et élaboré, qui ne laissait certainement pas entrevoir un scénario catastrophe dans les dernières minutes de la rencontre.
Malheureusement, tel fut hélas le cas, puisque les Canaris, dans un moment de déconcentration et contre toute attente, encaissent deux buts coup sur coup (83’ et 88’). Le 3e but des locaux fera l’objet de vives contestations des joueurs kabyles, qui reprochaient à l’arbitre de l’avoir accordé alors que le ballon n’avait pas franchi la ligne.
La JSK nous doit une revanche
Au final, la JSK enregistre une défaite qu’elle n’aurait jamais dû concéder au vu de la physionomie du match, mais surtout parce qu’elle avait tous les atouts en main pour sortir victorieuse d’un match qui était à sa portée, même si le tenant du titre, le TP Mazembe, dispose d’une équipe homogène, qui se contente de jouer au ballon.
La JSK n’a pas su saisir sa chance lors de cette manche aller, mais gageons qu’au match retour elle ne fera pas de détail face à cette équipe chanceuse du TP Mazembe, qui même en tant que tenant du titre, et loin d’être un foudre de guerre. On a bien vu la JSK en train de le malmener sur son terrain et devant son public… Seulement, comme l’a si bien dit le président du club, Mohand-Chérif Hannachi, l’histoire ne retiendra que le score final
enregistré lors de cette rencontre assez bien animée et plaisante, animée par deux équipes qui se sont contenté de jouer au football. La JSK nous doit une revanche !
Défense fébrile du TP Mazembe, dont elle n’a pas su profiter
Côté JSK, on ne perd pas espoir de voir l’équipe chère au président Mohand-Chérif Hannachi passer sans encombres l’écueil du TP Mazembe dès le match retour à Tizi-Ouzou. En effet, en plus de la domination stérile des Canaris qui n’ont marqué qu’un seul but, alors qu’ils se sont procuré beaucoup d’occasions, on a pu constater la fébrilité de la défense du TP Mazembe, qui est tout à fait
prenable. Les camarades de Remache devront s’appliquer à ne pas rater les opportunités qui se présenteront à eux lors du match retour.
Les Canaris doivent y croire, mais attention quand même !
Même si l’équipe a montré, lors de cette rencontre certaines insuffisances à combler, il n’empêche qu’elle a aussi fait étalage de son potentiel technico-tactique et physique lors de cette demi-finale aller, qui n’a malheureusement pas souri aux Kabyles.
Au retour, il est clair qu’ils n’auront pas à se poser trop de questions, car il s’agira tout simplement de tout faire pour arracher le fameux billet pour la finale de cette prestigieuse Ligue des champions africaine. Tout le monde y croit dur comme fer, mais attention quand même à cette équipe de Mazembe, qui, avec un acquis non négligeable du match aller, fera tout pour écarter la JSK de son chemin. A. M. A.
Les dirigeants kabyles comptent sur la compréhension de Benchikha
La JSK compte cinq joueurs convoqués en EN A’, que sont Aoudia, Rial, Yahia-Chérif, Oussalah et Asselah et un joueur en EN Olympique, il s’agit de Belkalem.
Tout ce beau monde est appelé à prendre part à un stage de préparation ces jours-ci pour préparer les échéances à venir. Un match amical est même prévu pour la sélection nationale A’. Ces stages tombent mal pour la JSK, qui se verra privée de six de ses éléments, alors qu’elle aura besoin de tout le groupe pour préparer le match retour face au TP Mazembe.
Vu l’importance de ce rendez-vous continental, la direction kabyle s’apprête à envoyer une demande officielle aux instances et à Benchikha pour leur demander d’autoriser leurs joueurs internationaux à faire l’impasse sur lesdits stages et match amical, pour les laisser à la disposition de la JSK. Que décideront-ils ? Il est clair que la logique voudrait qu’ils répondent favorablement au club kabyle. Réponse donc ces jours-ci. A. M. A.
Arbitrage correct malgré les appréhensions !
Alors que côté kabyle on craignait vraiment d’être confronté à un arbitrage maison, du trio sénégalais dirigé par Badara Diatta, ce dernier a officié d’une manière des plus correctes cette très attendue demi-finale aller entre le TP Mazembe et la JSK.
Même s’il a commis quelques petites erreurs d’appréciation, somme toute quoi de plus normal, car l’arbitre n’est pas un homme parfait, il a convenablement accompli sa mission, car l’on s’attendait au pire, au vu des données étalées à son sujet par la presse émanant notamment des dirigeants de la JSK, qui connaissent parfaitement les rouages du football africain.
