L’aventure de la JSK en Coupe d’Algérie s’est achevée, vendredi après-midi, par une amère élimination face au Doyen, à l’issue de la série fatidique des tirs au but.
Ainsi s’achève le rêve de toute l’équipe d’atteindre un tour avancé de cette épreuve populaire. Le seul objectif qui reste au club, désormais, est de se hisser en haut du tableau, voire revenir sur la scène nationale et jouer les premiers rôles en championnat. À la dernière journée de la phase aller, les Kabyles comptent un écart de onze points sur le champion d’hiver, l’ESS. Une différence que certains joueurs estiment surmontable, pour peu que la situation s’améliore, notamment sur le plan psychologique. Les Canaris, qui ont mal terminé cette année 2012, auront du pain sur la planche dès le début de leur stage hivernal. Ils devront puiser au fond de leurs ressources mentales afin de bien se préparer, en prévision de la phase retour qui ne sera pas de tout repos.
Mekkaoui, Maroci et Bellakhdar seront prêts
Les deux joueurs de la JSK qui n’ont pas été convoqués pour le match de coupe face au MCA, en raison de blessures, à savoir Maroci et Bellakhdar ainsi que le latéral gauche Mekkaoui, qui a terminé le Clasico souffrant à la cuisse, seront rétablis d’ici le premier jour du stage hivernal. Le kiné du club, Guillou, a rassuré que Bellakhdar se porte de mieux en mieux au même titre que Maroci qui doit profiter de ces jours de repos pour se débarrasser des douleurs à l’adducteur. Ainsi, les trois joueurs vont normalement reprendre avec le groupe appelé à recharger ses batteries, en prévision de la phase retour.
Un grand travail psychologique attend le staff
A voir la déception qui se lisait sur tous les visages des joueurs et des membres du staff technique à la sortie du vestiaire du 5-Juillet, il y a lieu de dire que la reprise des entraînements sera des plus difficiles cette semaine, raison pour laquelle justement le staff a prolongé la reprise jusqu’à samedi, selon le programme communiqué aux joueurs. En plus de la préparation sur le plan physique et technique, au menu du programme de cette trêve hivernale, le staff technique devra également faire de son mieux pour soigner l’état psychologique des joueurs à même de renouer avec les résultats positifs à la phase retour. Un gros travail attend la paire Sandjak-Amrouche afin de permettre au club de retrouver sa sérénité et oublier cette mésaventure en coupe.
Sandjak souhaite se préparer à Alger
Comme nous l’avons annoncé dans notre édition d’hier, la question du site du déroulement du stage n’est encore pas tranchée. Prévu à Boumerdès, une source digne de foi nous a confié que la JSK pourrait délocaliser son stage à Alger sur demande de Sandjak. Ce dernier aurait, selon une confidence, émis le vœu que son équipe soit logée à Alger dans un site qui offre toutes les conditions pour travailler dans la sérénité. Constatant l’état psychologique de ses joueurs, Sandjak sait déjà que sa mission sera des plus délicates. Selon nos informations, jusqu’à hier, la direction n’a pas encore tranché d’autant plus que le premier responsable de la barre technique a rallié la France pour quelques jours de repos auprès de sa famille. La décision sera connue dès son retour prévu en principe pour mercredi prochain.
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Asselah : «On ne doit pas rater notre préparation d’hiver»
Le portier Asselah est lui aussi très affecté par l’élimination de la JSK en coupe. Il a été le moins que l’on puisse dire présent, n’était le dernier ratage de son partenaire Hadiouche dans la série des tirs au but. À la fin de la rencontre, Asselah n’a pas pu cacher sa déception, à l’instar de tous ses partenaires, lui qui a voulu offrir un cadeau de fin d’année aux supporters. Par ailleurs, Asselah tente de dédramatiser l’élimination en déclarant qu’il reste encore une moitié de championnat à préparer avec l’objectif de redresser la situation.
Votre aventure en coupe s’est achevée par une amère élimination face au Doyen, une élimination qui laisse des séquelles apparentes sur l’ensemble des joueurs. Quel est votre sentiment ?
Nous sommes tous déçus par cette dure élimination. Nous aurions tous aimé continuer notre aventure que nous avons bien entamée. Dommage, car on n’a pas démérité. Les tirs aux but ont souri à notre adversaire que je félicite. Nous concernant, nous ne devons pas sombrer dans le doute ; il faut penser à l’avenir car il reste encore une moitié de championnat à préparer. Personnellement, je suis persuadé que nous reviendrons très vite, pour peu que notre mental soit retrouvé vite.
Tout le monde s’accorde à dire que vous aviez plusieurs opportunités de gagner dans le temps réglementaire. Quel est votre avis ?
Oui, nous avions eu plusieurs opportunités d’inscrire le premier but dans le match. Nous nous sommes offert à plusieurs reprises des occasions franches qui, malheureusement, n’ont pas été bien exploitées. Le match a été d’une extrême difficulté et la moindre erreur était interdite. Je pense que ça ne sert à rien de refaire le match, il faut tirer les leçons nécessaires et avancer de l’avant.
Votre partenaire Hadiouche a été le plus malheureux, lui qui a raté son tir. Les joueurs ont tenu à lui exprimer tout leur soutien. Qu’avez-vous à dire ?
Je l’ai déclaré quelques minutes après. Hadiouche tout comme un autre joueur, personne n’est à l’abri de cette situation ; les meilleurs joueurs au monde sont passés par là. À mon avis, il ne faut pas le décourager car c’est un jeune qui a pris la responsabilité de tirer et la chance n’a pas été de son côté. Il a besoin de soutien de notre part et de tout l’entourage du club ainsi que des supporters.
Ne pensez-vous pas que cette élimination va rendre votre mission lors de cette trêve très difficile, dans la mesure où le moral est à plat ?
On n’a pas d’autre choix que de nous remettre au travail et de préparer notre retour à la compétition. Il faut essayer d’oublier vite cette mésaventure et reprendre le service. Si on ne profite pas de cette trêve pour corriger nos lacunes et travailler correctement, on risque de rencontrer encore des difficultés à la phase retour. Je pense que nous avons une dizaine de jours de travail et tout le monde doit faire de son mieux pour qu’on revienne à notre meilleur niveau très vite.