Annoncé à la JSK, l’attaquant international du CRB, Islam Slimani, n’a pour le moment rien conclu. Se trouvant depuis plus de deux semaines en sélection nationale, qui se trouve en stage de préparation en prévision des matches face respectivement au Rwanda et au Mali, Slimani n’a rien décidé concernant son avenir. Entre rester au CRB ou opter pour la JSK qui lui court derrière, l’auteur du troisième but de la sélection nationale face au Rwanda dans la soirée d’avant-hier est en train de faire durer le suspense. Selon des indiscrétions, on croit savoir que rien ne se décidera jusqu’au retour de notre sélection du Burkina Faso où les Verts affronteront le Mali. Toujours à la recherche d’un véritable chasseur de buts, les Kabyles tiennent donc toujours à la piste Slimani, l’une des rares pistes disponibles en ce moment sur le marché national. La venue de Slimani est très attendue à Tizi. Reste maintenant à savoir si la JSK réussira le pari
de le recruter.
«Je ne déciderai de rien avant les échéances
Slimani s’est montré clair, net et précis lorsque nous lui avons demandé son avis sur tout ce qui se dit à son sujet, depuis quelques jours. Préférant se concentrer sur les matchs de l’EN, Slimani nous a déclaré : «Je ne prendrai aucune décision. Je suis en sélection et appelé donc à me concentrer au maximum sur des échéances importantes. Je ne déciderai de rien avant ces rendez-vous importants de l’EN».
Aouedj en fin de semaine à Alger pour négocier
L’autre joueur qui constitue une priorité pour la JSK est Sid Ahmed Aouedj qui a été contacté par un proche du club kabyle. Seulement, et pour des raisons personnelles, le joueur concerné par les examens du bac n’a pas donné de réponse, préférant attendre la fin de semaine, avant de réagir aux nombreux contacts qu’il a reçus depuis la fin du championnat. Il faut dire que la JSK n’est pas le seul club qui cherche à convaincre le sociétaire du MCO à parapher un contrat, plusieurs autres formations de l’élite convoitent l’international olympique qui ne devra justement pas tarder à trancher quant à sa future destination.
«D’ici à la fin de la semaine, ma destination sera connue»
«Je vous assure que cela fait plus d’une dizaine de jours que je ne fais que me concentrer sur mes études. J’ai l’examen du bac à passer. Par ailleurs, je vous fais savoir qu’une fois les épreuves achevées, je me déplacerai à Alger pour en savoir plus sur les contacts qui me sont parvenus avant de prendre une décision», nous a déclaré Aouedj.
La piste Rebih encore d’actualité
Alors qu’on croyait que la piste Rebih était définitivement écartée, hier après-midi, une source digne de foi nous a confié que le joueur est toujours pisté par les dirigeants de la JSK qui comptent faire de leur mieux pour le convaincre de rallier le club kabyle cet été. Selon notre source, le joueur aurait même confié à son entourage que dans sa tête, il est à la JSK. Les responsables de la formation du Djurdjura, qui ont réussi hier à faire signer un huitième joueur, à savoir Fayçal Bellakhdar, vont devoir maintenant se pencher sérieusement et avec tout l’intérêt qu’exige ce transfert sur le cas Boubaker Rebih.
Les Kabyles furieux contre son manager
De nombreux observateurs au fait de l’actualité de la JSK se sont interrogés, ces derniers jours, sur les motifs exacts qui ont fait que Rebih n’ait pas officialisé, depuis le temps qu’il a été annoncé à la JSK. Cela fait plus de dix jours que la piste Rebih a été évoquée en grande pompe sans que la signature du contrat se soit concrétisée. Selon certaines indiscrétions, on croit savoir que c’est son manager qui a délibérément temporisé le transfert, pour des raisons bien connues de tous, à savoir la surenchère. En négociant le contrat du joueur avec les dirigeants kabyles tout en donnant une parole aux Belouizdadis, le manager de Rebih cherchait inéluctablement la meilleure proposition financière. Dans toute transaction, notamment en ce marché estival, certains diront que c’est tout ce qu’il y a de normal, mais de là à donner une parole aux deux formations serait quelque peu exagéré. De ce fait, on a appris que les dirigeants de la JSK sont montés au créneau contre ledit manager.