Ouaked : «La JSK ira en finale»
Le vice-président de la JSK, Mustapha Ouaked, déçu lui aussi comme tout le monde au club kabyle, affichait malgré tout un certain optimisme à propos des chances de qualification de l’équipe kabyle. Rencontré à l’entrée de l’hôtel où la délégation algérienne a pris ses quartiers, il nous a affirmé : “Ce qui est fait et fait.
On a perdu, on est déçus, c’est normal, mais ce n’est pas la fin du monde. Notre équipe aura l’occasion de se ressaisir lors du match retour. Elle en a les moyens. De toutes les manières, perdre par 1-0 ou 3-1, c’est du pareil au même. Il faudra qu’on marque deux buts et qu’on n’en prenne aucun pour passer.
Avec l’aide de notre formidable et grand public, l’équipe saura se surpasser pour arracher la qualification. Personnellement, j’y crois vraiment. Il ne faut pas croire, il n’y a pas de match facile, mais j’estime que la JSK a les moyens de passer le cap des demi-finales.” Rendez-vous dans 15 jours. A. M. A.
Rial victime d’une intoxication alimentaire
On avait craint le pire avant-hier soir quand le défenseur central de la JSK, Ali Rial avait ameuté tout le monde à son hôtel, tenaillé comme il était par de violentes douleurs au ventre. En effet, très tard dans la nuit, aux alentours de 02h, Ali Rial a été pris par d’atroces douleurs, il se tordait et criait si fort que beaucoup dans l’hôtel ont été réveillés. Alertés, le staff médical de la JSK lui prodiguera les premiers soins, en vain.
Voyant que son état n’évoluait pas, on du se résoudre alors à le transférer en urgence à l’hôpital. Une fois sur place, Ali Rial a été pris en charge par le service d’urgence de cet établissement hospitalier. Ayant reçus des traitements appropriés, le défenseur central de la JSK rejoindra ses coéquipiers en début de matinée.
Asselah, Naïli et Oussalah dans un jour sans !
Lors de cette difficile confrontation, certains éléments du onze kabyle n’ont pas répondu aux attentes du staff technique.
En effet, Naïli, Oussalah et Asselah n’ont pas eu le rendement attendu d’eux pour un match d’une telle importance. Ils sont passés à côté de leur sujet, comme on dit dans le jargon footballistique.
Ils ne sont jamais vraiment rentrés dans le match. Si Asselah paraissait fébrile depuis la minute où il a encaissé un but dont-il n’est nullement responsable, Naïli donnait, pour sa part, l’air d’être complètement dépassé par les événements.
Non pas qu’il n’a pas fait de son mieux pour tenir son rôle, mais sa défaillance au milieu de terrain était criante. Quant à l’habituel lutin Oussalah, on attendait beaucoup mieux de sa part dans ce match à enjeu. Il était comme tétanisé sur son côté gauche.
On se demande pourquoi Geiger n’a pas procédé à leurs changements qui s’imposait de notre point de vue. Il y a des matches comme ça où certains joueurs, pourtant considérés comme clés, passent contre toute attente à côté de la plaque, comme on dit.
Mais bon, on ne va pas se substituer à l’entraîneur, qui lui connaît mieux que quiconque son équipe et qui doit bien avoir ses raisons d’avoir procédé de la manière qu’il a jugé nécessaire. Personne ne doute de la valeur de ces trois éléments, mais à notre avis il y avait sur le banc des solutions qui auraient permis au staff technique kabyle de rééquilibrer son onze.
Remache, El-Orfi, Nessakh et Yalaoui sortent du lot
Quatre éléments ont réussi de brillantes prestations lors de cette rencontre face au TP Mazembe. Il y a tout d’abord Remache, meilleur kabyle sur le terrain, qui a sorti un match époustouflant sur le couloir droit. Jouant juste, combatif et très technique, il a donné du fil à retordre à l’arrière-garde adverse.
Jouant intelligemment sur le double plan offensif et défensif, il s’est illustré de fort belle manière. Hannachi, malgré la déception due à la défaite de son équipe, n’a pas tari d’éloges sur lui.
Il y a aussi le très professionnel et exemplaire dans son comportement en tout point de vue le néo-milieu de terrain des Canaris, en provenance du PAC, Hocine El-Orfi, l’enfant de Bou Saâda, qui n’a pas manqué d’étaler sa classe dans l’entrejeu kabyle.
