JSK : Lang : «Le président n’a pas à critiquer mes choix»

«Personne ne me dicte la liste des 18»

«Chérif El Ouazzani m’a dit qu’il ne pouvait pas jouer» «La non-convocation de Oussalah est un choix tactique»

Même après avoir enchaîné une deuxième victoire d’affilée face au MCEE samedi dernier, le premier responsable du staff technique des Canaris Jean-Christian Lang est de nouveau la cible de critiques, notamment de la part de son président Mohand Chérif Hannachi. Certains choix tactiques ont été jugés insatisfaisants. La première critique adressée au coach concerne le poste de milieu récupérateur. Selon certains observateurs, il est inconcevable d’aligner Tayeb Maroci seul à la récupération, alors que le joueur en question vient tout juste de relever de blessure. De plus, le technicien français avait deux autres et non mois frais milieux récupérateurs à sa disposition, à savoir Dehouche et Saïdi. D’ailleurs, en seconde période, un grand vide a été constaté au milieu, chose qui a poussé le staff technique à aligner Saïdi pour épauler Maroci. Sans parler de la sortie précoce de Hamiti qui a surpris plus d’un. A cinq minutes de la pause, Lang a jugé utile de remplacer son attaquant par Braham-Chaouch, alors que son équipe menait par un but à zéro. Le motif, c’est que Hamiti n’avait pas respecté ses consignes. Certains observateurs estiment qu’à cinq minutes de la pause, ce changement était pour le moins inutile. Concernant le compartiment offensif, Lang n’avait pas à aligner cinq attaquants pour n’assurer qu’une seule fois devant avec ce but de Akkouche. Vu le onze de départ et le résultat final, il est clair que la petite victoire arrachée face à El Eulma n’est pas satisfaisante. De son côté, le président Hannachi ne s’est pas gêné pour dire ses quatre vérités au coach. Chose qui montre on ne peut mieux que le courant ne passe plus entre Hannachi et Lang.

L. F.

«Je suis le seul décideur»

La JSK s’est contenté d’une toute petite unité signée Akkouche Yacine pour l’emporter samedi dernier face à l’équipe d’El Eulma. Ce qui peut paraître insignifiant quand on sait que les joueurs à vocation offensive étaient nombreux à figurer dans les onze rentrant de Lang, cinq au total. Ce maigre avance des Canaris obtenue lors du premier half a failli même être rattrapée si ce n’est la vigilance du gardien Hadjaoui qui aura sauvé son équipe d’une situation critique. L’ex-Sétifien a fait appel à toute sa classe pour repousser à deux reprises la balle de Khaoua qui allait mourir dans les filets, synonyme d’égalisation. En tout cas, Lang a vite remarqué où se situait la défaillance, l’absence d’un deuxième milieu récupérateur en l’occurrence. Il faut dire que Tayeb Maroci était esseulé dans le milieu du terrain, lui qui relève d’une méchante blessure au genou et qui devait reprendre graduellement. Le salut pour le lutin Kabyle c’est d’avoir eu comme adversaire, avouons le, des Eulmis plus techniques qu’agressifs, ce qui permit à Maroci de jouer librement dans sa zone.