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Mekaoui : «Je me suis engagé pour deux saisons avec la JSK, donc…»
Quelques jours après sa venue à la JSK, nous avons joint, hier, l’arrière gauche Zine Eddine Mekaoui pour avoir de ses nouvelles et connaître exactement la durée de son contrat avec les Kabyles. L’ex-défenseur du CSC nous a révélé qu’il s’est engagé pour deux saisons avec la JSK et que la nouvelle loi de la FAF ne le concerne pas. Toutefois, il n’a pas manqué de nous faire savoir qu’il ne sera jamais dépaysé à la JSK puisqu’il entretient une bonne relation avec plusieurs joueurs, à l’image de Benlamri, Bouaïcha, Hanifi, Benchérifa, Sedkaoui et Asselah.
Tout d’abord, quelles sont les nouvelles Zine Eddine ?
Une fois le championnat fini, j’ai étudié mes contacts avant de choisir de jouer pour la JSK. Actuellement, je suis en vacances. Je ne tarderai pas à rallier le Maroc pour passer quelques jours avant de reprendre prochainement les entraînements.
Etes-vous au courant que les membres du bureau fédéral qui se sont réunis dernièrement ont décidé que chaque joueur professionnel soit dans l’obligation de signer un contrat de deux saisons ?
Je ne suis pas au courant de cette nouvelle loi, mais je tiens à vous dire que cette nouvelle décision ne me concerne pas du moment que je me suis engagé pour deux saisons avec la JSK. Comme je viens de vous dire, je vais me rendre au Maroc pour passer quelques jours de vacances
Parlons de votre transfert à la JSK. Connaissez-vous quelques joueurs actuels dans l’effectif ou bien attendez-vous d’abord la reprise du championnat pour faire leur connaissance ?
Sincèrement, je connais plusieurs joueurs de la JSK, ceux qui étaient dans l’équipe et ceux qui ont été recrutés dernièrement. Personnellement, j’entretiens une bonne relation avec Bouaïcha, Sedkaoui, Benchérifa, Hanifi, Asselah et Sedkaoui. Sincèrement, je ne crois pas que je serai dépaysé à la JSK. Au contraire, je suis persuadé que les anciens vont me mettre très à l’aise.
Après Rabier et Gamondi
Il ne se passe pas un jour à la JSK sans que l’on parle d’un nouvel entraîneur proposé ou contacté. Après l’intérêt que porte le club kabyle à Rabier et Gamondi, nous avons appris d’une source digne de foi qu’un autre entraîneur, un Français, vient d’entrer en course lui aussi pour prendre en main la barre technique du club kabyle la saison prochaine. Il s’agit de l’ex-entraîneur d’Abderraouf Zarabi à Nîmes Olympique, en l’occurrence Thierry Froger. Cet entraîneur, âgé de 49 ans, vient de réaliser l’accession avec les Nîmois cette saison, avant d’être remercié. Pour rappel, il a exercé une fois en Afrique, à la tête de la sélection togolaise, de juin 2010 à mars 2011. D’après la même source d’information, les responsables du club kabyle songent sérieusement à faire appel à ses services, même si certains sont persuadés qu’il a déjà été contacté. Ce qui est sûr, c’est que le futur entraîneur de la JSK sera à 90 % français. Même si l’idéal serait d’engager un technicien qui connaît parfaitement bien le football algérien, Hannachi reste convaincu que seul un technicien étranger pourra faire de belles choses, à l’image de ce qu’a fait Geiger lors de l’été 2010. Pour le moment, l’heure est à l’étude, avant de finaliser les choses.
A. Y.
Fiche technique
Nom : Froger
Prénom : Thierry
Date de naissance : 21 mars 1963 (France)
Carrière professionnelle
1994 à 1997 : Le Mans UC en (D2)
1997 à septembre 1998 : Lille OSC
Septembre 1999 à juin 2003 : LB Châteauroux
2003 à 2004 : FC Gueugnon
2005 à 2008 : Stade de Reims
Juin 2010 à mars 2011 : sélectionneur du Togo
Mars 2011 à mai 2012 : Nîmes Olympique
Euro Casa insiste pour un entraîneur espagnol
Même si certaines indiscrétions attestent que le futur entraîneur étranger qui drivera les Canaris la saison prochaine sera un Français, et que le président du club, Moh-Cherif Hannachi, serait sur une piste sérieuse, il n’en demeure pas moins que le groupe espagnol Euro Casa insiste auprès du président kabyle pour recruter un technicien espagnol. On croit savoir que ledit groupe s’est même dit prêt à prendre en charge le volet financier.