Elégant sur le terrain, fort techniquement et habile balle au pied, il se démena comme un beau diable pour accomplir au mieux la mission qui lui a été assignée par l’entraîneur. Il a su se mettre en exergue et malgré quelques petits déchets, il a certainement marqué des points auprès du staff technique. Le fougueux et sympathique Nessakh s’est, pour sa part, démené comme un diable sur son flanc gauche.
Il a été auteur d’un match fort intéressant. Travailleur sans relâche, il a construit seul l’action qui a permis à son équipier Yalaoui de remettre, de fort belle manière, les pendules à l’heure. En effet, ce dernier, incorporé en cours de jeu, a encore une fois démontré qu’il était ce buteur patenté espéré par le club kabyle. Il n’est pas loin de faire figure de monsieur un but par match. Pour les autres éléments de l’équipe, on peut dire qu’ils ont fait un match honnête. A. M. A
Déception perceptible chez les joueurs
C’est fort déçus que les camarades de Lamara Douicher ont rejoint les vestiaires à la fin de la rencontre. Il y avait comme un silence de mort au sein du groupe. Personne n’osait parler.
Il est vrai que le groupe JSK a pris comme un coup de massue lors des dix dernières minutes du match, après avoir pris deux buts malheureux, alors que les Canaris tenaient bien le match.
La déception se lisait dans les regards absents des joueurs, qui ont mal digéré cet échec inattendu dans ce match au vu de sa physionomie, plutôt en leur faveur jusqu’à ces fatidiques 83’ et 88’ de jeu, qui ont complètement fait basculer la balance au profit de l’équipe hôte qui n’en demandait pas tant.
Il faut savoir tirer les enseignements qui s’imposent, car peut-être qu’à quelque chose malheur est bon, puisque cette défaite devrait faire réagir l’équipe, qui sera avide de revanche parce que son salut passe par là si elle veut aller en finale.
Retour au pays hier après-midi
C’est hier aux environs de 14h – si le vol spécial mis à la disposition de la JSK n’a pas connu de retard – que la délégation kabyle devait regagner le pays.
La durée du voyage devait être de huit heures et non pas neuf, voire plus, comme cela a été le cas au départ d’Alger. Cette fois-ci, il n’y a pas eu d’escale à Bangui, en République centrafricaine. Le départ de l’aéroport international Luano de Lubumbashi était prévu à 6h50 du matin, heure locale, soit 5h50 heure algérienne.
Yalaoui avait promis de marquer !
La veille de la rencontre après le dîner, la nouvelle coqueluche kabyle, Nabil Yalaoui, avait promis à certains membres de la délégation kabyle qu’il marquera un joli but lors du match. Chose promise chose due, Yalaoui est en train de réussir de belles choses avec sa nouvelle formation.
Il parvient à chaque match à tirer son épingle du jeu, avec à la clé un but souvent décisif. Ce qui fait de lui actuellement la nouvelle coqueluche de l’équipe kabyle. Il n’a pas tardé à prouver que la JSK ne s’est pas trompé en lui faisant appel.
Berchiche, Azuka, Saïdi et Mazari dans les tribunes
Ayant fait les frais du choix du staff technique qui ne les a pas retenus sur la liste des 18 joueurs convoqués pour prendre part à la rencontre contre les Congolais du TP Mazembe, Berchiche, Mazari, Azuka et Saïdi ont suivi la rencontre à partir des tribunes. A voir Berchiche gesticuler pour soutenir son équipe, il n’y a pas l’ombre d’un doute qu’avant d’être un joueur de la JSK, il en était un vrai supporter. A. M.A.
Fair-play total
Les joueurs et supporters du TP Mazembe ont été d’une correction et d’un fair-play exemplaires envers la JSK, pour laquelle ils n’ont témoigné aucun signe d’hostilité, à l’occasion de cette demi-finale.
Malgré l’importance de l’enjeu, ils ont fait montre d’un comportement digne. D’ailleurs, de nombreux supporters accostés à la sortie du stade qui a connu une ferveur extraordinaire, nous ont affirmé avoir été séduits par la prestation de la JSK, qui leur a fait tenir le ventre durant la majeur partie du match.
Ils n’ont d’ailleurs pas manqué d’applaudir les joueurs kabyles au moment où ces derniers montaient dans le minibus pour rejoindre l’hôtel à la fin du match. Espérons que les fans kabyles sauront rendre la pareille au TP Mazembe au match retour.
But ou pas but ?
C’est la question que tout le monde se posait côté kabyle et journalistes de la presse nationale présents au stade de Lubumbashi à propos du troisième but des Congolais, car personne ne savait si le ballon avait ou non franchi la ligne de but. En effet, les joueurs de la JSK s’étaient dirigés vers l’arbitre pour contester la validité du but.
