Alors que tout allait être réglé avec la JSK dès son retour du Brésil comme il l’avait déclaré peu avant son départ avec l’équipe militaire, le portier kabyle Mourad Berrefane n’a encore pas été invité par les responsables de la formation kabyle à rempiler.
Vraisemblablement très occupé par l’organisation du match d’hier face au Sunshine du Nigeria et la préparation de l’équipe au Samitel, sans parler de l’indisponibilité du président de la JSK lors des deux derniers jours qui ont précédé la rencontre, Berrefane n’avait, jusqu’à hier, pas encore reçu de contact de la part de la direction kabyle pour trancher sur la question de renouveler son contrat au profit du club kabyle. Cela étant, le portier kabyle n’est pas resté sans faire l’objet de nombreuses sollicitations de la part de plusieurs formations de Ligue 1 qui souhaiteraient renforcer leurs effectifs, en prévision de la saison prochaine. Dans un premier temps, le premier contact lui est parvenu de l’ouest du pays, du WAT. Avant-hier soir, et ce n’est point la surprise pour Berrefane, c’est le président du WAT, Abdelkrim Yahla, qui a fait le déplacement de Tlemcen jusqu’à la caserne militaire de Ben Aknoun où la sélection militaire recevait les félicitations du commandement. Si Yahla a fait le chemin jusqu’à Alger, c’est parce qu’il s’attache plus que jamais à Berrefane qu’il souhaite convaincre. Les deux hommes ont évoqué plusieurs points et Berrefane ne tardera pas à rendre sa réponse définitive.
Le MCEE entre en course
Entre-temps, en attendant que Berrefane prenne une décision sur son avenir, un autre club de Ligue 1 est entré en lice en exprimant son souhait d’enrôler le portier kabyle dont le passage à la JSK et en équipe nationale militaire n’a fait qu’augmenter sa cote. Il s’agit du MCEE. Selon les premières informations en notre possession, les responsables du MCEE font tout pour convaincre Berrefane de porter les couleurs de leur club la saison prochaine. Berrefane a été même joint au téléphone, avant-hier, par le président eulmi, Mbarek Bouden, qui lui a fait part des intentions du MCEE de l’enrôler avec comme contre partie des avantages qui semblent correspondre parfaitement aux ambitions du jeune gardien kabyle, à savoir le temps de jeu, lui qui est sollicité pour occuper au même titre d’ailleurs que chez les Widadis du WAT, le poste de gardien de but numéro 1.
Sa prestation au Brésil a fait augmenter sa cote
Même s’il est important de rappeler que durant l’exercice écoulé, le portier Berrefane a bénéficié d’un temps de jeu appréciable chez les Canaris avec comme match référence celui qu’il a pu disputer face au Ahly du Caire au stade de Tizi Ouzou, il n’en demeure pas moins que sa prestation en Coupe du monde militaire a beaucoup plaidé pour lui jusqu’à faire augmenter sa cote. Depuis le retour de l’EN militaire de Rio, Berrefane est courtisé de partout.
Il attend un signe de Hannachi avant de trancher
Jusqu’à présent, Berrefane n’a pris aucune décision, préférant d’abord connaître la proposition des responsables de la JSK. C’est dire qu’il patiente jusqu’à ce qu’il rencontre le président Hannachi pour connaître son offre et pouvoir ainsi prendre une décision. Selon le joueur que nous avons joint hier au bout de fil, la situation sera beaucoup plus claire dans les prochaines heures.
S’il part, la JSK se retrouvera avec un seul gardien face au DCMP du Congo
Même si pour l’instant, aucune décision n’a été prise, il est tout de même important de signaler d’ores et déjà que si Berrefane ne trouve pas de terrain d’entente avec les responsables de son club employeur avec lequel son contrat est arrivé à terme, et qu’il décide de partir, la JSK se présentera dans deux semaines avec un seul gardien de but sur la feuille de match, à savoir Nabil Mazari. Et pour cause, l’autre gardien de but, Malik Asselah, ne sera pas présent lors du troisième match de la Coupe de la CAF prévu au 5-Juillet le 12 août prochain face au DCMP du Congo, lui qui est appelé à rejoindre le stage de la sélection nationale A qui se déroulera du 7 au 11 août prochain en France.