Aucun commentaire des joueurs
Déçus de l’issue de la rencontre, les joueurs n’ont fait aucun commentaire à la fin du match. Ils sont montés directement dans le minibus à leur sortie des vestiaires et ont de suite rejoint leurs chambres à leur arrivée à l’hôtel, très déçus.
Accueil chaleureux, peuple très accueillant
Nous avons été agréablement frappés par la gentillesse de la population de la République démocratique du Congo, particulièrement celle de Lubumbashi. Une région et un pays où il fait bon vivre, malgré la pauvreté pour certains et les différents problèmes de la vie quotidienne connus en Afrique.
Là où on est passé, les gens étaient disponibles, serviables, chaleureux et accueillants. On ne s’est pas du tout senti étranger dans ce beau pays, dont nous garderons de très bons souvenirs.
Se qualifier à Tizi
La formation kabyle est tombée avant-hier au stade La Kenya de Lubumbashi, face au tenant du titre, le Tout Puissant Mazembe, lors du match aller de la demi- finale de la Ligue des champions africaine. Les hommes d’Alain Geiger, qui ont réussi un sans- faute lors de la phase des poules, en obtenant quatre victoire et deux nuls, en encaissant que deux buts, sont tombés de haut, en recevant une correction de leurs homologues du TP Mazembe, sur un résultat net de 3 buts à 1.
Une défaite qui a été mal digérée par les responsables kabyles, à leur tête le président Hannachi, lequel a reproché à son entraîneur ses mauvais choix. Mais, tout de même, vu les belles facettes de jeu présentées par les camarades de Mohamed Amine Aoudia, il y a lieu de nourrir des espoirs quant à une qualification en finale de cette prestigieuse compétition africaine. Marquer deux buts sans en encaisser est possible, et les joueurs sont capables de remonter la pent, et s’offrir le billet qualificatif.
La JSK a des arguments à faire valoir lors de la manche retour dans une douzaine de jours au stade du 1er Novembre de Tizi-Ouzou. Tous les joueurs ont été certes déçus à l’issue de cette première demi-finale, mais ils croient dur comme fer en leurs capacités de renverser la situation et d’aller jusqu’au bout de leur aventure.
Le match face à l’Africa Sport est toujours dans les esprits
La JSK est habituée à ce genre de situation, et les joueurs peuvent surmonter cet obstacle de deux buts et continuer leur aventure et se hisser en finale. Les exemples ne manquent pas, et le plus significatif est ce match des 1/2 finales de la coupe de la CAF en 2001, lorsque les protégés de Kamel Mouassa ont arraché la qualification en finale dans le temps additionnel (90+4’), en inscrivant un deuxième but par l’entremise de Mounir Dob face à l’Africa Sport (Côte d’Ivoire).
Pou rappel, les Kabyles s’étaient inclinés à Abidjan au match aller sur le score de 3 buts à 1, mais cela n’avait pas empêché les camarades de Boubrit de marquer deux buts, sans en encaisser au stade du 5 Juillet.
Les supporters des Lions du Djurdjura se souviennent déjà de cette folle rencontre et sont confiants que cette génération des Belkalem, Yallaoui, El Orfi, Naïli, Aoudia et autres est capable de refaire le coup d’éclat réussi il y a neuf ans au stade du 5 Juillet face à l’Africa Sport d’Abidjan.
Impossible n’est pas kabyle
Tout le monde à la JSK est unanime à dire que les chances de l’équipe demeurent intactes. Même si l’équipe s’est inclinée sur le score de 3 buts à 1, cela ne peut pas empêcher les joueurs d’espérer rebondir et de fort belle manière lors de la manche retour qui aura lieu pour rappel le 17 de ce mois au stade du 1er Novembre de Tizi-Ouzou.
Le match face à l’Africa Sport est toujours dans les esprits du public kabyle. Ce dernier reste une référence et les supporters, qui viendront en masse le samedi 17 octobre, seront d’un grand apport pour les joueurs et vont les pousser à se transcender pour arracher la qualification en finale. Dans le jargon kabyle, le mot «impossible» n’existe pas. Les joueurs vont le confirmer le 17 octobre prochain. On vous attend…! A .M.
Karouf : «Les joueurs n’ont pas su gérer la fin du match»
«La JSK aurait pu prétendre à un meilleur résul
tat, si bien sûr les joueurs ne s’étaient pas précipités à l’approche des buts. A mes yeux, la JSK pouvait marquer plus d’un but, mais cela n’a pas été le cas. Les joueurs n’ont pas su gérer la fin du match, ce qui leur a coûté deux buts en l’espace de cinq minutes.
La défense, connue pour sa solidité lors des matchs de la phase des poules en n’encaissant que deux, a pris une douche froide en l’espace de deux matchs, en encaissant cinq buts face respectivement à l’AS Khroub en championnat et contre le TP Mazembe en Ligue des champions d’Afrique, c’est trop. Ce que j’ai remarqué aussi, c’est que la composante de l’équipe était beaucoup plus défensive qu’offensive, avec quatre arrières latéraux, Oussalah et Nessakh (côté gauche), Coulibaly et Remache (côté droit), sans oublier les deux milieux récupérateurs, Naïli et El Orfi. Je crois que si la JSK avait évolué avec Yallaoui ou Hamiti devant, aux côtés de Yahia Chérif et Aoudia, le résultat aurait été meilleur.
Mais bon, ce qui est arrivé est arrivé, et les joueurs ont devant eux une dizaine de jours pour se préparer en conséquence. Je reste persuadé qu’avec l’apport du public, et si les joueurs jouent à leur vrai niveau et ne se précipite pas, ils peuvent marquer plus de deux buts.
Le TP Mazembe n’a rien montré, sauf lors des cinq premières et dernières minutes de la partie. Je reste confiant et optimiste quant aux chances de la JSK d’arracher la qualification en finale.»
Propos recueillis par Aomar.Moussi.
Hamenad : «La JSK a payé cash ses erreurs»
«Je savais que cela allait être très difficile pour la JSK. Les joueurs auraient pu marquer plus d’un but et prétendre à un résultat meilleur. Ils n’ont pas cru en leurs chances, et ce, par manque d’expérience.
L’équipe a raté la première mi-temps de cette demi-finale, mais tout de même, il y a un match retour. J’estime, connaissant parfaitement la JSK, que dans ce genre de match, ce groupe, même s’il est jeune, est capable de renverser la situation et marquer ces deux buts pour aller en finale, c’est jouable. Je sais bien que Hannachi va mettre tous les moyens nécessaires pour que l’équipe soit dans de bonnes dispositions afin qu’elle puisse attaquer cette manche retour avec force.
La JSK a payé cash ses erreurs, et à ce stade de la compétition, il faut rester concentré pendant les 90 minutes et ne pas lâcher prise, surtout qu’on a en face une équipe de la trempe du TP Mazembe, qui est le tenant du titre et qui renferme en son sein des joueurs de valeur.
Au match retour, avec l’apport du public, la JSK est capable de refaire son retard et se qualifier en finale, mais j’ai un conseil à donner aux joueurs, en leur demandant de rester soudés, concentrés, car l’équipe du TP Mazembe est redoutable à l’extérieur de ses bases.»
Propos recueillis par Aomar Moussi
Menad : «Le but inscrit par la JSK pèsera lourd au retour»
«Il ne faut s’alarmer ou s’inquiéter de ce résultat, car j’estime que la JSK est capable d’arracher le billet qualificatif pour la finale de cette prestigieuse compétition africaine. Je crois que le but marqué en RDC aura son pesant d’or dans la balance, et permettra à la JSK de se qualifier.
Deux buts sont surmontables, à condition que les joueurs fassent très attention, et ne se découvrent pas derrière, car ils risquent d’être surpris par leurs adversaires sur des contres. Les joueurs doivent marquer au moins un but durant la première mi-temps ; par la suite, il faut qu’ils essayent de jouer leur jeu, avec des passes courtes, balle au pied, et éviter de balancer des balles aériennes qui feront les affaires de l’équipe adverse.
Je crois que l’équipe de la JSK n’a pas su comment exploiter les occasions qu’elle s’est procurées durant la première période. Quant on rate, il faut s’attendre à encaisser, comme ce fut le cas pour nous face à l’USM Annaba. Mais j’estime que la JSK a le potentiel pour prétendre à une qualification en finale.
Les défenseurs qui auront certainement cette envie de participer aux offensives de leur équipe doivent se méfier des attaquants du TP Mazembe, qui sont redoutables et qui peuvent marquer à n’importe quel moment du match. Il ne faut pas aller à l’abordage dès l’entame de la partie. Les joueurs doivent garder leur concentration et construire leur jeu à partir de la défense, et j’estime qu’ils sauront comment refaire surface et s’offrir une qualification en finale.»
par Aomar Moussi