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«Ma condition pour rester est d’avoir un maximum temps de jeu»
De retour du Brésil avec cette belle consécration en finale de la Coupe du monde militaire, Berrefane a rallié directement Beni Douala. Pour en savoir un peu plus sur son avenir, lui qui se trouve libre de tout engagement, nous l’avons sollicité et c’est fort aimablement qu’il nous a livré cet entretien.
Tout d’abord, félicitations à vous et à toute la sélection nationale militaire vainqueur de la Coupe du monde face à l’Egypte, vous avez certainement vécu un moment particulier, n’est-ce pas ?
Je vous remercie. C’est vrai que cette consécration est le résultat d’un long labeur de toute la sélection pour laquelle des moyens ont été mis pour honorer dignement les couleurs nationales. Nous sommes revenus après avoir atteint l’objectif pour lequel nous nous sommes déplacés à Rio, à savoir ramener le trophée. Dieu merci, nous l’avons remporté et proprement sur le terrain. Notre parcours est très positif.
De l’avis de nombreux observateurs, vous avez réalisé une belle Coupe du monde militaire et votre prestation a été pour beaucoup dans la consécration en finale ?
Ce succès est le fruit des efforts de toute l’équipe, les joueurs, le staff technique et tous ceux qui sont restés en permanence derrière nous. Je vous assure que chacun de nous a redoublé d’efforts pour rentrer en Algérie avec le trophée, notre première défaite face au Brésil nous a secoués et nous nous sommes fait la promesse de nous racheter. En finale, on n’avait pas le droit de se rater face aux Egyptiens. Dieu merci, le devoir est accompli, le peuple est fier de sa sélection militaire, c’est le plus important.
A votre retour en Algérie, vous n’avez pas rejoint la JSK au Samitel pour préparer le match face au Sunshine, pourquoi ?
Si les dirigeants ne m’ont pas appelé, c’est peut-être parce que je viens juste de rentrer d’une compétition internationale à l’occasion de laquelle j’ai pris part à tous les matches. C’est d’ailleurs le cas de mes autres partenaires qui ont été ménagés.
Mais il y a aussi ces contacts avec le WAT, qu’y a-t-il de nouveau ?
C’est vrai que le WAT m’a sollicité et se trouve toujours intéressé par mes services, néanmoins je vous assure que pour l’instant, je n’ai pris aucune décision. J’attends d’abord de rencontrer le président Hannachi pour pouvoir être fixé. Avant-hier, j’ai eu une discussion avec le président Yahla du WAT à Ben Aknoun et il m’a rappelé que son club est toujours intéressé et c’est la raison pour laquelle il a fait lui-même le déplacement jusqu’à Alger. Je ne vous cache pas que son discours a été assez convaincant. Même si je n’ai pas encore pris de décision, Yahla a eu des mots motivants et le WAT mérite tout mon respect.
En plus du WAT, on a aussi appris que vous avez reçu une autre offre, le confirmez-vous ?
Oui, le MCEE est aussi entré en course dernièrement, néanmoins je n’ai pas encore répondu ni par l’affirmative ni fermé la porte à tous ces clubs qui méritent tout mon respect.
Selon vous, quelles seront les conditions que vous poserez pour rester à la JSK la saison prochaine ?
Il est évident que la chose que je cherche le plus, c’est de pouvoir bénéficier d’un maximum temps de jeu, le reste vient au second plan. Je ne vous le cache pas, je suis très ambitieux, après avoir remporté une Coupe du monde avec la sélection militaire, et il reste l’autre challenge qui est de remporter la Coupe d’Afrique militaire au mois de janvier prochain.
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Berchiche devrait récupérer sa lettre de libération dans les prochaines heures
En plus d’Ibrahim Amada, dont la libération est désormais quasiment officielle, une source d’information nous a révélé que le défenseur central Koceila Berchiche devrait récupérer sa lettre de libération dans les prochaines heures. En effet, le joueur qui se trouvait au Brésil avec la sélection militaire ne pouvait pas régler sa situation administrative plus tôt, donc il est attendu au bureau du président pour récupérer son document.
Il devra payer 200 millions
Comme tout le monde le sait, Koceila Berchiche est toujours sous contrat avec la JSK et ce, jusqu’en 2012. Cela sous-entend qu’il devra d’abord négocier sa lettre de sortie. Seulement, le président Hannachi ne va certainement pas libérer son joueur sans contrepartie. Donc Berchiche devra verser une certaine somme d’argent pour récupérer ses papiers. Malgré le fait qu’on n’ait pas le montant exact, le défenseur devra payer pas moins de 200 millions pour pouvoir partir.
